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Nouri Lajmi réplique à Naoufel Ouertani : La bonne foi de la HAICA n'est pas à prouver (audios)

Nouri Lajmi est revenu aujourd’hui lundi 19 janvier 2015, sur Jawhara Fm, sur la décision d’interruption de l’émission de Naoufel Ouertani, diffusée sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, à cause de « dépassements » relevés par la HAICA.
Le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle a souhaité expliquer que la décision a été prise sur la base d’un spot publié sur le site web et les pages liées à la chaîne « qui font partie du champ d’action de la HAICA ». Le président de la HAICA a récisé que les dépassements en question enfreignent l’article 2 de la loi fondamentale n°53, relative à la justice transitionnelle.
Alors que Naoufel Ouertani a déclaré, plus tôt dans la même émission radiophonique, qu’il était lui-même ainsi que la chaîne Al Hiwar Ettounsi visés par cette décision et qu’il jugeait « illégale » la décision de la HAICA, M. Lajmi l’a appelé à retirer ses propos. « La bonne foi de la HAICA n’est pas à prouver […] le fait que Naoufel Ouertani minimise la gravité du contenu du spot prouve une méconnaissance des textes de loi et est dangereux », a-t-il dit en pointant du doigt « un problème d’appréciation ». Il ajoute, par ailleurs, que l’absence de Naoufel Ouertani à la convocation qui lui a été adressée n’interrompra pas les procédures légales qui suivront quand même leurs cours.
Naoufel Ouertani avait, quant à lui, déclaré que la HAICA n’avait pas le droit d’interrompre la diffusion d’une émission mais que l’instance avait un rôle purement régulateur. Le journaliste a aussi estimé que l’interview ne contenait aucun aveu de torture et que l’instance s’est basée, dans sa décision, sur les questions posées et non sur les réponses formulées dans le spot. Un spot qui, selon ses dires, ne représente que 1% du contenu de l’émission.
Rappelons que cette décision de la HAICA concerne une interview entre Naoufel Ouertani et le cadre sécuritaire Kamel M’raïhi, alias Chakif, qui devait être diffusée samedi dernier dans le cadre de l’émission "Labess".
Naoufel Ouertani
A lire également :
Naoufel Ouertani: La décision du ministère public constitue une violation de la liberté de la presse
La HAICA convoque Naoufel Ouertani à cause du contenu de son émission
Le ministère public interdit la diffusion de Labess
Le tortionnaire invité de Labess suspendu de ses fonctions au sein du ministère de l’Intérieur
Le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle a souhaité expliquer que la décision a été prise sur la base d’un spot publié sur le site web et les pages liées à la chaîne « qui font partie du champ d’action de la HAICA ». Le président de la HAICA a récisé que les dépassements en question enfreignent l’article 2 de la loi fondamentale n°53, relative à la justice transitionnelle.
Alors que Naoufel Ouertani a déclaré, plus tôt dans la même émission radiophonique, qu’il était lui-même ainsi que la chaîne Al Hiwar Ettounsi visés par cette décision et qu’il jugeait « illégale » la décision de la HAICA, M. Lajmi l’a appelé à retirer ses propos. « La bonne foi de la HAICA n’est pas à prouver […] le fait que Naoufel Ouertani minimise la gravité du contenu du spot prouve une méconnaissance des textes de loi et est dangereux », a-t-il dit en pointant du doigt « un problème d’appréciation ». Il ajoute, par ailleurs, que l’absence de Naoufel Ouertani à la convocation qui lui a été adressée n’interrompra pas les procédures légales qui suivront quand même leurs cours.
Naoufel Ouertani avait, quant à lui, déclaré que la HAICA n’avait pas le droit d’interrompre la diffusion d’une émission mais que l’instance avait un rôle purement régulateur. Le journaliste a aussi estimé que l’interview ne contenait aucun aveu de torture et que l’instance s’est basée, dans sa décision, sur les questions posées et non sur les réponses formulées dans le spot. Un spot qui, selon ses dires, ne représente que 1% du contenu de l’émission.
Rappelons que cette décision de la HAICA concerne une interview entre Naoufel Ouertani et le cadre sécuritaire Kamel M’raïhi, alias Chakif, qui devait être diffusée samedi dernier dans le cadre de l’émission "Labess".
S.T.
Nouri Lajmi
Naoufel Ouertani
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Naoufel Ouertani: La décision du ministère public constitue une violation de la liberté de la presse
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Le ministère public interdit la diffusion de Labess
Le tortionnaire invité de Labess suspendu de ses fonctions au sein du ministère de l’Intérieur
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Commentaires (3)
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Un Establishment terrorisé par son passé
Sidi Teta
| 19-01-2015 17:09
Lajmi est clairement sous influence .Il y a beau jeu de réquisitionner les textes de loi quand cela arrange le pouvoir politique.
Il est clair que la vérité concernant l'ampleur de la torture et des malversations pratiquées sous les deux dictatures précédentes fait peur à tout le monde
Des carrières, des fortunes et des respectabilités se sont construites moyennant quelques "services" rendus
Et c'est pour éviter de regarder dans le blanc des yeux le monstre de la police politique benaliste , avec laquelle ont collaboré tant d"honorables" citoyennes et citoyens , que tous ces pantins s'affairent
Vainement, car le croque-mitaine de leur passé de déshonneur rejaillira , tôt ou tard
Il est clair que la vérité concernant l'ampleur de la torture et des malversations pratiquées sous les deux dictatures précédentes fait peur à tout le monde
Des carrières, des fortunes et des respectabilités se sont construites moyennant quelques "services" rendus
Et c'est pour éviter de regarder dans le blanc des yeux le monstre de la police politique benaliste , avec laquelle ont collaboré tant d"honorables" citoyennes et citoyens , que tous ces pantins s'affairent
Vainement, car le croque-mitaine de leur passé de déshonneur rejaillira , tôt ou tard
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