
Le magistrat et président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi, est convoqué lundi 21 août 2023 devant le juge d’instruction près le Tribunal de première instance du Kef, après la levée de l’immunité par le Conseil supérieur provisoire de la magistrature. Il comparaît pour une affaire d'entrave à la liberté de travail, qui lui a été imputée lors de la grève des magistrats, en juin 2022, suite à la révocation de 57 magistrats. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 17 août 2023, un communiqué signé par l'avocat et porte-parole du comité de défense des magistrats révoqués par décret présidentiel, Ayachi Hammami.
Le comité de défense considère que « les poursuites engagées contre M. Hmaidi par la ministre de la Justice et le parquet, notamment son passage devant le conseil de discipline et l’enquête à cause de ses activités de président de l’AMT défendant les intérêts des magistrats, s'inscrit dans le cadre de la poursuite des atteintes du pouvoir établi à l'indépendance de la justice et des atteintes au droit d'expression des magistrats quant à leur refus de l’assujettissement de la justice », lit-on dans ce même document.
Pour le comité, ce procès témoigne de la persistance du ciblage du droit syndical des magistrats et de la poursuite du harcèlement des magistrats en exercice, en cherchant à semer un climat de peur et d'intimidation dans leur rang.
Le comité appelle toutes les composantes de la société civile et les forces vives attachées à la démocratie et à l'indépendance de la justice, à exprimer leur solidarité au président de l'AMT, et à soutenir l'association dans sa défense de l'indépendance de la justice. Il appelle aussi le pouvoir en place à cesser les poursuites en cours à son encontre.
I.N

La fonction publique a ses règles. Qui sort des rangs, assume.
Quoi de plus logique.
On n'est plus à l'ère des khoméje de la merdtroika.
Ohééééééé les pingouins, l'ordre et la justice sont de retour.
Tous égaux devant la justice.
Jetez un peu, un oeil sur les armoiries de la NATION. Que voyez-vous ?