
Le patron de Sigma Conseil, Hassen Zargouni, a tenu, vendredi 10 avril 2015, une conférence à l’espace culturel l’Agora à la Marsa autour des sondages et de l’opinion publique tunisienne.
Au début de son discours, M. Zargouni a énuméré les types de sondages politiques, à savoir les sondages relatifs à l’opinion publique, ceux sur les intentions de vote et les sondages sortie des urnes, rappelant, par la même, les méthodes d’échantillonnage utilisées. « Il y a deux techniques pour choisir son échantillon. Il y a d’un côté les méthodes probabilistes et de l’autre les méthodes empiriques », a-t-il indiqué.
Toujours en rapport avec les sondages, Hassen Zargouni a expliqué que la précision de ces derniers est étroitement liée à la taille des échantillons choisis. « En effet, plus l’échantillon est grand, plus l’erreur est réduite » a-t-il précisé. Toutefois, poursuit-il, pour des raisons budgétaires, il s’impose d’optimiser l’utilisation des moyens financiers qui sont à disposition.
« Au Sud-est, par exemple, on sait que la majorité écrasante vote Ennahdha. Puisque cette information nous est disponible, autant l’exploiter. On peut, ainsi, réduire la taille de l’échantillon. C'est-à-dire au lieu de sonder 100 personnes, on n’en sonde que 10. Ce qui permet de réduire les dépenses » a-t-il soutenu. Et de compléter « En revanche, dans d’autres régions où les choses sont plus mitigées telles que Sidi Bouzid, il est plutôt recommandé de « suréchantillonner ». L’allocation par strate dépend donc de l’homogénéité ou de l’hétérogénéité connue, a priori, avant le sondage ».
Sur le volet opinion tunisienne, le directeur de Sigma a démontré, chiffres à l’appui, que la question identitaire est celle qui mobilise le plus l’opinion politique en Tunisie. En effet, entre 20 et 30 % de la population adhèrent, selon les statistiques présentées par M. Zargouni, aux idées d’Ennahdha en tant que parti islamiste et donc identitaire.
Par ailleurs, il existe un autre groupe politique prônant la modernité. Celui-ci est incarné par Nidaa Tounes et attire, lui aussi, entre 20 et 30 % des Tunisiens. Il s’agit, également, d’une formation politique identitaire du fait que c’est un bloc aux couleurs « nationalistes-patriotiques ». Ainsi, le mobil identitaire, qu’il soit conservateur ou moderniste, séduit entre 40 à 60% des Tunisiens.
A la fin de la conférence, le statisticien pose une réflexion sur le « contrat caché » de la société tunisienne. « En France, c’est l’égalité. Aux États-Unis, la liberté est le contrat caché des Américains. Que serait ce contrat pour la Tunisie ? » s’est-il interrogé.
C'est nouveau toutes ces conneries.
Maintenant on appartient à telle ou telle tribu.
C'est typiquement merdocratique, les masturbations intellectuelles !!!!
Qui suis je ?toz (regarde toi dans un miroir)
Ou vais je ? Retoz (regarde une carte)
Je pense donc je suis !WOUAW !!!(évidemment sinon c'est qu'il est un ptit peu mort, le con. Re re toz !!!!
HUGH. !!!!!!!!!!!!!!!!! :-(
la question identitaire passe après la question de la MISERE;de la justice sociale et régionale;bref la dignité humaine
si question cachée il y a pourquoi une minorite se goinfre elle et ses rejetons au détriment de l 'immense majorité depuis les beys

