alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 11:50
Dernières news
Béji Caïd Essebsi reçoit Ahmed Néjib Chebbi et Mehdi Ben Gharbia
16/06/2016 | 14:00
1 min
Béji Caïd Essebsi reçoit Ahmed Néjib Chebbi et Mehdi Ben Gharbia

 

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu, jeudi 16 juin 2016, au palais de Carthage, l’homme politique, Ahmed Néjib Chebbi, et ce dans le cadre des concertations autour de l’initiative portant sur la formation d’un gouvernement d’union nationale.

 

Dans une déclaration aux médias, Ahmed Néjib Chebbi a affirmé son soutien à cette initiative « qui répond aux exigences de la situation actuelle dans le pays. Il a ainsi appelé les composantes politiques et de la société civile à accélérer la mise en place de ses contours.

 

L’ancien leader d’Al Joumhouri  a souligné l’importance que le prochain gouvernement comporte des compétences capables de redresser la barre et d’améliorer la situation, notamment dans les domaines du développement et de l’emploi des jeunes. Ahmed Néjib Chebbi a finalement exprimé la capacité de la Tunisie à sortir des périodes de crises.

 

Par ailleurs, plus tard dans la journée le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu l’élu de l’ARP, Mehdi Ben Gharbia qui a exprimé son soutien à l’initiative présidentielle de former un nouveau gouvernement d’union nationale.

 

Toujours d’après le communiqué, M. Ben Gharbia a parlé de la nécessité de former un large consensus autour des priorités du futur gouvernement citant parmi elles : la croissance, l’emploi, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la corruption.

L’élu de l’ARP a conclu disant qu’un plan d’action devra être fait pour arriver aux résultats souhaités.

 

I.L.


http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN28994bce-ben-gharbia.jpg

16/06/2016 | 14:00
1 min
Suivez-nous

Commentaires (4)

Commenter

Adnène
| 16-06-2016 18:37
M.Chebbi travaille au corps à corps BCE, il ne le lâche plus, pas de répit les secondes sont comptés et s'il jamais BCE détourne son attention, un autre pourrait en profiter ....on plaint BCE entre Ghannouchi qui veut une plus grosse part de gâteau et apparemment Chebbi qui veut tenter d'oublier la déconfiture électorale, il est bien servi pour aboutir à un gouvernement concerné par le sauvetage du pays. Pourvu que la société civile veille à cette opération purement politique ne tourne pas à une redistribution des rôles pour plus de dénaturation du pays et sa régression au rang des pays les plus arriérés de la région. Cela semble qu'on est bien parti pour être pauvres et arriérés et l'insécurité en prime ....les même réjouissances comme en Libye et en Irak.

TN
| 16-06-2016 15:24
Ce pays est incapable de se renouveler! C'est désespérant. Où sont les jeunes de ce pays? Où sont des hommes et femmes intègres? Où sont les hommes et femmes compétents?

Je n'ai aucun espoir que le prochain gouvernement quelqu'il soit serait meilleur que les précédents. Sauf, en matière de corruption, on ne s'arrête pas de battre des records l'un après l'autre.

The Mirror
| 16-06-2016 15:00
La dissolution de l'actuel Parlement est devenue un impératif national. En effet, les tunisiens se sentent trahis par les parlementaires puisque, la majorité parlementaire n'existe plus. Les tunisiens ne veulent plus de ce Parlement, où l'on vende et achète des députés, comme on vend et achète des tomates.
La Tunisie doit se débarrasser au plus vite de l'actuel parlement pour sortir de sa crise profonde.
Le Président de la République est tenu de dissoudre le Parlement comme le lui permet la Constitution, et appeler les tunisiens à des élections législatives anticipées. La nouvelle majorité qui en sortira, formera à elle seule un Gouvernement digne de ce nom (il faut arrêter avec la mascarade du Consensus). Ce Gouvernement sera jugé par les tunisiens sur ses actes, sur ses résultats, sur ses réalisations.
Toutes les autres solutions relèvent du bricolage politique qui n'aboutira à rien.

Bourguibiste nationaliste
| 16-06-2016 14:49
BCE n'a rien compris: Chabbi ne représente que lui-même. Par ailleurs, il avait annoncé son retrait de la vie politique.^N. Chebbi nous avait annoncé le 7 septembre 2015 qu'il se retirait de la vie politique et qu'il quittait « la vie partisane » pour créer votre Forum de la pensée politique, baptisé « Siaqat » (Contextes). Ce qui est une autre manière de faire la politique. Il laissait entendre que sa décision résultait d'une lassitude de l'activité partisane. Nous l'avions dit à l'époque que la raison réelle de son retrait, c'est qu'il n'avait pas été élu au parlement. Nous disions alors que M. Chebbi est un homme du passé mais qui se cramponne au pouvoir et prêt à toutes les compromissions. Il se présentait présentez comme un démocrate alors qu'il avait soutenu les islamistes. Il a même été la roue de secours au service de Khriji. Il a toujours ménagé les islamistes, voire encore les extrémistes religieux. Son parti ne vient-il pas de protester contre l'interdiction du congrès du groupuscule « Hizb tahrir ». Son opportunisme l'a conduit à banaliser l'extrémisme religieux, ce qui est une attitude irresponsable et dangereuse. Il avait déclaré que l'extrémisme religieux est un phénomène marginal en Tunisie ? Sa présence aux USA auprès des islamistes pour recevoir « le Prix du Musulman démocrate » était l'illustration de son opportunisme et de son cynisme. Or le voilà qu'il revient à la vie politique par la petite fenêtre, en nous disant que si on lui proposait la présidence du gouvernement, il accepterait et qu'il présenterait une feuille de route dès les premiers jours. Je ne rentre dans les détails qu'il a faites, car je considère d'emblée que l'arrivée de M. Chebbi à la Kasbah serait une CATASTROPHE et ceci pour différentes raisons qu'on ne peut développer ici.