Deuxième précision, Si Ahmed est décédé à l'Hôpital Saint Antoine en Juillet 1967. Plutôt que demander à l'état français de diligenter une enquête pour déterminer les raisons du décès, il serait plus simple de demander à la famille , et c'est son droit, de récupérer un compte rendu de son hospitalisation (si ce n'est déjà fait). L'empoisonnement des opposants ne faisait pas partie à l'époque de l'arsenal des services secrets tunisiens et on n'a qu'à se rappeler comment on s'y était pris cinq ans plus tôt avec feu Salah Ben Youssef.
Dernière remarque; sur l'affaire Ben Barka qui remonte à 1965 on sait pratiquement et le seul problème qui persiste est de retrouver son corps. En Tunisie l'assassinat de Farhat Hached fait encore l'objet de théories infondées et le passage d'un barbouze de la Main Rouge à al-Jazeera, lequel soit dit en passant accusait Hached d'être à la fois communiste et à la solde et sous la protection des Américains (voir son livre d'entretien), a suffi pour tenter d'intenter 50 ans plus tard un procès contre l'état français. Qu'a t'on fait entre temps? Concernant le décès de Tlili, comme je l'ai dit une simple consultation du dossier médical en 1967 aurait suffi plutôt que d'évoquer un quelconque complot à l'occasion de son centenaire.