
Ridha Lahouel, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a annoncé vendredi 13 février, lors de sa visite à Sousse, la mise en place prochainement de la première commission régionale de contrôle des prix. « Cette commission s’étendra à toutes les parties prenantes » a-t-il précisé dans une déclaration à Mosaïque Fm.
M. Lahouel a déclaré, dans le même contexte, qu’il mise sur le « consensus » entre l’union des agriculteurs, l’UTICA et l’association de défense des consommateurs pour agir efficacement sur les prix. « À défaut de quoi, nous imposerons des prix fixes pour les produits ayant connu d’importantes augmentations » a-t-il dit en substance.
Le ministre a également souligné l’importance d’appuyer les exportations en vue de créer de l’emploi et d’équilibrer la balance commerciale.
E.Z.
Au lieu de les récompenser, on ressert le contrôle de ces gens ALORS QUE pendant ce temps là la vente illégale pullule partout !
C'est ça la priorité : dégager ces vendeurs de trottoirs et de rond-points !!!
Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas contrôler l'augmentation quasi-semestrielle de certains tarifs tels ceux infligés- en août 2013 ;mars 2014 et janvier 2015- par l'onas aux abonnés suspendus au réseau sonede?
Mais le problème est prix à l'envers !
C'est pas assez cher dans le commerce parallèle plutôt !
Les ventes sauvages échappent aux taxations (et on tape dans le salaire des contribuables pour compenser) et aux circuits légaux. Donc les prix augmentent dans les marchés légaux, c'est l'offre et la demande !
Le problème est pris à l'envers. On fait plier bagages aux multiples vendeurs illégaux et les prix des marchés vont baisser immédiatement.
FAUT IL UN DESSIN !!!!!!!!!!!
Nos organisations logistiques gèrent ainsi pour l'ensemble de notre pays les flux de marchandises, depuis leur lieu de production ou de stockage jusqu'aux magasins. Aujourd'hui la complexité des opérations de distribution en Tunisie est due en particulier à la diminution des niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne. Sans les petits camions bâchés et les petits distributeurs (des petites entreprises familiales ayant un ou deux camions bâchés) toute activité économique serait impossible en Tunisie.
On était gouverné, durant le règne de la troïka, partiellement par der ignorons qui sont non-familiers avec la logistique, son organisation, son fonctionnement et ses enjeux. Notre ex- troïka a introduit des schémas traditionnels, datant du moyen âge.
Aujourd'hui, La logistique et la distribution sont passées à des circuits longs, dans lesquels les produits transitent entre plusieurs intermédiaires comme les entrepôts distributeurs nationaux ou régionaux.
Les coûts logistiques et de distribution représentent en moyenne 8% du prix de vente des produits. Ces 8% sont indispensables pour la survie de nos distributeurs et de notre économie. Je rappelle que 15% des emplois en Tunisie sont dans le domaine de la distribution.
Mr. Ben Ali, l'ex dictateur, a fait trois choses extraordinaires: la construction des autoroutes, l'augmentation à l'extrême du nombre des petits camions bâchés et minimiser le prix du carburant. Tout d'un coup, les Tunisiens commencèrent à produire dans tous les coins de la République et les distributeurs n'en manquaient pas afin de distribuer la production aux Tunisiens.
Il est temps d'accepter que les prix ne puissent être déterminés qu'en fonction de l'offre des producteurs et de la demande des acheteurs. Si l'offre dépasse la demande, les prix rentrent dans une phase de dévaluation. Par contre lorsque des pénuries se font jour, les prix augmentent, obligeant les consommateurs à diminuer leur consommation de biens et incitent de nouveaux producteurs d'investir afin d'augmenter leur aptitude de production, jusqu'au prochain cycle.
Il est temps de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 12 à 13 Millions de Tunisiens. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.
Dr. Jamel Tazarki
https://www.youtube.com/watch?v=n3Rzug1OWPU
La concurrence sur les marchés internationaux des industries à forte productivité rend plus pénible le problème des débouchés pour tous ceux qui ont négligé de se munir des mêmes armes, d'adopter une semblable organisation. Il faut qu'en Tunisie on ait une vision de plus en plus nette de ces difficultés et qu'on s'équipe pour donner à notre pays les moyens de résister à la concurrence étrangère.
Peuple de la Tunisie, je vous conseille d'essayer autant que possible de mettre en évidence des moyens afin d'améliorer notre productivité. Peuple de la Tunisie, je vous prie d'agir, de réagir, de faire, de résoudre, de construire, de comprendre. Oui, de résoudre les problèmes qui bloquent l'amélioration de notre productivité et d'utiliser des paramètres pour mener à bien une finalité.
Il est temps de se débarrasser des jugements illusoires et des idées banales que l'on traine depuis des décennies. La connerie est l'impuissance, l'impossibilité, le manque d'inertie, et l'inaptitude de penser autrement et différemment afin de résoudre nos problèmes socio-économiques. Apprenons à accepter la pensée divergente et l'inhabituelle. Ayons un goût pour la complexité et la capacité à imaginer des mondes alternatifs, de nouvelles perspectives et d'autres logiques.
Apprenons à tirer des conclusions de notre échec socio-économique des dernières années. On ne peut plus se permettre de persévérer dans notre comportement, et de garder cette attitude fanatique dans une conviction constante qui nous met complètement à l'écart des faits.
La même attitude est chez certains de nos technocrates qui ont voulu appliquer ou mettre au point des règles inapplicables ou totalement imperméables à la situation concrète de notre pays et ils insistent qu'ils tiennent toute la vérité.
Il est temps de savoir tirer des leçons de l'expérience passée afin de s'adapter au monde, afin d'adapter la théorie à la pratique, et inversement.
La persistance dans la maladresse et la gaffe est une marque du fanatisme et de l'intransigeance qui, loin de tirer des leçons de la réalité, reste éperdument attaché à des principes, à une théorie que les faits contredisent manifestement. Il y a ici une impossibilité à rendre la théorie adéquate au réel. La certitude de détenir la vérité exclut toute possibilité d'infirmation et de démenti, quand bien même celle-ci serait vérifiée. Pour certains, il n'y a pas de conditionnel, mais juste une certitude.
Dr. Jamel Tazarki
un investisseur avisé sera bien perçu .... s'il crée ce genre de marché solidaire ... du producteur aux consommateurs .... les producteurs vendent directement leur production sur ces marchés ... ils se bousculeront pour étaler leur production ... les autres marchés finiront par mettre la clef sous la porte .... et les véreux renvoyés dans leur 6 mètres .... C'est une Révolution économique .... les intermédiaires se recyclent .... HC

