
Le président de la République, Kaïs Saïed a effectué une visite, vendredi 8 septembre 2023, au siège de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Entre autres sujet, le Président a évoqué le rôle imparti à la Commission tunisienne des Analyses financières (Ctaf) et l’organisation de la société civile.
Il a ainsi indiqué que la Ctaf n’est pas en train d’accomplir sa mission convenablement. « J’ai déjà évoqué le volume des transactions effectuées vers le gouvernorat de Sfax à travers La Poste tunisienne. 33 milliards de millimes durant la période allant du 1er janvier au 1er juin. La Ctaf aurait dû vérifier la provenance de cet argent. Nous refusons le blanchiment d’argent en Tunisie ».
Le chef de l’État fait ici mention des accusations lancées contre la communauté des migrants subsahariens et de l’argent qui selon lui circule notamment à Sfax pour envenimer la situation.
Par ailleurs, Kaïs Saïed a insisté sur le financement des associations : « Il faut aussi vérifier les financements reçus par certaines associations qui se cachent derrière la couverture de la société civile, mais qui agissent contrairement aux principes de la société civile. D’ailleurs, le concept de la société civile doit être revu ».
Dans ce contexte, il a ajouté que ces associations font partie, en apparence, de la société civile, mais que ce n’est pas réellement le cas. « Beaucoup d’argent provenant de l’étranger est injecté dans ces associations, mais il est par la suite transféré à des partis politiques. Il faut qu’il y ait un contrôle sur cet argent provenant de l’étranger. Nous sommes un Etat indépendant et souverain. Nous ne pouvons permettre ces financements provenant de l’occident ou de l’orient. Tout doit être sous le contrôle de l’Etat et de la Ctaf. La Ctaf doit les traquer. Ces associations constituent une continuité des partis politiques et les financements qu’elles reçoivent proviennent de parties qui cherchent à s’ingérer dans les affaires internes de la Tunisie. De plus le financement étranger des partis est interdit. Il faut qu’il y ait des poursuites judiciaires. Chaque jour, je reçois des plaintes concernant des suspicions de corruption ».
S.H
Pourquoi ?
Il faudrait que ceux qui enquêtent sur les pillages et les abus de pouvoir ayant eu lieu durant la période 2011 - 2014, fassent leur travail dans les règles de l'art.
Elle était sûre d'elle, et personne n'osa s'interposer.
Il est vrai qu'à l'époque, celui qui osait, perdait aussitôt sa tête.
Plusieurs patriotes l'ont perdu.
Au fait, comment, avec toutes les malversations et tous les maux orchestrés par cette plaie, il n'y eut, à ce jour, aucune enquête sérieuse à son égard.
C'est vraiment bizarre.
Pourtant, des centaines de milliards transitèrent par ses mains lorsque était seule, à la tête de l'escroquerie monumentale, ayant pour nom, justice transitionnelle. !!!
C'est plus que louche.
Je commence à douter qu'il y a des traitres et des escrocs ayant collaboré avec les diverses factions de la maudite terka qui sont protégés par l'actuelle équipe.
Le président ne lâchera personne...
Il fait ce qu'il peut car le pays est gangrèné par les traîtres et les corrompus

