alexametrics
lundi 23 juin 2025
Heure de Tunis : 04:44
Chroniques
Le ministère de l'Intérieur s'invite dans la présidentielle
Par Nizar Bahloul
05/08/2024 | 15:59
7 min
Le ministère de l'Intérieur s'invite dans la présidentielle

 

La présidentielle 2024 ne ressemble à aucune autre de celles organisées après 2011. Aux élections précédentes, il y avait vraiment une fête électorale, il y avait des débats dans les cafés et sur les plateaux, on se moquait des uns et on adulait les autres, on rabaissait Zeïd et on idéalisait Omar. On scrutait les sondages et, le jour J, on attendait impatiemment les sondages « sortie des urnes ». Il y avait vraiment une ambiance électorale digne de n’importe quel autre pays démocratique. On n’avait rien à envier aux plus grands pays développés.

Et puis, il y avait Naziha (intégrité) et Chaffeffa (transparence) qui étaient sur toutes les langues. Elles étaient la preuve que les élections se déroulaient, selon les règles. Elles étaient la preuve que l’instance électorale et les pouvoirs publics jouaient le jeu démocratique et le respectaient au pied de la lettre.

La présidentielle 2024 est différente, bien différente. Point de débat, point de confrontation de programmes. Point de sondage, non plus, les instituts spécialisés ont préféré le chômage aux poursuites judiciaires. Le jour J, on le sait déjà, on n’aura pas de sondage « sortie des urnes » à 20 heures. Les médias, à quelques exceptions près, parlent de tout sauf des élections. Et quand ils en parlent, c’est en choisissant soigneusement les phrases, pour ne pas risquer d’être poursuivis. Les candidats ne parlent quasiment pas de leurs programmes, ils ne font qu’évoquer les handicaps bureaucratiques mis par l’instance électorale devant eux.

Quant à Naziha et Chaffeffa, elles sont totalement absentes du paysage électoral de 2024. Leur absence est la preuve qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, aussi bien du côté de l’instance électorale que des pouvoirs publics.

 

Et en effet, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

L’instance électorale (Isie) s’est positionnée au-dessus de toute critique, après avoir multiplié les plaintes contre les politiciens et les médias. Impossible désormais de critiquer l’Isie et de remettre en doute son intégrité, sans risquer la plainte judiciaire (au moins) ou la prison (au pire). L’instance de Bouasker a imposé, avec succès, une sorte d’omerta, de quoi gâcher notre joie de vivre la présidentielle comme la vivent les citoyens des pays démocratiques.

Mais il n’y a pas que l’Isie qui a gâché notre joie, il y a également le ministère de l’Intérieur. Comme l’Isie, ce ministère de souveraineté devait être au-dessus de la mêlée. Comme l’Isie, il devait être à équidistance de l’ensemble des candidats.

Il y a d’abord ces arrestations des équipes de campagne de Nizar Chaâri et de Karim Gharbi (K2Rhym). La police les a attrapés et le parquet a émis contre eux des mandats de dépôt. Les membres de la campagne de M. Chaâri sont accusés de falsification de parrainages, de formation et de participation à une association de malfaiteurs, de fraude, de faux et d’usage de faux. Les quatre femmes membres de la campagne de M. Gharbi, en un temps record, ont été traduites devant le tribunal et ont été condamnées à deux ans de prison pour trois d’entre elles et à quatre ans de prison par contumace pour la quatrième. Elles sont accusées d’avoir recueilli des parrainages en contrepartie de rémunération.

Que le ministère de l’Intérieur empêche les candidats de tricher, c’est une bonne chose des plus louables. Il a fait son travail dans les règles de l’art, tout comme la justice. La question est de savoir si le ministère de l’Intérieur et la Justice sont en train de faire leur travail, comme il se doit, avec tous les candidats sans exception. Et, au vu de tous les abus et de tous les mensonges proférés par des énergumènes qui se disent proches du candidat Kaïs Saïed, président-sortant, il semble bien que la réponse soit négative.

 

S’il n’y a rien à reprocher au ministère de l’Intérieur quant aux arrestations de tricheurs supposés, il n’en demeure pas moins que ce ministère fait actuellement l’objet de plusieurs critiques émanant des candidats.

Dans un communiqué commun et historique, dix candidats « dénoncent les harcèlements arbitraires et la pression sécuritaire exercée sur de nombreux militants engagés dans les campagnes de collecte de parrainages, qui ont conduit à l'arrestation de nombreux coordinateurs et à la saisie de parrainages. Ils tiennent le ministre de l'Intérieur et le secrétaire d'État à la Sécurité pour responsables de cette violation de la neutralité et demandent la libération des personnes arrêtées et la restitution des parrainages saisis.

Ils affirment que priver la majorité des candidats à l'élection de leur droit d'obtenir leur bulletin n°3 est une violation d'un droit constitutionnel et civil, et ouvre la voie à l'intervention du ministère de l'Intérieur et à l'utilisation illégale des appareils de l'État dans le processus électoral, en contradiction avec les principes les plus élémentaires des droits politiques et civils. Ils soulignent aussi qu'il aurait été possible pour l'Instance électorale de demander ce document directement aux services du ministère de l'Intérieur pour éviter un tel détournement et de telles manipulations.

Ils appellent à la délivrance immédiate du bulletin n°3 à tous les candidats et rappellent que la privation des droits civils et politiques ne peut être faite que sur une décision judiciaire complémentaire et définitive, ce qui n'est le cas pour aucun des candidats. (…) Ils appellent à la neutralité de l'administration et à l'interdiction de l'utilisation des institutions de l'État, en particulier des délégués, des gouverneurs et des omdas (tous sous la hiérarchie du ministère de l’Intérieur NDLR), pour la collecte de parrainages en faveur d'un candidat particulier ».

Les reproches au ministère de l’Intérieur ne s’arrêtent pas à ce communiqué commun. Il y a Nasreddine Shili qui dit que des policiers sont venus harceler la famille de l’un de ses collecteurs dans le domicile familial. Il y a Mourad Messaoudi qui témoigne du même harcèlement subi par ses collecteurs de parrainage, dont certains ont été convoqués au poste de la garde nationale dont le chef leur a intimé l’ordre de cesser la distribution de formulaires de parrainage. Il y a Imed Daïmi qui témoigne, dans une vidéo, comment il a été noyé dans les procédures administratives complexes et chronophages au risque de ne pas obtenir les papiers nécessaires dans les délais impartis.

 

Le harcèlement du ministère de l’Intérieur ne s’est pas arrêté, hélas, dans la délivrance du B3 et les intimidations policières visant les membres de la campagne. Il y a eu également des convocations de candidats devant des brigades spécialisées, suite à des plaintes déposées par le passé, contre eux. Comme par hasard, c’est maintenant en pleine période électorale, que ces brigades spécialisées se sont rappelées de ces plaintes. Ainsi, la brigade criminelle a convoqué Imed Daïmi. La brigade économique a convoqué Mourad Messaoudi, Abdellatif Mekki et Lassaad Abid. Et il ne s’agit là que des candidats qui ont eu le courage de médiatiser leurs convocations. Il y en aurait d’autres qui ont choisi de se taire.

Ces multiples reproches visent, tous sans exception, le ministère de l’Intérieur et il y en a un peu trop. Le ministère de l’Intérieur s’expose gravement dans cette présidentielle et il n’avait pas à le faire. Il n’avait pas à se mettre à dos les candidats à la présidentielle qui n’ont fait qu’exercer leur droit fondamental de se présenter à une élection nationale convoquée par le président de la République et inscrite dans la constitution.

Ministère de souveraineté par excellence, le département de l’Intérieur a l’obligation légale et morale d’être au-dessus de la mêlée et à équidistance de tous les candidats. En utilisant les forces de police, les délégués et les omdas, pour intimider des candidats particuliers, il s’immisce dans l’élection et favorise l’un des candidats au détriment des autres.

S’il pense rendre service à ce candidat, il se trompe. Avec toutes les critiques virulentes qu’il subit, restées toutes sans réponse, il jette le doute sur sa propre neutralité et, pire, sur l’intégrité du processus électoral. Avec ses intimidations et sa bureaucratie, il entache la réputation du candidat qu’il pense soutenir. Il est en train de pousser ce candidat à vaincre sans péril quitte à ce qu’il triomphe sans gloire.

 

Par Nizar Bahloul
05/08/2024 | 15:59
7 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
Tounsi
Accusations Infondées
a posté le 07-08-2024 à 19:30
L'article présente une vision que j'estime déformée et injuste du rôle du ministère de l'Intérieur.

L'article est une plaidoirie accusatoire de harcèlement et d'ingérence, mais omet de reconnaître les efforts fait pour garantir la transparence et l'intégrité du processus électoral.

Les arrestations des membres des campagnes de Nizar Chaâri et de Karim Gharbi, pour falsification et fraude, montrent que le ministère agit conformément à la loi pour empêcher la tricherie. Ces actions ne sont pas des attaques ciblées mais des mesures nécessaires pour maintenir l'équité électorale.

L'absence présumée de débats et de sondages électoraux, ainsi que les accusations de harcèlement administratif, ne sont pas imputables au ministère. Les nouvelles règles électorales et la demande de casier judiciaire vierge visent à s'assurer que les candidats sont intègres et n'ont pas d'antécédents criminels. C'est une pratique courante dans de nombreuses démocraties pour préserver la crédibilité des élections.

Les critiques contre la neutralité du ministère de l'Intérieur sont infondées. Les convocations et enquêtes policières répondent à des plaintes légitimes et ne sont pas orchestrées pour influencer les élections. Le ministère agit dans le cadre de ses responsabilités pour garantir la sécurité et l'ordre, tout en restant impartial.

Il est à mon avis essentiel de comprendre que la rigueur et la vigilance du ministère de l'Intérieur renforcent la démocratie tunisienne. Ces actions montrent un engagement ferme à maintenir des élections libres, transparentes et justes, assurant ainsi que chaque candidat respecte les règles et que le processus électoral se déroule sans fraude ni corruption.
le financier
c est une honte
a posté le 06-08-2024 à 22:39
L homme pour qui j aurai voté a été empêché . Il ne reste plus que le boycott
le financier
c est une honte
a posté le 06-08-2024 à 20:21
L homme pour qui j aurai voté a été empêché . Il ne reste plus que le boycott
Ataturk
Boycott
a posté le 06-08-2024 à 12:14
KS l'a dit clairement: "je ne céderai pas le pouvoir aux traîtres et aux agents de l'étranger"
Comme quoi il n'y a pas de patriotes dans ce pays à l'exception de lui-même"
En tout cas il faut s'attendre à un taux de participation semblable à celui enregistré lors des élections législatives et lors du référendum sur la constitution (10 à 11%)
BOUSS KHOUK
OUI OUI ET OUI que le ministère s'invite
a posté le 06-08-2024 à 09:25
Pour faire face aux candidats pourris , opportunistes , mafieux dangereux et qu'ils n'ont rien à y faire à CARTHAGE , même sur le trottoir d'en face , ils veulent tous devenir présidents , *** .
L e Révolté
Bouss .....
a posté le à 07:12
Bouss t ....,tu sors de quelle école coranique ?
Mourad Boubala
T'as pas compris
a posté le à 10:12
Tu as du mal à comprendre le principe même d'élections on dirait.

GO BACK TO SCHOOL.
Tunisien libre
Une dictature pure et dure
a posté le 05-08-2024 à 23:44
La parenthèse de la décennie de démocratie et de libertés où le pouvoir est donné par la majorité du peuple lors d'élections libres et transparentes est définitivement close. La dictature populiste à la Kadafi qui s'annonce et s'installe est pire et plus dangereuse que celle de Ben Ali qui s'avère être éclairée à comparer de ce qu'on vit depuis 3 ans..
Dommage, le peuple tunisien qui s'est cru enfin libre et membre du club des pays démocratiques ne mérite pas ce spectacle affligeant d'un retour à la case de départ : la dictature pure et dure!
Nephentes
Ce Président est il conscient des agissements de sa garde rapprochée
a posté le 05-08-2024 à 21:11
Cette série d entraves est tellement simpliste et brutale qu elle en devient loufoque et surtout suspecte

Trop caricatural pour être du simple zèle administratif

Toute l élection est définitivement décrédibilisee par des magouilles de caniveau

On est en droit de se demander si en fin de compte il y a autre chose en cours que la reconduction "automatique" de Mr Saed
Nephentes
Inévitable
a posté le 05-08-2024 à 20:40
Pas de Cour Constitutionnelle
Aucune réforme en matière de gouvernance judiciaire et sécuritaire depuis 10 ans
A4
Il vaut mieux en rire !
a posté le 05-08-2024 à 19:55
DROLE DE REVE
Ecrit par A4 - Tunis, le 11 Mars 2024

Cette nuit, j'ai fait un drôle de rêve:
J'étais le roi de la république
Un vrai roi qui a trouvé la fève
Dans un grand gâteau au basilic

J'étais là, dominant et très fier
D'avoir battu l'ancien roitelet
Malgré ses man'?uvres meurtrières
Et ses coups bas jamais égalés

Il faut vous dire que pour le battre
J'ai dû opter pour la bonne tactique
Tous mes discours étaient verdâtres
Tous mes propos étaient archaïques

Toute ma campagne explicative
Promettait un retour en arrière
Au temps bénit des coopératives
Contre les affreux hommes d'affaires

J'ai promis de fermer les usines
Qui nous exploitent en toutes saisons
D'arrêter les magouilles et combines
Et bâtir de nouvelles prisons

J'ai promis et répété sans cesse
Dans mes discours et allocutions
D'insérer le droit à la paresse
Dans ma future constitution

Une nouvelle taillée sur mesure
Suivant mes désirs et ambitions
Une nouvelle qui rend la vie dure
A ces traîtres de l'opposition

Rien qu'avec mon article premier
J'enverrai en taule tous ces fêlés
Toutes ces ordures, tous ces fumiers
Et à leur tête l'ancien roitelet

C'est ainsi que je serai fidèle
A toutes nos coutumes et traditions
Je vous le dis même si c'est cruel:
Nous n'aimons que la démolition

Mais malheur, c'est la déconfiture
Mon vieux réveil a soudain sonné
Pour me priver de ma dictature
Où toutes les bouches seraient bâillonnées !
ourwa
" Naziha et Chaffeffa", c'est comme Zina et Aziza ?
a posté le 05-08-2024 à 18:57
Tout le monde en parle et parlait, surtout, même nahdha de 2011 à 2021, pour dire...Et aujourd'hui, non seulement le " Front du Chahut" en fait son chewingum quotidien, même KS y croit dur comme purée de patates, tout en gardant sous la main son admirable décret 54, liberticide et anti démocratique par excellence Noooon, il n'a jamais porté plainte contre personne, jure-t-il; sa justice le fait pour lui, via sa ministre de la "justice", ou via n'importe quel crétin qui accuse n'importe quel opposant de forfaiture; les preuves " officielles" ne manquent jamais... une vieille habitude déjà en cours sous Bourguiba, ben ali, BCE et nahdha : contrôles fiscaux, diffamations, soupçons d'atteinte à la sureté de l'Etat etc...de quoi bien blinder le fameux bulletin no 3, ce sésame pour candidater et la liste est longue, que Nizar Bahloul a bien détaillée...
Les photos qui accompagnait l'article nous éblouissent comme le ferait une énorme éclaboussure de rayons sombres : KS entrain de décharger des paquets de papiers ( pour l'isie?), des formulaires de candidature? des formulaires de parrainages? Allez savoir... Elles me rappellent ses photos l'affichant entrain de décharger des vaccins anti-covid...subitement apparus...
Mais qui parle de populisme ici? Personne, or l'examen scrupuleux des déclarations présidentielles, corollaires à des déblocages de produits disparus , ou vice versa, nous interrogent au plus haut point et nous n'incitent guère à faire confiance en KS, ni maintenant, dans l'avenir. J'ai la sale impression de prêcher dans le désert, du moment qu'une bonne partie des électeurs serait persuadés que les prix des produits de 1ere nécessité allaient chuter après le 6 octobre, idem pour l'essence, les carburants, l'eau au robinet etc... Je vous fiche mon billet qu'ils l'auront dans le baba, comme sous Bourguiba et ses successeurs. Un peuple qui continue à considérer son président comme un père nourricier, un protecteur, est peuple non digne de respect. Y en a marre de" Zina et Aziza" et leurs danses du ventre!...
Fares
Flash-back
a posté le à 20:34
"Elles me rappellent ses photos l'affichant entrain de décharger des vaccins anti-covid...subitement apparus..."

Les photos sur lesquelles on pouvait voir le type un carton sur l'épaule dans un hangar? Les photos d'hier m'ont rappelé ces scènes pathétiques de 2020. Mais, on dirait que ce type était beaucoup plus en forme en 2020. Il avait du mal à porter les bulletins de parrainage hier, un grand fardeau pour lui, j'imagine. Heureusement que ces parrainages ont été acquis légalement sans pots de vin, juste par intimidation peut-être? On ne le saura jamais, mais qui oserait ne pas parrainer le type si un quelqu'un officiellement habillé le lui demande gentillement?

On nous a promis le paradis après le référendum de 2022, mais depuis les tunisiens n'ont pas cessé de descendre en enfer. Ca sera bien pire après le 6 octobre.
ourwa
@ Fares le à 20:34
a posté le à 21:33
" On nous a promis le paradis après le référendum de 2022, mais depuis les tunisiens n'ont pas cessé de descendre en enfer. Ca sera bien pire après le 6 octobre." dites vous. Oui ce sera bien pire après le 6 octobre.; et le sait bien et c'est pourquoi il continue à nous inonder de ses fausses promesses et de ses monologues ni queue ni tête et ses accusations sans preuves, aucune. Craint-il d'être dégagé dès le 1er tour ? Nous le supposons.
Hamid
Et quoi d'autre ?
a posté le 05-08-2024 à 17:35
C'est quoi ça ? C'est ton gagne pain ?
Fares
Deux dates
a posté le 05-08-2024 à 17:14
25 juillet 2021: Putch constitutionnel.
6 octobre 2024: Putch électoral.

Le peuple veut, mais je fais ce que je veux quit à empêcher les citoyens de voter pour leurs candidats favoris.

Parrainages: ce type a déjà adressé une menace aux citoyens qui songeraient à parrainer d'autres candidats que LUI. Hier il nous a fait son Shaggy en clamant "It wasn't me", tout en accusant des institutions publiques (lesquelles? On se le demande) de comploter contre LUI en volant les parrainages de certains candidats, en arrêtant des membres de campagne et en refusant de délivrer certains documents aux candidats. Ces comploteurs, selon le type, veulent nuire à son image de nadhif, sa batinda.

Comment peut-on avoir confiance dans ce processus électoral et être sûrs que Madame Naziha sera au rendez-vous le 6 octobre vu le climat toxique actuel? Comme on dit "min naf9tou dhhorr 3achih".
Malabo
Tant mieux
a posté le 05-08-2024 à 16:28
Tant mieux M. Bahloul, cette fois il n' y a pas d'argent politique qui coule à flot ni les colis de spaghetti.
Riri
Tout à fait
a posté le à 03:26
Oui comme sous Ben ali