
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu, jeudi 16 juin 2016, au palais de Carthage, l’homme politique, Ahmed Néjib Chebbi, et ce dans le cadre des concertations autour de l’initiative portant sur la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Dans une déclaration aux médias, Ahmed Néjib Chebbi a affirmé son soutien à cette initiative « qui répond aux exigences de la situation actuelle dans le pays. Il a ainsi appelé les composantes politiques et de la société civile à accélérer la mise en place de ses contours.
L’ancien leader d’Al Joumhouri a souligné l’importance que le prochain gouvernement comporte des compétences capables de redresser la barre et d’améliorer la situation, notamment dans les domaines du développement et de l’emploi des jeunes. Ahmed Néjib Chebbi a finalement exprimé la capacité de la Tunisie à sortir des périodes de crises.
Par ailleurs, plus tard dans la journée le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu l’élu de l’ARP, Mehdi Ben Gharbia qui a exprimé son soutien à l’initiative présidentielle de former un nouveau gouvernement d’union nationale.
Toujours d’après le communiqué, M. Ben Gharbia a parlé de la nécessité de former un large consensus autour des priorités du futur gouvernement citant parmi elles : la croissance, l’emploi, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la corruption.
L’élu de l’ARP a conclu disant qu’un plan d’action devra être fait pour arriver aux résultats souhaités.
I.L.

Commentaires (4)
CommenterChebbi ne se retient plus
Pays incapable de se renouveler!
Je n'ai aucun espoir que le prochain gouvernement quelqu'il soit serait meilleur que les précédents. Sauf, en matière de corruption, on ne s'arrête pas de battre des records l'un après l'autre.
A la poubelle le Parlement à géométrie variable
La Tunisie doit se débarrasser au plus vite de l'actuel parlement pour sortir de sa crise profonde.
Le Président de la République est tenu de dissoudre le Parlement comme le lui permet la Constitution, et appeler les tunisiens à des élections législatives anticipées. La nouvelle majorité qui en sortira, formera à elle seule un Gouvernement digne de ce nom (il faut arrêter avec la mascarade du Consensus). Ce Gouvernement sera jugé par les tunisiens sur ses actes, sur ses résultats, sur ses réalisations.
Toutes les autres solutions relèvent du bricolage politique qui n'aboutira à rien.