Grandes révélations de Mustafa Sani Sener, président du directoire du holding TAV Airport, propriétaire de la société TAV Tunisie et de l’aéroport d’Enfidha.
M. Sener a rencontré, cette semaine à Berlin, notre confrère Hédi Hamdi, du journal en ligne Destination Tunisie, et lui a expliqué les raisons du blocage de l’aéroport tunisien, les pressions de la famille Ben Ali qui aurait voulu entrer (gratuitement) dans le capital de TAV Tunisie et le boycott de son aéroport par quelques compagnies aériennes.
Parce que TAV a refusé de céder au chantage, tout a été mis en œuvre pour empêcher l’aéroport de prendre son envol correctement, à commencer par son inauguration, précise le journal tunisien spécialisé dans le tourisme et le transport aérien.
« Nous avions voulu inaugurer officiellement l’aéroport pour l’annoncer au monde, déclare Mustafa Sani Sener. L’ambassade de Turquie en Tunisie avait même informé les autorités que Abdullah Gül, le président de la République turque, était disposé à venir couper le ruban avec son homologue tunisien, mais aucune réponse n’a été rendue » a regretté le patron de TAV Holding. Pour ne pas arranger la situation, Tunisair n’y ouvre aucune ligne régulière et Nouvelair (à l’époque contrôlée par Belhassen Trabelsi), a refusé d’utiliser la plate-forme.

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