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Les avocats de nouveau interdits de défendre Zied El Heni
21/06/2023 | 21:55
2 min
Les avocats de nouveau interdits de défendre Zied El Heni

 

Les avocats Ayachi Hammami, Dalila Ben Mbarek Msaddek, Samir Dilou, Karim Marzouki, Nafaâ Laribi et Amine Bouker ont annoncé, dans la soirée du mercredi 21 juin 2023, qu’ils étaient de nouveau empêchés de voir leur client, le journaliste Zied El Heni, à la caserne d’El Aouina. 

Les avocats précisent qu’il s’agit des consignes du ministère public ayant exigé la présence d’un seul avocat. “C’est une condition illégale que nous avons refusée en s’attachant à nos droits. Nous considérons notre interdiction de voir notre client comme étant une nouvelle violation qui s’ajoute à la série d’autres violations enregistrées, notamment hier 20 juin 2023, avec l’interdiction des avocats d'accéder à la caserne. Cela constitue une grave atteinte au droit de la défense et une violation flagrante des garanties d'un procès équitable”


Le journaliste Zied El Heni a été placé en garde en vue, mardi 20 juin 2023, à la suite de son interrogatoire par la 5e brigade centrale pour la lutte contre les crimes de télécommunications à la caserne d’El Aouina.  Zied El Heni a été privé de son droit à la défense. Seule son épouse a pu le voir au final pour lui remettre ses médicaments. 

Dans une déclaration donnée aux médias, l’avocate Dalila Msaddek a assuré que Zied El Heni avait demandé d'être accompagné des avocats Ayachi Hammami et elle-même, lorsqu’on l'avait embarqué pour rejoindre la caserne d’El Aouina.

 « Au début de l’interrogatoire, on lui a demandé s’il voulait attendre ses avocats. Il a répondu qu’il préférait commencer. Nous étions déjà présents, mais il n’a pas été informé de cette donnée. J’ai refusé de signer la décision de sa garde à vue », a expliqué l'avocate.


S.H


21/06/2023 | 21:55
2 min
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Commentaires
Houcine
Il en a des avocats.
a posté le 21-06-2023 à 22:42
Un tel assemblage d'avocats estampillés islamistes ou apparentés devrait interroger.
Tant de sollicitude en nombre situe le personnage ou fait de lui l'obligé à son corps défendant.
Combien nous serions ravis, et nous sommes nombreux, à voir venir à nous si prestement des sommités, des finassiers de la procédure, des ténors du barreau avec cet entrain et cette obligeance.
'?a va lui coûter une fortune, ou bien c'est un acte gratuit pour proximité, service rendu ou encore le juste renvoi d'ascenseur entre gens unis par une cause qui mérite tous les sacrifices.
On est partagé entre admiration béate ou colère rentrée de se laisser cocufier avec cette arrogance par du menu fretin.
Les temps sont difficiles.
Ils favorisent les vocations.
Le scénario est connu.