En réponse à la lettre d’avertissement publiée dans l'édition du 10 juillet 2014 dans le journal Assabah et adressée par la présidence du gouvernement suite à des « infractions commises lors de son congrès » sous le thème « l’instauration du Califat et le déracinement de la colonisation », le porte-parole du parti Ettahrir, Ridha Belhaj a qualifié, au micro de radio Mosaique FM, jeudi 10 juillet 2014, d’illégal, l’ultimatum que la présidence du gouvernement lui a lancé. « Ce gouvernement n’est pas habilité pour parler du parti. Sa réaction concrétisée par une lettre d’avertissement à notre encontre n’est que l’expression de l’échec de l’inscription aux prochaines élections », précise Ridha Belhaj.

Le porte-parole du parti Ettahrir a dénoncé l’action de la présidence du gouvernement, lui rappelant que le parti n’a pas changé de politique ni de vision, et qu’il considère le contenu de la lettre d’avertissement comme « clownesque ». Il a ajouté que le parti envisage de porter plainte d’urgence contre la présidence du gouvernement et qu’il y aura, de même, une réponse d’ordre politique. « Nous n’avons rien à cacher et nous ne craignons rien ni personne, nous savons très bien quel parti politique se cache derrière l’action du gouvernement et nous n’allons pas nous taire », tance Ridha Belhaj.