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Habib Essid renvoie un cadre retardataire
21/02/2015 | 17:51
1 min
Habib Essid renvoie un cadre retardataire

Lors de la conférence avec les gouverneurs tenue ce samedi 21 février à la caserne de l’Aouina, le chef du gouvernement s’est montré ferme et sévère avec un cadre retardataire. Ainsi, Habib Essid a renvoyé l’homme de la salle en lui disant « Hé ! Monsieur ! Veuillez sortir d’ici ! La réunion a déjà commencé ».

La discipline est, décidément, de rigueur pour le nouveau chef du gouvernement comme elle l'avait été pour son prédécesseur.

 E.Z.

 

21/02/2015 | 17:51
1 min
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Commentaires (29) Commenter
Et si ce fonctionnaire avait un motif très viable?
JamelAlgérie
| 23-02-2015 01:15
Ca arrive dans les pays les plus évolués! Le plus important c'est que le motif du retard soit véridique et véritable.
La semaine dernière, un haut fonctionnaire algérien est arrivé en retard pour une réunion avec une personnalité de très très haut niveau. La réunion a tout de même eu lieu et sans aucun incident.
Il a eu bien raison
Tadhamen
| 22-02-2015 20:47
Il a juste rappelé un principe de base : quand on arrive en retard on n'entre pas comme dans un moulin et comme si de rien n'était ! Le poisson pourrit toujours par la tête et donc la tolérance zéro doit être appliquée au sommet si on veut avoir une chance qu'elle porte ses fruits à la base. Mais quoi enfin! Être un grand commis de l'Etat n'autorise pas à arriver en retard à une réunion de cette importance et encore moins à déranger tout le monde déjà au travail ! Il est incompréhensible que certains trouvent encore des excuses à ces comportements lamentables qui pourrissent la vie publique tunisienne en permanence. Si la ponctualité est la politesse des rois, eh bien s'asseoir dessus est un comportement de va-nu-pieds qui n'est pas tolérable, surtout à ce niveau de représentation !
Pratiques anciennes
Popeye
| 22-02-2015 20:01
Malheureusement, le nouveau chef du gouvernement semble contaminé par les vieilles pratiques qui sévissaient sous l'ancien régime dans les administrations publiques ou les fonctionnaires fautifs étaient montrés du doigt, humiliés publiquement voire insultés par ceux qui leur étaient supérieurs hiérarchiquement de manière théatrale sous les acquiescement manifestes des autres fonctionnaires. Cela relève du sadisme, MR. le chef du gouvernement, vous qui vous sachant filmé avez voulu jouer à MR. l'irréprochable. Populisme encore de votre part, sadisme, manque de respect et ignorance des habitudes administratives. Car, souvent, le fonctionnaire est prié à la dernière minute de se rendre aux réunions pour remplacer un collègue ou tout simplement parce que la convocation est arrivée la veille après la fermeture des administrations. Vous êtes décevant Mr. le chef du gouvernement.
A la personne virée: Quelle que soit la raison de votre retard, vous avez toute ma sympathie.
T'es pas viré!
ANDRETN
| 22-02-2015 17:43
La personne concernée n'a pas été virée, mais simplement priée de sortir de la salle de réunion suite à son retard! C'était un manque flagrant de politesse de cette personne vis à vis de l'assemblée! Je crois qu'il est temps que les Tunisiens se remettent une fois pour toute la tête à l'endroit sur les épaules! !
Tu Es...viral !
ourwa
| 22-02-2015 16:21
La bureaucratie tunisienne, vieille de 60 ans, héritière des bureaucraties ottomane et française, est l'une des plus brillantes et des plus inefficaces du monde arabe, avec sa soeur jumelle égyptienne. Recette distinctive, qui fait le charme de notre tunisianité tant jalousée : productivité quasi nulle, mépris et insultes vis-à-vis des administrés, demande à peine voilée du backchich, café et cigarette, outils principaux de travail du fonctionnaire modèle, posés à côté des ses pieds sur le bureau et bien sûr le retard quotidien, le tire-au-flanc et la désertion du bureau bien avant l'heure...Avec une telle carte de visite, enviable par tous ou presque, l'on pourrait donner raison avec enthousiasme à Essid pour sa fermeté et son sens du devoir? Pas vraiment, car le je-m'en-foutisme et le mépris légendaires du fonctionnaire tunisien, associé à son exercice quotidien de la vexation et de l'humiliation envers l'administré et le subalterne, égalent parfaitement ceux du premier ministre Essid, premier haut fonctionnaire d'Etat. L'exploit vaut son pesant de cacahuètes et de glibettes quand il est réalisé devant des officiels ( les gouverneurs), des journalistes et surtout devant la télévision...Que le bon peuple, l'employeur d'Essid, ennahdha, son directeur des ressources humaines, BCE et autres sympathisants étrangers sachent qu'ils ont là, enfin, un vrai premier ministre post-révolution, dur à la tâche comme ne le fut pas Jomâa, honnête comme ne le furent ni jebali, ni Larrayedh, pas démagogue comme le furent tous les champions de la troïka...car il se révèle au premier abord leur supérieur en le domaine avec ses discours creux et inconsistants, ses "actions" poudre aux yeux, comme ses lamentations successives devant des familles endeuillées par la mort d'enfants...mort due à l'irresponsabilité flagrante, au mensonge, au mépris du peuple...de la part de gouvernements passés auquels Essid avait participé, comme au présent gouvernement qu'il préside...Les 100 premiers jours de "pouvoir", période de grâce, déjà vides de progrès, semblent annoncer un mandat de 1825 jours plein de bricolages, de mensonges, de trahisons, d'incompétence, de sous développement, de malheurs en tous genres pour le pays. A l'instar ou pires que le bilan de la troïka et de celui de jomâa réunis. Chassez le naturel il revient au galop...
BASTA!
Tarzan
| 22-02-2015 14:24
Bravo, Mr le Ministre ? On n'aime plus voir ce genre de paresseux dans nos Institutions. Cela suffit ; ce manque de patriotisme et cette inconscience dure depuis des années. Basta !
Nous devons maintenant, tous, nous atteler au travail sérieux qui doit sauver notre chère TUNISIE après sa déchéance voulue causée par les mafieux Ben Ali et la Troïka, à tour de rôle. Vous devriez, comme vous venez de le faire et fréquemment, être le plus sévère possible avec ces saboteurs élevés et éduqués dans les écoles de Ben Ali et de la Troïka.
La TUNISIE est, en premier lieu, entre vos mains, celles de vos ministres et celles de notre cher Président BCE. Prenez-en soin. Vous êtes tous responsables de ce beau pays devant DIEU et devant le peuple tunisien dont la civilisation datait depuis déjà des millénaires.
Encore, mille bravos ! Bonne continuation.
Un fonctionnaire viré
versus
| 22-02-2015 14:09
lapidé, ici, par la meute qui collectionne les retards, usures de sièges de café et aggiornamento de travail à l'humeur personnelle.
Tout doux
maamar
| 22-02-2015 12:43
Geste anti démocratique et indigne d'une responsabilité aussi haute qu'un chef de Gouvernement.Le préjudice est grave et Mr Essid n'est pas là pour impressionner la galerie et faire peur aux cadres. Voilà à mon avis ce qu'aurait du faire le 1er Ministre.
A la fin de la réunion il s'arrange pour convoquer l'intéressé et demander les causes exactes du retard avec s'il le faut la présence du chef hiérarchique.Cette procédure est universelle et le droit interdit de renvoyer un employé de cette manière. Mr Essid est connu pour sa gentillesse,espérons qu'il règle ce problème comme il se doit. c'est à dire comme un père de tous les cadres qu'il doit gagner à sa cause et par conséquent à celle du pays
Du vent nouveau, donc ?
Mansour Lahyani
| 22-02-2015 11:39
Espérons qu'il continue à souffler, sans s'essouffler au bout de deux ou trois répétitions ! Et si 90% des fonctionnaires sont des retardataires invétérés, vous imaginez le bien qui résulterait d'une application, ne serait-ce que temporaire, de cette discipline de fer ? Ce sont les cafetiers qui finiraient par faire grève, mais au moins les intérêts de l'Etat et du citoyen seraient préservés !!
Viré
versus
| 22-02-2015 11:04
S'il ne s'arrête pas, 90% des travailleurs tunisiens vont être virés.