
Au cours de sa visite de deux jours à Washington, le ministre des Affaires étrangères, Khemaïs Jhinaoui, a rencontré mardi 14 mars 2017, Jonathan Nash, le PDG de l’organisation Millennium Challenge Corporation.
Lors de cette la réunion, M. Jhinaoui a salué le choix du conseil d’administration de l’organisation américaine pour établir une coopération bilatérale et mettre en place des projets de développement dans de nombreux secteurs.
Il a, en outre, souligné l'importance de cette initiative dans l'autonomisation des efforts de l’Etat tunisien pour lutter contre la pauvreté, particulièrement dans les régions intérieures.
De son côté, Jonathan Nash a affirmé que le choix de la Tunisie a été défini par sa réussite dans la mise en place des normes de gouvernance et de transparence. Il a également, exprimé sa volonté de travailler avec les autorités tunisiennes afin d'accélérer la mise en œuvre du programme «Compact». Programme visant à financer des projets qui ont pour but de lutter contre la pauvreté dans les régions intérieures.
Khemaïs Jhinaoui a participé, le 13 mars 2017, à une réunion organisée par la Chambre Nationale Arabo-américaine de Commerce, en présence d'un grand nombre de hauts responsables de la nouvelle administration américaine, des représentants des entreprises internationales, des acteurs économiques américains ainsi que des représentants des institutions financières internationales.
F.Z.O

Commentaires (4)
Commenterles tunisiens vont vivre toute leur vie dans le regret
Encore un mendiant parti chercher l'aumône
Peut être qu'un jour Amira Yahyaoui ira bosser là-bas.
http://www.voltairenet.org/article12578.html
Le Millennium Challenge, colonialisme libéral
Les États-Unis ont lancé, depuis près d'un an, un vaste projet d'aide aux pays en voie de développement au sein d'une nouvelle agence, la Millennium Challenge Corporation. Celle-ci exige des pays bénéficiaires qu'ils organisent la libéralisation de leur économie et son ouverture aux investisseurs étrangers. Elle réclame aussi d'importantes réformes politiques qui peuvent être apparentées à des changements de régimes. Par le biais de ce nouveau Plan Marshall, Washington prétend pouvoir imposer son « modèle » au reste du monde, dans une visée néo-coloniale non dissimulée.
Merci Si Khemaïs Jhinaoui
Lorsque je faisais mes études d'ingénieur à l'université prestigieuse du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Boston dans les années 60, la Tunisie avait des diplomates de grands calibres postés aux Etats Unis. Habib Bourguiba Jr, ambassadeur à Washington et Mongi Slim, ambassadeur aux Nations Unis à New York. (Allah Yarhamhoum). J'ai connu et côtoyé ces deux grandes personnalités.
Elles m'accueillaient à bras ouverts chaque fois je venais les rendre visite soit à Washington ou à New York et elles étaient fiers de me voir comme premier tunisien admis à cette grande université qu'est le MIT.
Feu Habib Bourguiba Jr. Etait un grand ami de Président John F. Kennedy déjà lorsque ce dernier était sénateur au Congrès américain avant de devenir le 35ème Président des USA en 1961.
C'est grâce à cette connexion que le Zaim Bourguiba (Allah yarhamou) était le PREMIER Chef d'Etat que le grand Président John Kennedy avait invité pour une visite d'Etat en Mai 1961, quelques mois seulement après l'investiture de John F. Kennedy comme 35e Président des Etats-Unis.
Ecoutez le discours de bienvenue de Kennedy dans lequel il exprime son admiration et son respect pour la Tunisie en parlant de l'histoire de Carthage et Hannibal qui comme il dit a attiré et fasciné l'imagination de tous les américains.
http://www.jfklibrary.org/Asset-Viewer/Archives/JFKWHA-029-001.aspx
Regardez aussi les vidéos de l'accueil que le peuple américain avait réservé au Zaim à Washington et à New York:
http://www.youtube.com/watch?v=g3Lbn8oexec
http://www.youtube.com/watch?v=5UpTkQ5tbSk
Je termine en citant un refrain d'une chanson bien connue :
« Those were the days, my friend. We thought they'd never end,'' »
Mais les temps ont changé. A la Maison Blanche, il n'y a malheureusement plus de président du calibre de John Kennedy et en Tunisie, il n'y a malheureusement plus de président de l'envergure du Zaim Bourguiba, ni de diplomates du calibre de Mongi Slim et de Bourguiba Jr.
Cordialement
Du Nord de l'Europe