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Amel Belhadj Moussa : l'Italie n’a pas refusé le retour en Tunisie de l'enfant de quatre ans
31/10/2022 | 13:06
2 min
Amel Belhadj Moussa : l'Italie n’a pas refusé le retour en Tunisie de l'enfant de quatre ans

 

La ministre de la Femme, Amel Belhadj Moussa, a affirmé, sur Mosaïque Fm, aujourd'hui lundi 31 octobre 2022, que les autorités italiennes n’ont pas refusé le retour de Linda, la fillette de quatre ans, arrivée seule en Italie.

La ministre s’est dite étonnée de « la propagation de telles rumeurs » ajoutant que « la séance tenue la semaine dernière était une simple rencontre pour étudier l’affaire entre le juge de famille, du côté italien, et le délégué général de la protection de l’enfance, l’assistant social, l’ambassadrice par intérim et le chargé d’affaires à Rome, du côté tunisien. Le tout en présence d'avocats ».

Mme Belhadj Moussa a précisé que la première audience judiciaire est prévue le 8 novembre 2022, avec la participation de plusieurs magistrats et de spécialistes en psychologie, en sociologie, etc., ajoutant qu’ils allaient assurer le suivi de l’affaire.

 

 

Rappelons que c’est le porte-parole des tribunaux de Mahdia et Monastir, Farid Ben Jha, qui avait affirmé au micro de Shems Fm que l’affaire était objet de conflit entre la Tunisie et l’Italie, que les autorités italiennes refusaient le retour de l’enfant en Tunisie et qu’elles avaient chargé un avocat du dossier de Linda. Ainsi, le ministre contredit le porte-parole des tribunaux de Mahdia et Monastir, donc la justice tunisienne.

Et de soutenir : « Le juge d’instruction a adressé une requête au juge de famille afin de veiller à l’intérêt supérieur de l’enfant étant victime d’une tentative de migration clandestine. Le juge de famille a décidé, le 24 octobre, le rapatriement de l’enfant dans son pays et auprès de sa famille. Le délégué de protection de l’enfance, qui se trouve actuellement à Lampedusa, se chargera de ce rapatriement ».

Farid Ben Jha avait expliqué que l’Italie est tenue de respecter la décision des tribunaux tunisiens dans le cadre de la convention de coopération judiciaire entre les deux pays. Il a précisé que d’après l’article 7 du code de droit international privé : « Les tribunaux tunisiens sont compétents pour connaître des actions connexes à des affaires pendantes devant les tribunaux tunisiens ».

 

I.N

 

 
31/10/2022 | 13:06
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Commentaires
Nephentes
Au nom du Seigneur prenez pitié de cette petite
a posté le 31-10-2022 à 22:27
Laissez la vivre en Italie
Bensa
Une jurisprudence
a posté le 31-10-2022 à 18:57
Si l'Italie refuse le rapatriement de l'enfant vers la Tunisie, ça sera une nouvelle qui fera le tour du monde, et l'Italie doit se préparer à l'arrivée d'autres enfants seuls venus du monde entier
C'est une nouvelle type d'immigration
Zico
Gardez la en Italie. La Tunisie est invivable
a posté le 31-10-2022 à 14:36
Pourquoi veut on absoluement faire retourner cet enfant dans un pays comme la Tunisie? c'est un pays invivable. Des milliers d'enfants tunisiens ne vont pas encore à l'ecole, l'etat étant incapable de leur fournir des enseignants.
J'espere que le juge italien rendra un jugement dans le meilleur intéret de l'enfant et la garder en Italie pour qu'elle puisse avoir un chemin de vie différent de la vie miserable qu'elle aurait eu en Tunisie.
Judili58
INCOMP'?TENCE ET MALHONNETETE
a posté le 31-10-2022 à 14:21
Le juge des enfants ITALIEN veut s'assurer que l'enfant retrouvera son milieu « naturel » auprès de ses parents . Il est dans le droit fil de protection de l'enfant. Nos autorités veulent récupérer l'enfant pour le placer dans un centre. Ce n'est pas le milieu naturel de la petite fille. C'est de là d'où vient le refus des autorités italiennes de rapatrier l'enfant en Tunisie. La position italienne aurait été toute autre si la mère ou le père s'étaient présentés en Italie pour récupérer leur fille. De plus nos autorités ont entamé une procédure judiciaire qui risque d'envoyer les parents de la petite fille en prison la privant de son milieu naturel pendant je ne sais combien d'années. Le juge Italien la encore à raison d'avoir des doutes sur le retour en milieu naturel de la petite fille.
Mais en dehors de tout cela ce qui est révoltant c'est le fait qu'une petite fille de 4 ans vit une peur et une angoisse qui en plus de son caractère inhumain la marquera de manière indélébile. Chaque jour supplémentaire loin de son milieu naturel est un jour de trop. C'est à se demander si cette ministre est une MERE.
GZ
L'argument juridique
a posté le 31-10-2022 à 13:55
"Les tribunaux Tunisiens sont compétents pour connaître des actions connexes des affaires pendantes devant les tribunaux tunisiens". Eh bien, il suffit à la justice de ce pays de laisser tomber les poursuites engagées contre les parents de la fillette et il n'y aura plus, les concernant du moins, d'affaire ni pendante ni connexe.
Libre à la justice tunisienne de poursuivre le passeur et les autres intermédiaires impliqués.
L'argument tiré de cet article n'est rien d'autre qu'un faux alibi.
Une fois encore, laissons les parents retrouver leur fillette. Si on veut faire une bonne action.
Il y a actuellement à Belgrade, Serbie, soixante personnes en rétention administrative, maltraitées, humiliées dont personne ne semble se préoccuper.