
Le chef du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiène Toubel, était l’invité de Wassim Ben Larbi sur les ondes d’Express FM le 9 juin 2016. A cette occasion, il est revenu sur les accusations formulées par l’ancien président du comité politique du parti, Ridha Belhaj.
Sofiène Toubel a réitéré le soutien inconditionnel de Nidaa Tounes à l’initiative présidentielle de gouvernement d’unité nationale en la qualifiant de « seule solution possible pour sortir le pays de cette situation ». Ensuite, le président du bloc de Nidaa Tounes est revenu sur les déclarations de Ridha Belhaj sur France 24 en disant que ce dernier privilégie ses intérêts personnels à ceux du pays en ajoutant qu’il a une relation personnelle avec Habib Essid, c’est pour cela qu’il veut l’imposer. Selon M. Toubel , la preuve est que jusqu’au dernier jour, Habib Essid ne traitait pas avec un parti appelé Nidaa Tounes mais avec une personne, qui est Ridha Belhaj.
Le chef du bloc Nidaa Tounes ajoute que les dernières nominations à la CNSS et à la CNAM concernent des amitiés personnelles de Ridha Belhaj. « Il a peut-être senti qu’avec le départ de Habib Essid, il allait perdre l’influence qu’il avait durant la dernière période » assène Sofiène Toubel.
M.A

Commentaires (13)
Commenterrelation personnelle et compromission
un titre qui ne veut rien dire
Le degré ZÉRO de la conscience morale.
La belle affaire !
Voilà, en substance, la conclusion d'un jeune cadre "prometteur" en politique.
C'est quoi au juste une relation personnelle ?
Belhadj et Essid comploteraient-ils contre les intérêts supérieurs de la nation ?
Seraient-ils à la tête d'une légion romaine pour venir assiéger de nouveau Carthage ?
On n'en saura pas plus.
Vite une nouvelle Reine Didon pour sauver la patrie en péril imminent.
Quelle bassesse quand le nouveau « Monsieur Propre » se pare des habits de la vertu pour charger le copain de la veille !
Dès que quelqu'un parle ou exprime un point de vue différent les "Politiquement correct" s'empressent pour aller fouiller dans le caniveau dans le secret espoir d'y dénicher un filon à exploiter pour salir ou matière à mener des intrigues.
Je ne suis pas un naïf et je sais qu'en politique l'on ne se fait guère de cadeau, mais là on touche le fond.
Mais, c'est quoi cette dépravation de la pensée ?
C'est cette nouvelle classe politique qui ambitionne prendre les rênes du pouvoir pour diriger la Tunisie?
On est mal barré !
C'est à gerber.