Dans une déclaration à Mosaïque Fm, aujourd’hui, mardi 24 juillet 2012, Abdeljelil Dhahri, secrétaire général du syndicat de la santé publique affirme avoir été « arrêté par les forces de l’ordre » qui l’ont agressé verbalement.
Aux environs de 13h40, et alors qu’il était devant son domicile en train de monter dans sa voiture de fonction, des policiers en tenues civiles et dans une voiture de type ISUZU ont fait irruption dans son véhicule et lui ont demandé de les suivre au poste de la police de la circulation sous prétexte que « le procureur de la République le demandait » et ce « au vu de son épouse et de ses enfants », selon ses déclarations.
Quand il est arrivé au poste de police, les agents lui ont annoncé que le ministre de la Santé publique a demandé son arrestation avec sa voiture de fonction. M Dhahri a tenu à rappeler aux agents de police les « décisions du Tribunal administratif relatives à sa réintégration dans ses fonctions, suite à son limogeage par le ministère de la Santé de son poste de secrétaire général du syndicat de la santé publique ». Dispositions auxquelles le ministre de la Santé a refusé de se soumettre ». Et d’ajouter qu’il a condamné « les agressions perpétrées contre des collègues ainsi que les nominations de membres nahdhaouis dans des postes du ministère de la Santé ».
Abdeljelil Dhahri entame actuellement un sit-in au siège de la police de la circulation condamnant les agissements « qui rappellent des pratiques dictatoriales de Pinochet et qui sont dignes d’une république bananière », selon ses dires. Il appelle le ministre de l’Intérieur et celui de la Santé publique à assumer leurs responsabilités dans cet incident.