
Par ailleurs, il a estimé que le développement du pays, ainsi que l’augmentation escomptée du taux de croissance ne pourront se faire sans réformes fondamentales exécutées dans l’immédiat. « Je vais dire quelques chose sans qu’il n’ait un intérêt personnel : il n’est pas possible, pour l’Etat, de garder des établissements déficitaires faisant face à une rude concurrence, c’est, notamment, le cas des banques. C’est le nerf de la guerre. Fusionner les trois banques publiques ou peu importe, l’essentiel c’est garder au maximum une seule banque qui soit solide. Ceci permettra à l’Etat d’avoir beaucoup plus de fonds propres ».
Dans un autre contexte, le président de la CONECT a affirmé que la Tunisie n’est pas tournée vers l’exportation. « Notre transport maritime n’est pas des plus performants, et on n’est pas compétitif. C’est la triste réalité. Pour y remédier, l’Etat doit apporter son aide et instaurer une véritable diplomatie économique, plus particulièrement, en Afrique ».
« Nous devons être audacieux et avancer. Chacun doit accomplir son devoir et jouer le rôle qui lui est attribué », a-t-il assuré dans son message adressé au gouvernement.

