
Le secrétaire général d’Attayar, Nabil Hajji a indiqué dans une interview accordée au journaliste Hassen Ayadi et publiée sur les colonnes du journal Le Maghreb dans sa livraison du vendredi 27 janvier 2023, que toute initiative devrait être adressée au peuple tunisien et non pas à Kaïs Saïed qui n’écoute personne, d’autant plus qu’il considère que 9% valent mieux que 90%.
Nabil Hajji a considéré que la lenteur observée dans le lancement des initiatives et le silence des autorités font qu’il est nécessaire d’avoir une vision politique pour l’après Kaïs Saïed au lieu d’axer sur une initiative pour mettre un terme à cette période que ce soit à travers une pression populaire ou à travers les urnes.
Le responsable Attayar affirme que les différentes parties de l’opposition ne parviennent pas à s’accorder sur un minimum politique. "Nous n’avons pas décidé si on va adopter la constitution de Kaïs Saïed, la constitution de 2014 telle qu’elle est ou après son amendement. Nous ne sommes pas d' accord sur une vision. Cela nous empêche d’avoir le même slogan”, a-t-il déclaré.
Revenant sur l’initiative de la centrale syndicale, Nabil Hajji a ajouté que son parti n’a pas encore pris connaissance de cette initiative. “Si on nous présente cette initiative, elle doit avoir un seuil minimal pour que nous puissions nous y inscrire. Au minimum cette initiative doit annuler tout ce qui a suivi le 22 septembre 2021", a-t-il ajouté.
Il affirme,également, que l’initiative doit être lancée avant la proclamation des résultats des élections législatives dans la mesure où cette initiative pourrait ne pas aboutir si elle se retrouve face à un Parlement élu, indépendamment de sa représentativité.
S.H
La question qui vous divise, c'estcomment partager le gâteau.
Vous n'avez aucun projet, pas de vision, c'est pour cela que vous déclarez ne pas savoir choisir entre "l'après-Saied" et l'ici-maintenant de l'action.
Ce qui révulse le citoyen c'est vos petites ambitions, les ego démesurés de tartarins sans vision.
Franchement, on a déjà vu pire, certes, mais on a donné dans le registre de confier le destin du pays à des arrivistes sans talent, envergure et encore moins de culture pour développer un vrai projet national.
Allez servir la soupe à vos commanditaires !