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Hamma Hammami réussit sa prestation préélectorale sur Nessma Tv (vidéo)

Dans le cadre de la série lancée depuis le démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle, Nessma TV a eu pour invité de « Rencontre spéciale », ce soir du mercredi 5 novembre 2014, Hamma Hammami candidat du Front populaire à l’élection présidentielle qui a eu à répondre aux questions de Myriam Belkadi.
La prestation de Hammami a été, à la fois, bien préparée et sincère, rationnelle et émotive en traitant des différents volets touchant à son passé de militant, au programme de son parti, à sa vision de la prochaine étape et à sa conception quant à son futur rôle en tant que président de la République au cas où il serait élu à la magistrature suprême.
Hamma Hammami estime que le Front populaire constitue la véritable troisième force politique du pays après Nidaa et Ennahdha, car le 3ème classé aux législatives, en l’occurrence l’UPL de Slim Riahi, reste selon lui un phénomène éphémère comme cela a été le cas pour Al Aridha lors du scrutin de 2011.
Quant aux éventuelles alliances d’Al Jabha, notamment avec Nidaa Tounes, M. Hammami a affirmé qu’il est encore tôt pour en parler tout en précisant que toute alliance sera faite sur la base d’un minimum de programmes et de projets à réaliser en commun dans les différents domaines économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, etc.
Hamma Hammami a eu le tact de ne s’attaquer à aucun parti ou à aucune tendance, sauf, d’une manière subtile à l’Islam politique. « Chacun est libre de pratiquer ses croyances et son culte, mais il n’est pas question d’en faire un motif de surenchères », selon ses propres termes avant de rassurer qu’il n’a jamais été contre la religion ou athée comme tentent de le faire propager certains.
D’autre part, il a tenu à rassurer les Tunisiennes et les Tunisiens qu’il n’avait nullement l’intention, comme tentent de le faire croire certains de ses détracteurs, de procéder à une nationalisation des grandes entreprises ou à opter pour des actions de vengeance et de règlements de comptes.
Concernant les prérogatives du président de la République, le chef du Front populaire estime qu'elles sont claires et importantes et rappelle que le président devra être celui de tous les Tunisiens et, ainsi, veiller à unifier tous les citoyens.
Et comme BCE, il a affirmé qu’il n’habitera pas au Palais de Carthage s’il est élu, qu’il se contentera d’un salaire minimum car il préfère poursuivre sa vie simple avec sa femme et ses trois filles, ce qu’il a récolté de plus précieux dans sa vie. Trois filles qu’il compare à trois « fleurs » et qui aiment bien leur vie dans leur appartement près de leurs amies.
Hamma Hammami ne pouvait conclure sans parler de son épouse Radhia Nasraoui qui sera « le plus farouche des garde-fous au cas où il déraperait en matière de libertés et de droits de l’Homme », selon ses propos.
Le leader du Front populaire a tenu, ce soir, un discours d’une limpidité et d’une logique que les communicateurs les plus chevronnés lui envieraient. Eloquent, pertinent, passionné, ferme et sobre... Une prestation digne d’un vrai homme d’Etat.
La prestation de Hammami a été, à la fois, bien préparée et sincère, rationnelle et émotive en traitant des différents volets touchant à son passé de militant, au programme de son parti, à sa vision de la prochaine étape et à sa conception quant à son futur rôle en tant que président de la République au cas où il serait élu à la magistrature suprême.
Hamma Hammami estime que le Front populaire constitue la véritable troisième force politique du pays après Nidaa et Ennahdha, car le 3ème classé aux législatives, en l’occurrence l’UPL de Slim Riahi, reste selon lui un phénomène éphémère comme cela a été le cas pour Al Aridha lors du scrutin de 2011.
Quant aux éventuelles alliances d’Al Jabha, notamment avec Nidaa Tounes, M. Hammami a affirmé qu’il est encore tôt pour en parler tout en précisant que toute alliance sera faite sur la base d’un minimum de programmes et de projets à réaliser en commun dans les différents domaines économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, etc.
Hamma Hammami a eu le tact de ne s’attaquer à aucun parti ou à aucune tendance, sauf, d’une manière subtile à l’Islam politique. « Chacun est libre de pratiquer ses croyances et son culte, mais il n’est pas question d’en faire un motif de surenchères », selon ses propres termes avant de rassurer qu’il n’a jamais été contre la religion ou athée comme tentent de le faire propager certains.
D’autre part, il a tenu à rassurer les Tunisiennes et les Tunisiens qu’il n’avait nullement l’intention, comme tentent de le faire croire certains de ses détracteurs, de procéder à une nationalisation des grandes entreprises ou à opter pour des actions de vengeance et de règlements de comptes.
Concernant les prérogatives du président de la République, le chef du Front populaire estime qu'elles sont claires et importantes et rappelle que le président devra être celui de tous les Tunisiens et, ainsi, veiller à unifier tous les citoyens.
Et comme BCE, il a affirmé qu’il n’habitera pas au Palais de Carthage s’il est élu, qu’il se contentera d’un salaire minimum car il préfère poursuivre sa vie simple avec sa femme et ses trois filles, ce qu’il a récolté de plus précieux dans sa vie. Trois filles qu’il compare à trois « fleurs » et qui aiment bien leur vie dans leur appartement près de leurs amies.
Hamma Hammami ne pouvait conclure sans parler de son épouse Radhia Nasraoui qui sera « le plus farouche des garde-fous au cas où il déraperait en matière de libertés et de droits de l’Homme », selon ses propos.
Le leader du Front populaire a tenu, ce soir, un discours d’une limpidité et d’une logique que les communicateurs les plus chevronnés lui envieraient. Eloquent, pertinent, passionné, ferme et sobre... Une prestation digne d’un vrai homme d’Etat.
Sarra HLAOUI
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