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Ferid Belhaj met en garde contre l'impact du conflit russo-ukrainien sur les pays nord africains
09/03/2022 | 10:13
3 min
Ferid Belhaj met en garde contre l'impact du conflit russo-ukrainien sur les pays nord africains


Le vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Ferid Belhaj, a souligné l’impact du conflit russo-ukrainien sur la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). « L’actuelle zone de conflit semble éloignée, mais ce n’est qu’une apparence. À peine 1 000 km séparent les deux régions si l’on trace une ligne droite imaginaire entre l’Ukraine et les pays du Moyen-Orient », a-t-il écrit dans un article publié par la Banque mondiale à la date du 7 mars 2022.

Ferid Belhaj a rappelé que plusieurs pays de la zone MENA étaient des partenaires commerciaux de l’Ukraine et de la Russie. Ceci, selon lui, risque d’aggraver l’insécurité alimentaire et la qualité de vie dans la région. « Nous pouvons résumer les principaux types d’impact à travers 5 catégories, dont : 1) Les chocs des prix des produits alimentaires (particulièrement le blé), 2) La hausse du prix du pétrole et du gaz, 3) l'aversion mondiale face au risque/le repli sécuritaire (ce qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers l’ensemble des marchés émergents), 4) Les transferts de fonds, et 5) le tourisme », a-t-il ajouté.


Il a considéré que ce conflit profitera aux pays producteurs de gaz et de pétrole. Néanmoins, les pays hors secteur pétrolier pourraient subir une aggravation des tensions sociales notamment en raison des hausses des prix des hydrocarbures. Il a, également, évoqué, l’impact sur le secteur touristique des pays accueillant un nombre important de visiteurs russes et ukrainiens.

Citant l’exemple de la Tunisie, Ferid Belhaj a souligné l’impact de la guerre sur les pays dépendant de l’Ukraine et de la Russie pour leurs importations alimentaires, en particulier pour le blé et les céréales. « La crise devrait perturber les chaînes d’approvisionnement des céréales et des oléagineux, augmenter les prix des aliments, et faire monter en flèche les coûts de la production agricole nationale », a-t-il écrit.

Il a expliqué que la hausse des coûts des marchandises relatives à la production de céréales provoquera une diminution de leur utilisation et une baisse du rendement et des revenus. Ceci, selon lui, risque d’affecter de manière disproportionnée ceux qui sont pauvres et vulnérables, et dépendants de l’agriculture pour leurs revenus. Il a rappelé que la région MENA n’a représenté que 6 % de la population mondiale totale, mais plus de 20 % des personnes gravement frappées par l’insécurité alimentaire.

« Dans des pays comme le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, nos opérations de soutien budgétaire peuvent s’avérer particulièrement efficaces. Il est, en effet, prévu que la crise sera essentiellement ressentie au niveau des contraintes macro-fiscales nationales », a-t-il poursuivi.


Par la suite, Ferid Belhaj a affirmé que la Banque mondiale était prête à renforcer le soutien à la production et à la commercialisation agroalimentaire, à la gestion du risque agricole et à la gestion des réserves alimentaires dans les pays subissant des chocs au niveau des coûts de l’énergie et des engrais ou une combinaison des deux, ou d’autres facteurs comme les tensions liées à la sécheresse et au climat.

« Dans l’immédiat, nous sommes également prêts à élargir les programmes de protection sociale axés sur la nutrition dans certains pays en nous appuyant sur le travail réalisé depuis 2020 dans le contexte de la réponse à la pandémie de Covid-19 », a-t-il ajouté.

 

S.G

09/03/2022 | 10:13
3 min
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Commentaires
zozo Zohra
La vie
a posté le 09-03-2022 à 11:54
Appartient aux bons gestionnaires de la nature. Elle Appartient à ceux qui anticipent les dangers, à ceux qui travaillent leurs peuples. Car quand la catastrophe tombe, tombe sur tout le monde sans exception.
En Tunisie
- Aucune politique d'anticipation de récupération le maximum d'eau des pluies torrentielles de ces dernières années.
- Aucune politique pour l'autosuffisance alimentaires surtout le céréale.
Aucune gestion pour l'excédent alimentaires
- Aucune gestion sérieuse aux gaspillages
Ect...
Aujourd'hui, tous ces pays seront le plus touché par famine en plein fouet
Citoyen_H
NE NOUS EMBALLONS PAS, N'OUBLIEZ PAS QUE
a posté le à 16:59
nous sommes restés onze ans sous le contrôle strict des bouffons analphabétes, charognards affamés de surcroit.
C'est tout comme si nous étions restés onze ans, livrer à nous même !!!
Il n'y a eu aucune reforme, aucun investissement, ni à moyen ni à long terme, aucune planification sur les besoins futurs de la NATION, aucun entretien et aucun renouvellement ni perfectionnement des infrastructures publiques existantes, malgré les milliers de milliards de dons et d'emprunts entrepris par les criquets pèlerins de la maudite troika et de leurs satellites !!!!

En à peine un an, les chameliers et le reste des g3arr, devinrent les les plus grands et les plus gros propriétaires terriens de du blédistan !!!!

Vous avez dit :
"Aucune politique pour l'autosuffisance alimentaires surtout le céréale. "

Sérieusement, vous croyez que les chléyék qui s'étaient retrouvés du jour au lendemain, propriétaires de centaines, si ce n'est je milliers d'hectares, allaient penser à l'autosuffisance alimentaire du pays
Mais que nenni !!!
Ces canailles n'ont pensé qu'à l'autosuffisance de leurs poches sans fonds !!!!!
Ils ne cultivaient que ce qui était le plus rentable.
L'altruisme et le patriotisme, ne figurent nulle part dans leur ADN de macaque !!

Akhta rassi woua-dhrib !!!!!!!!!!!!!

Salutations








zozo Zohra
Citoyen H et URMAX
a posté le à 08:46
Bonjour Messieurs,
Je suis tout à fait d'accord malheureusement.
Les conséquences sont très très lourdes de cette dernière décennie surtout sur l'agriculture et la gestion d'eau.

Allah la trabah illi kan sbab

Bon journée à vous deux

URMAX
@ zozo Z
a posté le à 16:03
Oui, c'est juste.
J'ajouterais aussi :
- Aucune politique de production alimentaire ; chaque paysan cultivant ce qu'il souhaite, indépendament des besoins Nationaux. Ceci conduit a des exces de certains produits et a un manque d'autres denrées.
...
- Aucune politique de gestion des semences ; les graines. Nous devenons de plus en plus dépendants des semances de type dit "F1", modifiées génétiquement et dont les graines issues elles-meme des dits semis "F1", sont infertiles, ce qui oblige l'agriculteur a toujour continuer d'achetter ses graines. IL ne peut plus les prélever sur ses propres plants cultivés (Comme ces pasteques rondes, vert foncé - vert clair qui sont des modifications génétiques, par exemple. Idem pour tomates, piments, aubergines, etc ... ).
...
Enfin - le plus important :
- L'urbanisation des terres agricoles. IL y a de cela 50 ans, la plaine de la Soukra, les alentours de Sousse, le périphérique de Sfax, ceux de Bizerte - Zarzouna et des tas d'autres encore, toutes étaient les zones de production des fruits et légumes de nos grandes villes et - a l'époque - nous ne manquions de rien. Ces terres tres fertiles, produisaient tout le nécessaire à la population. Les fruits et légumes pour toute la semaine, coutaient 500 - 600 millimes TOUT LE COUFFIN (environ 10 kg).
Les viandes étaient a moins qu'un dinar le kg ; la baguette a 15 millimes et le grand-pain a 40 millimes pour 800 grammes, s'il-vous-plait.
...
De nos jours, toutes ces terres sont bétonnées et construites.
C'est criminel.
En 1955 nous étions 4 millions d'habitant.
Aujourd'hui, nous sommes bientot a 12 avec beaucoup moins de terres a cultiver - les meilleures ont été bétonnées.
...
La famine ?
Oui, elle se rapproche ; nous y allons tout droit.
Bon, je ne sais pas si je serais encore la pour le vivre, vu que mes cheuveux - déja tous blancs - commencent sérieusement a se dégarnir, mais c'est presque certain que nos enfants et decsendants - eux - risquent de connaitre de tres sérieuses difficultés.