
L’ancien ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a annoncé ce jeudi 25 mai 2017 la création de son nouveau parti centriste, Beni Watani, dont les mots d’ordre sont « crédibilité, patriotisme et travail, liberté et responsabilité ». Le parti est représenté par un fruit, la grenade, contenant 24 graines rappelant les 24 régions de la Tunisie.
Durant la conférence qui s’est tenue à l’espace Arena aux Berges du Lac, Saïd Aïdi a évoqué les sujets relatifs aux domaines de l’éducation, la santé, l’infrastructure, l’agriculture et les transports comme piliers principaux du nouveau parti. Il a également mentionné l’employabilité des jeunes, la moralisation de la vie politique, l’innovation, le patriotisme et la mise en place d’un nouveau pacte social. L’ancien ministre a par ailleurs énoncé les défis sécuritaires auxquels fait face la Tunisie et a vivement salué « l’armée nationale, la garde nationale et les forces de l’ordre pour les efforts qu’ils déploient ». Dans ce contexte, Saïd Aïdi a encensé la campagne intensive de lutte contre la corruption menée par le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Concernant Beni Watani, Saïd Aïdi a précisé que « son nouveau parti émerge du cœur de la société civile tunisienne et a pour objectif de construire l’avenir des générations futures. Ce sont les femmes tunisiennes courageuses qui m’ont encouragé à le fonder. Nous avons aujourd’hui pour ambition de mettre fin à la conception de la politique dictée par les magouilles sous la table pour valoriser l’éthique et la déontologie. Avec Beni Watani, nous voulons sortir des stéréotypes actuels et tendre une main sincère à tous les Tunisiens qui partagent nos valeurs. Les trois grands défis du parti sont les sujets relatifs à l’eau, aux énergies renouvelables et à l’économie numérique au sein d’un Etat fort et juste ».
L’ancien ministre s’est également attardé sur le sujet de l’employabilité des jeunes chômeurs tunisiens en indiquant que « notre société est composée de 600 mille chômeurs dont 200 mille qui sont diplômés. Cette jeunesse laissée-pour-compte est tentée par le terrorisme et la clandestinité. Leur donner une chance de s’intégrer dans la société est un devoir humain. J’ai souvent entendu dire que notre jeunesse est paresseuse, ce n’est pas une fierté que de penser cela. En leur donnant les moyens et la confiance nécessaires pour qu’ils trouvent leur place au sein de la société, c’est l’économie de la Tunisie qui sera favorisée ».
Khawla Hamed
Commentaires (33)
CommenterSous condition, et encore
Encore un!
Oui mais ...
Je crois en ce monsieur: honnete
A vos claviers
Les pseudos de Aidi se mettent difficilement en marche. Normal, ils ne sont plus payés par le ministère de la santé.
Aya lawled, ayez un peu de reconnaissance, regardez Anis, Hanen, Soufiene, Samar et les autres opportunistes.
Adhésion
7ezb kékéweyya
Je crois en vous Monsieur le Ministre !
Master eyes
Incroyable!

