Le ministère de l’Intérieur a expliqué, dans un communiqué rendu public mercredi 13 juin 2012, les circonstances du décès de Fehmi El Aouini, le jeune homme de 22 ans mort, mardi, des suites de ses blessures occasionnées lors des affrontements entre forces de l'ordre et salafistes à Sousse (lire notre article à ce sujet).

Selon les résultats préliminaires de l’enquête, le jeune homme a été tué par le ricochet d’une balle, indique le communiqué. Le ministère précise que le poste de police en question a suivi les procédures légales en vigueur, en avertissant verbalement les agresseurs, puis en utilisant du gaz lacrymogène.
Et devant le nombre important des assaillants, les agents ont dû recourir à des tirs de sommation dirigés vers le ciel et vers le sol, pour les disperser.

En outre, Le ministère de l’Intérieur, tout en insistant sur l’application des lois et des dispositions en vigueur, fait porter à chaque attaquant d’institutions de souveraineté, d’agents des forces de l’ordre ou de citoyens, la responsabilité de ses actes. Il appelle tout le monde à être responsable et à respecter la loi.

Rappelons que selon le directeur de l’hôpital Farhat Hached à Sousse, la victime a reçu deux balles dans la tête, avant d’être transférée à l’hôpital dans un état critique.