
Le juge Youssef Bouzakher, ancien président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dissous et l'un des 57 juges et procureurs arbitrairement révoqués par le président de la République, Kaïs Saïed, avec le soutien de la Commission internationale des juristes (CIJ) et de Human Rights in Practice, a soumis une démarche individuelle contre la Tunisie au Comité des droits de l'Homme des Nations unies (CDH)
M. Bouzakher demande réparation, y compris le retour à son poste, pour les multiples violations de ses droits résultant de son licenciement arbitraire, de sa radiation du Conseil supérieur de la magistrature et du recours arbitraire au droit pénal et à la procédure pénale à son encontre.
« Mes droits et le droit des Tunisiens à un système judiciaire indépendant ont été violés », a déclaré Youssef Bouzakher. « Après avoir épuisé tous les recours internes à disposition, je cherche à obtenir réparation auprès du Comité des droits de l'Homme, en vertu d'un traité dûment ratifié par la Tunisie ».
La CIJ considère que ces mesures, qui ont violé les droits du juge Youssef Bouzakher, doivent être considérées comme faisant partie d'une attaque plus large contre l'État de droit et l'indépendance de la justice en Tunisie.
« L'affaire déposée aujourd'hui montre à quel point l'indépendance judiciaire et l'État de droit sont assiégés en Tunisie, et les graves implications pour les droits des juges et de la population qu'ils servent. Punir notre client pour l'exercice de sa fonction judiciaire indépendante, et supprimer les contrôles sur le pouvoir présidentiel, est une violation flagrante de ses droits humains et dévastatrice pour l'accès à la justice pour tous en Tunisie », a déclaré Helen Duffy de Human Rights in Practice et avocate du juge.
Le président de la République a, rappelons-le, annoncé, le 1er juin 2022, la révocation – sans possibilité de recours – de 57 juges, dont le président du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached et l’ancien substitut du procureur de la République, Sofiene Sliti. Ceux-ci sont accusés, par Kaïs Saïed, d’entrave à la justice et plusieurs autres dépassements.
S.H

Ils n'en peuvent plus. Cela fait presque trois ans qu'ils sont à la diète.
Si ce digne représentant de ces derniers s'est plaint au comité des droits de l'Homme de l'ONU, c'est qu'il est certain qu'il est définitivement mis sur la touche, en terme clair, définitivement grillé.
Ya néss, quand est-ce que votre boite de conserve crânienne assimilera une fois pour toutes, que Flouss él 7rame mè tith'mirrich, ki t'boussou 3inikom !!!!!!!!
C'est une des nombreuses vérités divines.
Comment on te l'expliquer bouffon...la Tunisie ne sera jamais aux mains des traîtres et vous n'aurez jamais le dessus sur ce peuple.....il ya kaiess said et après lui il y aura que des kaiess said, des hommes patriotes ,incorruptibles, honnêtes intègres ,arabes musulmans.
Les parenthèses où vous avez tenté d'infiltrer le pays est révolue.....
@Oscar est un PATRIOTE...Toi ? Laisse tomber. Tu sais ce que tu veaux toi, pardon vaux, enfin le cerveau d' un "veau" quoi
seulement, le bâtonnier devrait s'intéresser aux prisonniers politiques en Tunisie (hors islamistes et ennahdha) et montrer l'intolérable emprisonnement incotyable de sa collègue Abir Moussi ; non, il est en voyage en Hollande!!!
Il trouvera le temps pour visiter les reds lights de amsterdam Mais oui, ne vous inquiétez pas!!!
Les critiques venant de ce Monsieur, comme ceux du gendre et d'autres dirigeants n'ont qu'à allé se faire voir ailleurs.
Sinon je te conseil de créé le "Bdouz Comedy Club"...Jamel Debbouze est déjà jaloux de toi
C'est desolant de les voir ravager le pays tel un cancer qui gangrene un corps sans pouvoir rien y faire.
Said a bousillé la justice en tunisie, certes elle n'etait pas dans une meilleur forme avant mais said l'a completement aneanti et que bouzekher s'en rapporte aux institutions pour demander reparation est dans la logique des choses.
Alors laissez la nature jouer son rôle et punir tous ceux qui ont massacré le peuple
Dieu nous a sauvé en nous envoyant kaies said pour rendre justice aux justiciables
Les organisations comme l'ONU sont d'une efficience inégalable quand il s'agit des droits des peuples. Il y suffit du véto d'un pays "majeur" pour réduire à néant tout espoir d'équité et de paix.
Quant à la situation de ces messieurs au regard du droit et de l'éthique, nous sommes nombreux à disposer d'assez d'éléments pour révoquer en doute leur requête de fonctionnaires injustement visés et sanctionnés.
Nous avons assisté, des années durant, au spectacle d'un lobby, un pouvoir parallèle porté par l'esprit de corps et qui n'eut de cesse que de mener campagne en faveur d'une mouvance au mépris de toutes considérations politiques, sociales et judiciaires.
Des affaires ayant secoué le pays, des terroristes assassins pouvaient bénéficier de la magnanimité, de la complaisance quand ce ne fut pas la complicité de procureur, juges et avocats contre la réalité des faits.
Comment expliquer qu'il faille attendre plus d'une décennie pour voir, enfin, le possible traitement d'assassinats politiques de deux opposants notoires au pouvoir de Ennahdha et ses petites mains?
Comment comprendre que le sieur Akremi aient ou laisser par devers soi des dossiers lourds, dont certains furent vides de leurs pièces par ses soins, et l'avoir vu poursuivre son activité des années sans réaction de ses confrères, des ministres successifs et des députés d'un Parlement fantoche présidé par Ghannouchi?
Beaucoup de questions et autant d'interrogations sur les motifs de ces dérives, méfaits, felonies qui ressemblent à des crimes contre la nation.
Ainsi, monsieur Bouzakher, vous pouvez, avec le soutien de je ne sais quelle organisation prendre les citoyens de ce pays pour des demeurés.