il suffit qu'un des leurs se prononce dans la précipitation, à tort ou à raison, pour que tous ses acolytes lui donnent raison, sachant que sa décision ne peut qu'enfoncer un peu plus la Tunisie. De grâce, pensez à votre patrie.
Et si les chefs d'entreprises mettent les clefs sous les portes, qui sera perdant? Sûrement, pas eux. Ils disposent de suffisamment d'argent pour faire vivre leurs familles pendant des dizaines d'années. Mais les grèves n'affecteront que les travailleurs et la Tunisie.

Abbasside. Ne contrôle plus ses lieutenants. Ils se permettent tous d utiliser le langage du bois pour communiquer. Ils se croient au dessus de tout le monde et de toutes les lois du pays. Depuis le 14 janvier 2011, tous les hauts responsables du pays ceux de l opposition compris tremblent devant les responsables syndicaux uniquement pour garder leurs postes. Il est communément admis dans toutes les institutions que les décisions importantes ne se prennent pas à chaud surtout lorsqu elles peuvent avoir des conséquences graves sur le climat général dans la patrie. Des concours de circonstances ont fait que les deux organisations( ouvrière et patronale) se distinguent grâce à l ordre des avocats et à la ligue tunisienne des droits de l homme en obtenant toutes les quatres le Prix Nobel de la paix. La centrale syndicale a besoin d une mise à niveau et d une restructuration globale étant donné qu elle fonctionne avec l argent public et les cotisations des salariés par retenue à la source. Les salariés du secteur privé ont droit à des revalorisations salariales vu la cherté de vie et la détérioration du pouvoir d achat du citoyen, mais Abbassi et ses lieutnants doivent éclaircir les tunisiens sur leur plan de carrière avec les supports de la régularité des promotions. Toutefois Mme Bouchemaoui aurait dû mesurer ses paroles et inviter ses collaborateurs à plus de sérieux dans les réunions traitant des salaires, des conditions de travail et des normes de productivité.

Ces bandits Jahalouts, paysans improductifs bavardeurs, ne peuvent percevoir le sens du travail,de la rentabilité, du mérite, du sacrifice, de la citoyenneté et de l'intérêt géneral. Dans leur dictionnaire le mot droit absorbe celui du devoir.
Abbassi est le premier à connaitre les moyens disponibles de notre économie, mais enfonce le clou davantage par ignorance, malhonnêteté ou populisme????

Il faut absolument que l'UTICA tienne bon, et associe l'augmentation des salaires à l'amélioration de la productivité; elle ne doit pas céder aux intimidations du syndicat ouvrier qui devrait, lui, avoir davantage le sens des responsabilités. L'intervention de Houcine Abbassi le jour de la célébration de la remise du prix Nobel à la Tunisie était vraiment inappropriée et hors sujet, et elle dénote l'état d'esprit de cette organisation à l'heure actuelle.

La bassesse d'esprit est une maladie contagieuse. Que ça vienne de Noureddine Taboubi, Je l'admets *** mais que son ou ses collègues le cautionnent, il n'y a qu'un pas.
A voir ces agissements, on finit par regretter de voir l'UGTT faire partie du Quartet qui a représenté la Tunisie pour le prix Nobel obtenu. Déjà l'allocution de Sieur Abassi, au palais de Carthage était décousue et tranchait avec le lieu et l'événement. En plus le camarade Taboubi ne discerne pas entre le dédain et l'avertissement...
Ce sieur Taboubi mérite bien un blâme et non un avertissement...