
Le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, Sahbi Maâlaoui, a commenté, mardi 27 décembre 2022, l’article 64 de la Loi de finances 2023 lequel impose une nouvelle taxe écologique sur la destruction des vêtements usagés ; le secteur de la friperie notamment.
Cette taxe d’un dinar par kilo de vêtements usagés sera injectée dans le fonds de lutte contre la pollution, selon la Loi de finances 2023. « La friperie perd ainsi sa dimension sociale », a avancé M. Maâlaoui dans une intervention téléphonique sur Mosaïque FM.
Expliquant que les grossistes de friperie détruisent des tonnes de vêtements usagés ce qui augmente considérablement leurs charges. Il a précisé, dans ce sens, que le conteneur de friperie coûterait ainsi entre six et huit mille dinars de plus, ce qui induirait des augmentations des tarifs appliqués par les usines et des détaillants.
Il a signalé, également, l’ambiguïté du texte lequel ne précise pas si cette nouvelle taxe serait appliquée sur les stocks existants ou ceux que cumuleraient les professionnels du secteur à partir de 2023.
M. Mâalaoui a déploré les répercussions de cette décision qui impactera directement le consommateur final. Notant que l’augmentation des prix serait de plus de 20% environ, il a rappelé que le secteur était essentiellement dédié aux démunis.
N.J.
Même les vieux chiffons gratuits de l'UE, le peuple ne pourra même pas les acheter !
Allah Lè yar3im Lèhoum Wèldin Mota Wellè 3aiin !
Depuis 1956 nous n'avons que des taa77... sanguinaires. !
Quand je vois le roux des articles de la frippe , je n'arrive pas à faire le lien entre le secteur 'censé' être destiné aux plus démunis et sa dimension 'social' , et les larges pans de la société qui s'y habillent