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Ahmed Néjb Chebbi devant les jeunes dirigeants : Il n'y a aucune alternative à l'économie libérale !
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Le Centre des Jeunes Dirigeants a invité samedi 16 avril Ahmed Néjib Chebbi, leader du Parti démocrate progressiste (PDP), à un petit-déjeuner débat devant un grand parterre de jeunes chefs d’entreprises.
Dans un français parisien parfait, au début, puis dans un arabe dialectal accessible, Ahmed Néjib Chebbi a exposé les grandes lignes de sa vision et du programme économique de son parti.
Il a rappelé la conjoncture décisive par laquelle passe la Tunisie et par les prochaines échéances pré et post-24 juillet. La Constitution sera la dernière mission de la Constituante, rappelle-t-il, puisque sa première mission consiste à nommer un gouvernement pour une durée qui reste indéterminée. Durant cette période, qu’il espère ne pas dépasser six mois, il s’agira de rendre confiance aux investisseurs et de remettre l’économie sur pieds.
Sur la vision économique de son parti, Ahmed Néjib Chebbi a indiqué que la Tunisie a fonctionné au cours des 50 dernières années sur un modèle basé sur l’économie de marché et le libéralisme et ne pense qu’il y ait une autre alternative à ce modèle.
Pour lui, l’Etat doit s’occuper de l’infrastructure, de la santé, de l’implantation d’institutions hospitalières dans les régions reculées, du développement régional, de la culture, du tourisme… A propos des régions, M. Chebbi indique clairement qu’il est impératif de décentraliser le pouvoir et de donner de l’autonomie aux régions puisque l’Etat ne peut pas être un soleil brillant sur tout le pays.
Ce qu’il faudrait, donc, c’est des conseils régionaux élus par le peuple.
L’Etat n’a pas à se substituer aux entreprises, mais à les accompagner à travers l’appareil fiscal, l’aide à la création d’emplois, l’encouragement à la création d’entreprises…
Si Ahmed Néjib Chebbi prône le libéralisme, il est contre le libéralisme sauvage toutefois et attire l’attention sur le protectionnisme observé, ces derniers temps, par de grands pays libéraux.
Il faut une dose de social et, en conclusion dit-il, la Tunisie doit être gouvernée au centre et réguler les distorsions.
Les propos d’Ahmed Néjib Chebbi, fond et forme, avaient de quoi séduire les nombreux hommes d’affaires présents. Faut-il s’en méfier ? Faut-il se rappeler des articles « gauchistes » d’El Maoukif où l’on dénonçait farouchement le libéralisme ?
Ahmed Néjib Chebbi, en fin politicien et vieux renard de la politique, sait anticiper les critiques. Avant même qu’on lui pose la question, il répond : « En politique, on doit s’adapter. » Il citera Darwin : « S’adapter ou périr ». Tout est dit !
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