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Tunisie - Le gouvernement appelle l'UGTT à revenir sur la grève générale

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Le gouvernement a appelé la direction de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) «à la raison, afin d’éviter les tensions dans le pays et l’a exhorté à revenir sur sa décision de lancer une grève générale pour laisser place au dialogue».
Cet appel émane d’un Conseil ministériel réuni, jeudi 6 décembre 2012, sous la présidence du chef du gouvernement Hamadi Jebali et consacré à l’examen de la situation dans le pays après la décision de la commission administrative de l’UGTT d’observer une grève générale dans tout le pays, le 13 décembre courant.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, le gouvernement met en garde contre «les retombées négatives de cette décision en cette conjoncture délicate que traverse le pays».
Le gouvernement s’étonne «des tentatives de certains de l’impliquer dans les récents incidents», survenus devant le siège de l’UGTT, estimant que «seule la justice est habilitée à déterminer les responsabilités», réitérant son refus catégorique de toutes agressions à l’encontre des locaux d’organisations, de partis ou de structures de la société civile et son souci d’assurer la sécurité des personnes et des biens publics et privés.
Dans son communiqué, le gouvernement insiste sur le rôle historique de l’union en tant qu’«organisation nationale ayant contribué à la lutte nationale et démocratique et en tant que partenaire dans le développement, la paix sociale et le parachèvement des acquis de la révolution», soulignant «le danger que représente le recours à la grève générale» qu’il qualifie de «décision disproportionnée».
Le même communiqué indique que le gouvernement, qui «commémore le 60ème anniversaire du martyre du leader syndical Farhat Hached comme étant le symbole du militantisme, pour tous les tunisiens» n’a épargné aucun effort pour consolider les attributs de la paix sociale et améliorer la situation des travailleurs à travers la signature de plusieurs conventions dont la dernière a été conclue le jour des incidents, lit-on dans le communiqué.
Notons que Houcine Abbassi avait déclaré, jeudi soir au terme de sa rencontre avec le président de la République, Moncef Marzouki : «Nous n’avons aucune intention de revenir sur cette décision de grève générale pour le jeudi 13 décembre».
L’entrevue a porté selon M. Abassi sur la situation délicate que connaît le pays au niveau politique et socio-économique, précisant ne pas avoir abordé avec le président de la République la question de la grève, en réponse à l’interrogation du journaliste de la TAP.
La crise actuelle est provoquée par des parties qui cherchent à imposer leurs idées et orientations à l’Union par la force, a-t-il déploré.
Cet appel émane d’un Conseil ministériel réuni, jeudi 6 décembre 2012, sous la présidence du chef du gouvernement Hamadi Jebali et consacré à l’examen de la situation dans le pays après la décision de la commission administrative de l’UGTT d’observer une grève générale dans tout le pays, le 13 décembre courant.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, le gouvernement met en garde contre «les retombées négatives de cette décision en cette conjoncture délicate que traverse le pays».
Le gouvernement s’étonne «des tentatives de certains de l’impliquer dans les récents incidents», survenus devant le siège de l’UGTT, estimant que «seule la justice est habilitée à déterminer les responsabilités», réitérant son refus catégorique de toutes agressions à l’encontre des locaux d’organisations, de partis ou de structures de la société civile et son souci d’assurer la sécurité des personnes et des biens publics et privés.
Dans son communiqué, le gouvernement insiste sur le rôle historique de l’union en tant qu’«organisation nationale ayant contribué à la lutte nationale et démocratique et en tant que partenaire dans le développement, la paix sociale et le parachèvement des acquis de la révolution», soulignant «le danger que représente le recours à la grève générale» qu’il qualifie de «décision disproportionnée».
Le même communiqué indique que le gouvernement, qui «commémore le 60ème anniversaire du martyre du leader syndical Farhat Hached comme étant le symbole du militantisme, pour tous les tunisiens» n’a épargné aucun effort pour consolider les attributs de la paix sociale et améliorer la situation des travailleurs à travers la signature de plusieurs conventions dont la dernière a été conclue le jour des incidents, lit-on dans le communiqué.
Notons que Houcine Abbassi avait déclaré, jeudi soir au terme de sa rencontre avec le président de la République, Moncef Marzouki : «Nous n’avons aucune intention de revenir sur cette décision de grève générale pour le jeudi 13 décembre».
L’entrevue a porté selon M. Abassi sur la situation délicate que connaît le pays au niveau politique et socio-économique, précisant ne pas avoir abordé avec le président de la République la question de la grève, en réponse à l’interrogation du journaliste de la TAP.
La crise actuelle est provoquée par des parties qui cherchent à imposer leurs idées et orientations à l’Union par la force, a-t-il déploré.
D’après TAP
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