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Interrogatoire marathon d'Ahmed Chabir à la cour d'appel militaire de Tunis

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Une séance d’audition-marathon s’est déroulée, aujourd’hui, jeudi 23 janvier 2014 à la Cour d’Appel militaire de Tunis, avec l’interrogatoire d’Ahmed Chabir, directeur général des services de renseignements militaires durant et après les événements de la révolution.
Cinq heures durant, Ahmed Chabir a été interrogé par le ministère public de ladite Cour sur plusieurs points dont notamment ses affirmations télévisées à propos de l’infiltration des services de sécurité par des parties étrangères et de l’absence d’ordre de la part de Ben Ali pour tirer sur les manifestants.
Concernant le premier point portant sur l’infiltration des services sécuritaires tunisiens, il a précisé qu’il parlait de déductions personnelles et non pas de données concrètes et tangibles.
Pour ce qui est de l’absence d’ordre de tirer sur la foule, le ministère public s'est adressé au président du tribunal en disant : "L'information de M. Chabir provient de la lettre de Ben Ali, envoyée par son avocat, Me Akram Azoury, et publiée par Business News". Et au général Chabir d’ajouter qu'il "n'avait rien déclaré de nouveau".
D’autre part, le général Chabir a été interrogé sur son passage à la tête de la Direction générale de sûreté, du 1er février au 3 mars 2011et qui a été marqué par la mort de cinq personnes devant le ministère de l’Intérieur. Pressé de questions, il a indiqué qu’il n’a pas donné l’ordre de tirer et qu’il n’a pas, non plus, décidé l’ouverture d’une enquête.
Ceci a fait dire aux avocats de la défense qu’il se trouve, alors, dans le même cas que Adel Tiouiri qui « n’a pas donné d’ordre pour tirer et n’a pas ouvert d’enquête sur les incidents meurtriers survenus du temps où il était directeur général de la sûreté ».
L’audition, qui doit se poursuivre durant cet après-midi, s’annonce mouvementée.
A lire également : Me Azoury : « Ben Ali a donné l’ordre de ne pas tirer sur les manifestants »
Cinq heures durant, Ahmed Chabir a été interrogé par le ministère public de ladite Cour sur plusieurs points dont notamment ses affirmations télévisées à propos de l’infiltration des services de sécurité par des parties étrangères et de l’absence d’ordre de la part de Ben Ali pour tirer sur les manifestants.
Concernant le premier point portant sur l’infiltration des services sécuritaires tunisiens, il a précisé qu’il parlait de déductions personnelles et non pas de données concrètes et tangibles.
Pour ce qui est de l’absence d’ordre de tirer sur la foule, le ministère public s'est adressé au président du tribunal en disant : "L'information de M. Chabir provient de la lettre de Ben Ali, envoyée par son avocat, Me Akram Azoury, et publiée par Business News". Et au général Chabir d’ajouter qu'il "n'avait rien déclaré de nouveau".
D’autre part, le général Chabir a été interrogé sur son passage à la tête de la Direction générale de sûreté, du 1er février au 3 mars 2011et qui a été marqué par la mort de cinq personnes devant le ministère de l’Intérieur. Pressé de questions, il a indiqué qu’il n’a pas donné l’ordre de tirer et qu’il n’a pas, non plus, décidé l’ouverture d’une enquête.
Ceci a fait dire aux avocats de la défense qu’il se trouve, alors, dans le même cas que Adel Tiouiri qui « n’a pas donné d’ordre pour tirer et n’a pas ouvert d’enquête sur les incidents meurtriers survenus du temps où il était directeur général de la sûreté ».
L’audition, qui doit se poursuivre durant cet après-midi, s’annonce mouvementée.
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M.G
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