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Azed Badi clashe sa sœur Sihem, ministre de la Femme à l'ANC (vidéo)
10/01/2013 | 1
min
Azed Badi clashe sa sœur Sihem, ministre de la Femme à l'ANC (vidéo)
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Au cours de la plénière matinale à l’Assemblée nationale constituante aujourd’hui jeudi 10 janvier 2013, le député du parti Wafa, Azed Badi a pris la parole face à la ministre de la Femme Sihem Badi qui se trouve être sa sœur.

Dans son intervention, Azed Badi n'a pas mâché ses mots pour dire à la ministre toute son indignation vis-à-vis de sa passivité en tant qu’autorité gouvernementale dans les affaires concernant la femme tunisienne et l’enfant.
En effet, le député a rappelé à Sihem Badi qu’elle oublie ou fait semblant d’oublier la situation de la femme, notamment dans les régions intérieures en prenant pour exemple la région de Tozeur. Il a, en fait, espéré trouver une réponse plausible et pertinente bien loin du discours populiste qui ferait augure de la campagne pour les prochaines élections.
Azed Badi souligne, en outre, que l’association de développement pour les femmes du Djerid dont le but est d’aider les habitantes de la région à profiter d’une formation qui leur permettra d’accéder à l’emploi, a contacté le ministère de la Femme en vue d’avoir son appui pour ce projet depuis cinq mois, mais cette demande est restée lettre morte. Cela a été de même dans le cas de l’association des femmes célibataires, ainsi que celle des enfants handicapés sans soutien, et d’autres associations. « Votre ministère demeure sourd muet face à ce genre de revendications et vous madame la ministre, vous vous contentez de vous balader et de vous prendre en photo et de dire à ces gens de « boire de la mer », déclare le député.
Il ajoute qu’il est grand temps de demander à la ministre des réponses face à l’ensemble de ces revendications après qu’elle ait fermé la porte au nez de ces associations. Enfin, Azed Badi a posé une dernière question qui concerne la mort suspecte de Meherzia Ben Saâd, la femme du salafiste tuée à Douar Hicher.

Et au député de clore son intervention en soulignant : « je n’attends pas de réponse de votre part madame la ministre et je suis désolé de gaspiller votre temps, il est possible qu’un nouveau voyage vous attend et qu’il serait plus important que toutes ces revendications. »
Na. B

10/01/2013 | 1
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