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Le géant indien NMDC se retire du projet tunisien de Sra Ouertane
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D’après le quotidien indien Business Line, le consortium dirigé par Rashtriya Chemicals Fertilizers Ltd (RCF) vient d’annoncer l’annulation de sa participation dans l’appel d’offres international pour l’exploitation d’une mine de phosphate de calcium minéral en Tunisie, plus connu sous le nom du Projet Sra-Ouertane.
Le consortium, basé à Hyderabad et composé de NMDC (compagnie nationale de développement minier) et RFC, devrait avancer une proposition de 4 milliards de dollars. Il a choisi de se retirer du projet avant de soumettre l'offre, prévue le 30 septembre 2009.
La principale raison invoquée par le consortium était le risque élevé de l’investissement par rapport aux termes contractuels et conditions fixées par les autorités tunisiennes.
On rappelle que la compagnie minière indienne NMDC (compagnie nationale de développement minier) avait exprimé son intérêt pour l’appel d’offres lancé par les autorités tunisiennes. La compagnie avait même décidé d’envoyer une délégation pour prospecter la mine en question en partenariat avec la société indienne Rashtriya Chemicals and Fertilisers (RCF).
Rana Som, PDG de NMDC, a précisé, dans une interview accordée à Business Line, que le chef de file du consortium avait décidé de ne pas aller de l'avant avec le projet, étant donné le risque élevé de l'investissement.
Selon la même source, certaines des conditions fixées par les autorités tunisiennes ont représenté un handicap devant la poursuite du projet. Le consortium devrait assurer la collecte des fonds nécessaires au projet sans pour autant que les partenaires tunisiens assument le risque économique dans le cas d’une éventuelle perte. Des conditions qualifiées de décourageantes par les responsables indiens, bien que le montant à débloquer pour ce projet ait été révisé à la baisse, soit environ 2,5 milliards de dollars.
On rappelle que selon les termes de l’appel d’offres, l’Etat tunisien met une concession de 25 % du gisement de Sra Ouertane comprenant l’extraction et la flottation de 4 millions de tonnes de phosphate marchand par an ; la transformation d’un million de tonnes P2O5 par an sous forme d’acide phosphorique et engrais.
Le projet comprend également la création d’une société minière qui sera chargée de l’extraction et de la flottation du minerai et la création d’une société chimique qui sera chargée de la transformation.
Enfin, il s’agit d’assurer l’implantation des infrastructures requises : voie ferrée, site portuaire, adduction d’eau, alimentation électrique, décharge de phosphogypse, utilités et stockages.
L’investissement prévu par l’appel d’offres du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME est de l’ordre de trois milliards de dinars. Le partenariat souhaité par les autorités tunisiennes est que la partie tunisienne soit majoritaire dans la société minière et reste ouverte à toutes propositions concernant la participation dans la société chimique.
Le consortium, basé à Hyderabad et composé de NMDC (compagnie nationale de développement minier) et RFC, devrait avancer une proposition de 4 milliards de dollars. Il a choisi de se retirer du projet avant de soumettre l'offre, prévue le 30 septembre 2009.
La principale raison invoquée par le consortium était le risque élevé de l’investissement par rapport aux termes contractuels et conditions fixées par les autorités tunisiennes.
On rappelle que la compagnie minière indienne NMDC (compagnie nationale de développement minier) avait exprimé son intérêt pour l’appel d’offres lancé par les autorités tunisiennes. La compagnie avait même décidé d’envoyer une délégation pour prospecter la mine en question en partenariat avec la société indienne Rashtriya Chemicals and Fertilisers (RCF).
Rana Som, PDG de NMDC, a précisé, dans une interview accordée à Business Line, que le chef de file du consortium avait décidé de ne pas aller de l'avant avec le projet, étant donné le risque élevé de l'investissement.
Selon la même source, certaines des conditions fixées par les autorités tunisiennes ont représenté un handicap devant la poursuite du projet. Le consortium devrait assurer la collecte des fonds nécessaires au projet sans pour autant que les partenaires tunisiens assument le risque économique dans le cas d’une éventuelle perte. Des conditions qualifiées de décourageantes par les responsables indiens, bien que le montant à débloquer pour ce projet ait été révisé à la baisse, soit environ 2,5 milliards de dollars.
On rappelle que selon les termes de l’appel d’offres, l’Etat tunisien met une concession de 25 % du gisement de Sra Ouertane comprenant l’extraction et la flottation de 4 millions de tonnes de phosphate marchand par an ; la transformation d’un million de tonnes P2O5 par an sous forme d’acide phosphorique et engrais.
Le projet comprend également la création d’une société minière qui sera chargée de l’extraction et de la flottation du minerai et la création d’une société chimique qui sera chargée de la transformation.
Enfin, il s’agit d’assurer l’implantation des infrastructures requises : voie ferrée, site portuaire, adduction d’eau, alimentation électrique, décharge de phosphogypse, utilités et stockages.
L’investissement prévu par l’appel d’offres du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME est de l’ordre de trois milliards de dinars. Le partenariat souhaité par les autorités tunisiennes est que la partie tunisienne soit majoritaire dans la société minière et reste ouverte à toutes propositions concernant la participation dans la société chimique.
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