
Le limogeage ou la nomination de ministre est devenu un événement quasi-semestriel en Tunisie. La Tunisie s’est dotée de 14 gouvernements différents durant les douze dernières années. On pourrait dire que nous avons acquis une certaine expérience en cérémonies de prestation de serment. Néanmoins, le déroulement de celle relative à la prise de fonctions de la nouvelle ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejeb, nous a prouvés que nous avions encore beaucoup à apprendre.
Le président de la République, Kaïs Saïed avait décidé de limoger Fadhila Rabhi de ses fonctions de ministre du Commerce à la date du 6 janvier 2023. Le 12 du même mois, le nom de sa successeure est tombé. Il s'agit de Kalthoum Ben Rejeb, conseillère des services publics. La nouvelle ministre a prêté serment, à la même date, au palais de Carthage, mais en l’unique présence du chef de l’État.
La cérémonie s’est déroulée en l’absence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, soit théoriquement la supérieure hiérarchique de la ministre du Commerce. Il s’agit là d’une grosse erreur protocolaire de la part de la présidence de la République qui n'a pas manqué d'être relevée par plusieurs observateurs.
S.G


rendez vous compte que lui même n'a pas prêté serment?et pire sa nouvelle ministre le fait.....savez vous aussi que le gouvernement n'a pas le droit de prêter serment suivant la constitution du fachel
Et sans la présence de machallah
Hors sujet...
Depuis juillet 2021, nous sommes dans un régime "batard":
- Saied a usurpé le pouvoir.
Il n'a plus de légitimité car il n'a pas fait son propre serment sur sa propre constitution.
Il gère le pays par décret !
Les institutions démocratiques ont disparu,...
- depuis juillet 2021, nous n'avons plus de chef de gouvernement.
Nous avons une simple collaboratrice qui gère un cabinet qui comprend des chefs de départements et non de ministères.
Ainsi, la Tunisie est devenu un pays isolé, infrequentable, à risques,...
Le FMI a failli cautionner une dictature mais l'oncle Sam veuille au bon grain.
La faillite du pouvoir de Saied commence à produire ses effets néfastes et la misère a déjà pris ses quartiers dans tout le pays.
La casserole bouillonne à plein régime et commence à déborder...
Avec cet "article" vous avez commis une grosse bêtise en insistant plus qu'il le faut sur ce qui relève du protocole.
Il vaut mieux décrocher, au moins par moments, les pieds des pédales de Saïed !!!