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Tunisie- Trois spots publicitaires censurés pour affirmations trompeuses
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La direction de la qualité et de la protection du consommateur, une structure relevant du ministère du Commerce et de l’Artisanat, ne chôme pas. Les saisies et la destruction des produits affichant des « symptômes » de défectuosité, ce sont son pain quotidien. Seulement, ce qui échappe à l’ordinaire, c’est ce que nous a annoncé Elyes Ben Ameur, directeur de la qualité et de la protection du consommateur, lors d’une conférence de presse tenue samedi 21 août 2010, au siège du ministère, concernant la censure de trois spots publicitaires, toutes causes confondues.
Parmi les spots « condamnés », figure au moins, croit-on savoir, un spot de la marque de yaourts « Délice », celui où l'on affirme que manger un certain nombre de pots de yaourts peut remplacer plusieurs fruits et légumes. La direction a jugé que les affirmations des spots censurés en question ne sont pas étayées, voire « trompeuses».
Par ailleurs, pour ce premier tiers du mois saint, les agents de la direction de la qualité ont abattu du travail plus qu’un service d’urgence. Les visites sur terrain ont touché les unités de transformation des produits laitiers et agroalimentaires, les lieux de stockage, les grossistes, les boulangeries, les magasins et les grandes surfaces, les points de vente du lait et ses dérivés, les différents marchés (légumes, fruits, viandes, poissons) et autres.
Au bout de quelque 1284 visites de contrôle, dont 655 pour la région du Grand Tunis, ils ont saisie 40 tonnes des légumineuses et de fruits et 39 tonnes de produits divers (fruits secs, fromages, eaux minérales, essence,…). Les causes sont variées : conservation des produits, étiquetage, origine du produit, les balances détenues par les commerçants.
Selon M. Ben Ameur, tout produit qui ne répond pas aux réglementations techniques, est saisi et détruit dans les décharges publiques. Les amendes pour les contrevenants peuvent atteindre les 50 mille dinars et la fermeture des locaux. De Même, dans certains cas de figure, ces contraventions peuvent donner lieu a des peines d’emprisonnement ferme avec la mise sous contrôle du produit pour une durée pouvant atteindre les 3 mois.
Une remarque de taille s’impose. Pour mener à bien ces questions liées au contrôle de la qualité, à la répression des fraudes et, d’une façon générale, à la protection de la santé et de la sécurité du consommateur, la direction chargée de ces tâches souffre d’un manque flagrant d’effectif. Avec seulement 90 agents de contrôles dispatchés sur toutes les régions du pays, il y a toujours du pain sur la planche. Ces équipes mobilisées par leur direction et sollicitées depuis le début du mois de Ramadan pour faire avorter toute tentative malveillante de spéculation et d’infraction, ne peuvent mener à terme leurs actions avec un effectif aussi réduit et un manque de moyens matériels. D’après M. Ben Ameur, pour compenser ce manque, la direction compte coordonner avec d’autres structures à l’instar de l’Institut National de la Consommation et l’Organisation de la défense du consommateur (ODC) pour organiser des campagnes communes.
Parmi les spots « condamnés », figure au moins, croit-on savoir, un spot de la marque de yaourts « Délice », celui où l'on affirme que manger un certain nombre de pots de yaourts peut remplacer plusieurs fruits et légumes. La direction a jugé que les affirmations des spots censurés en question ne sont pas étayées, voire « trompeuses».
Par ailleurs, pour ce premier tiers du mois saint, les agents de la direction de la qualité ont abattu du travail plus qu’un service d’urgence. Les visites sur terrain ont touché les unités de transformation des produits laitiers et agroalimentaires, les lieux de stockage, les grossistes, les boulangeries, les magasins et les grandes surfaces, les points de vente du lait et ses dérivés, les différents marchés (légumes, fruits, viandes, poissons) et autres.
Au bout de quelque 1284 visites de contrôle, dont 655 pour la région du Grand Tunis, ils ont saisie 40 tonnes des légumineuses et de fruits et 39 tonnes de produits divers (fruits secs, fromages, eaux minérales, essence,…). Les causes sont variées : conservation des produits, étiquetage, origine du produit, les balances détenues par les commerçants.
Selon M. Ben Ameur, tout produit qui ne répond pas aux réglementations techniques, est saisi et détruit dans les décharges publiques. Les amendes pour les contrevenants peuvent atteindre les 50 mille dinars et la fermeture des locaux. De Même, dans certains cas de figure, ces contraventions peuvent donner lieu a des peines d’emprisonnement ferme avec la mise sous contrôle du produit pour une durée pouvant atteindre les 3 mois.
Une remarque de taille s’impose. Pour mener à bien ces questions liées au contrôle de la qualité, à la répression des fraudes et, d’une façon générale, à la protection de la santé et de la sécurité du consommateur, la direction chargée de ces tâches souffre d’un manque flagrant d’effectif. Avec seulement 90 agents de contrôles dispatchés sur toutes les régions du pays, il y a toujours du pain sur la planche. Ces équipes mobilisées par leur direction et sollicitées depuis le début du mois de Ramadan pour faire avorter toute tentative malveillante de spéculation et d’infraction, ne peuvent mener à terme leurs actions avec un effectif aussi réduit et un manque de moyens matériels. D’après M. Ben Ameur, pour compenser ce manque, la direction compte coordonner avec d’autres structures à l’instar de l’Institut National de la Consommation et l’Organisation de la défense du consommateur (ODC) pour organiser des campagnes communes.
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