Mohamed Messaoudi, menacé d’expulsion du Qatar, refuse de porter plainte contre Sakher El Materi, gendre de l’ancien président, avec lequel il a eu une altercation musclée, quelques jours auparavant, et appelle à la responsabilité du gouvernement qui devra, selon lui, intenter cette action en justice.

S’exprimant sur les ondes de Mosaïque Fm, aujourd’hui mercredi 20 juin, Mohamed Messaoudi affirme avoir été, hier mardi 19 juin, contacté par Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères tunisien, qui lui a recommandé de joindre l’ambassade de Tunisie au Qatar et de porter plainte contre Sakher El Mater « afin de ne pas risquer d’être expulsé de l’Emirat ».
Une procédure qui étonne Mohamed Messaoudi qui assure « ne pas être en mesure d’intenter une action en justice à l’encontre de Sakher El Materi, à l’heure où le gouvernement tunisien a déposé de nombreuses plaintes, sans succès ». « Comment voulez-vous que ma plainte soit acceptée ? », s’indigne-t-il. Il s’agirait, selon lui, de la responsabilité du gouvernement.
Mohamed Messaoudi déclare également que l’immunité diplomatique, assurée par l’ambassade, n’est pas un privilège mais un droit et que tout ce qu’il souhaiterait actuellement était de reprendre son travail. Il affirme être actuellement « caché » chez un ami et refuser tout contact avec l’Emirat du Qatar.

Selon Mohamed Messaoudi, les procédures proposées par l’ambassade seraient « louches » et une affaire intentée contre Sakher El Materi se solderait par un échec certain. « Sakher El Materi représente une menace pour tout Tunisien résidant au Qatar », affirme-t-il.

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