
L’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, a affirmé sa confiance en la justice tunisienne et au fait qu’elle mettra fin « au grief » dont il fait l’objet depuis plusieurs années. Il a exprimé sa « tristesse » quant aux tentatives d’intimidation et d’exploitation politique de la magistrature.
Dans une interview publiée le 3 février 2022 par Arabi21, Béchir Akremi a affirmé qu’il avait fait preuve de professionnalisme durant ses 33 ans de services. Il a évoqué les citations et récompenses au niveau national et international. Il a expliqué qu’il était devenu la cible de campagnes d’incitation en raison d’un rapport qu’il avait rédigé au sujet d'affaires de corruption au sein de la cour de cassation. Il a insisté sur sa non-appartenance partisane et sur son indépendance.
Le magistrat a, également, nié être proche du mouvement Ennahdha. Il a considéré que des parties responsables de ses rumeurs exploitaient les affaires d’assassinats politiques. Il a assuré que des avocats, faisant partie du comité de défense dans les affaires d’assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, et des militants des partis politiques, auxquels ils appartenaient, cherchaient l’inculpation du mouvement Ennahdha. Il a affirmé être la victime de ces rumeurs en raison de son refus de se soumettre à cette requête.
« Il s’agit d’une affirmation complètement erronée. Je n'ai jamais rencontré le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Si j'avais l’intention de faire de la politique, j'aurais pu me retirer de la justice pour me consacrer à la chose », lit-on dans la même interview.
Béchir Akremi a, aussi, déclaré avoir été la victime d’une deuxième campagne d’incitation orchestrée par le comité de défense des affaires d’assassinats politiques et des syndicats de police. « La police procède à l’arrestation et la justice libère les coupables ». Il a considéré que certains députés avaient participé à cette campagne. Il a expliqué que les magistrats ont crié à l’exploitation politique de la justice.
Selon la même source, Béchir Akremi aurait fait l’objet de menaces de la part de l’ancien ministre de la Justice en 2015, Mohamed Salah Ben Issa. Il a affirmé que ce dernier était proche des organisations de gauche et du président Kaïs Saïed.
Béchir Akremi a rappelé que le tribunal administratif avait annulé sa suspension. Il a considéré que cette décision reflétait le caractère politique des accusations à son encontre.
Le 20 janvier 2022 le Tribunal administratif avait décidé d'annuler la suspension du procureur de la République, Béchir Akremi, décidé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à la date du 13 juillet 2021.
Béchir Akremi avait été accusé par le Comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi de complicité et de dissimulation d’éléments relatifs aux assassinats politiques. Cette accusation avait, également, été portée par le premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached. En guise de réaction, Bechir Akermi a accusé ce dernier de corruption et a publié une liste de biens en son nom. L’affaire avait fait l’objet d’une grande polémique.
S.G

Halte!!! Stop!!!
Les malades et les psychopathes qui occupent aujourd'hui les plateaux télé et radio n'ont-ils qu'une mission tâchée les hommes respectueux de notre pays de façon à que nous puissions pas trouver un seul homme clean pour que ce peuple hâte tous les politiciens et les gens respectueux de notre pays.
Pour qu'il reste à la fin que la merde comme eux (je m'excuse de n'est pas trouver un autre mot).
En effet, le problème dans notre pays est plutôt généralisé.
Tout le tissu public et privé est miné.
Quant à l'administration, quelque soit sa mission, son niveau, elle est rongée par une mentalité : rizk el bilik.
Cette situation irréparable date depuis l'instauration de la République de Bourguiba en ayant comme vecteur une certaine légitimité "historique" imposée par la force par le pouvoir des dsetras.
En outre, le manque de patriotisme flagrant, le niveau médiocre des premiers responsables, l'instauration d'un code de régionalisme et d'exclusion, le clientélisme naissant, l'appât de l'argent facile et à la pelle, ...ont instauré, renforcé, et imposé un état d'esprit de bassesse, de laisser aller, de pistons, de bakchich et j'en passe.
Le tunisien a toutes les qualités du monde( intelligent, compétent, rusé, connaisseur,...mais dans les faits, il est incapable, fainéant, égoïste, ignorant, manque de civisme,...)
Cette mentalité bien huilée, rouillée est installée pour l'éternité.
Il ne faut pas rêver les amis.
Moi, j'ai travaillé comme fonctionnaire dans le public puis dans le privé et c'est blanc Bonet- Bonnet blanc.
Certains cadres, certains responsables se croient dur comme fer qu'ils sont intouchables.
Et aussi une question de générations et comme disait mon ami Sarkozy il faut un karcher, le plus puissant possible pour pouvoir nettoyer à fond.
Bref, même un dictateur confirmé ne peut rien faire, les rats et les renards ont toujours une longueur d'avance et mille et une combines dans leur cervelle pour continuer à ruiné le peuple et le pays.
C'est ce que je crois.
C'est absolument notre réalité. En fait, nous pouvons nous épargner toutes ces masturbations et gymnastiques intellectuelles, pour commencer à apprendre à vivre avec notre misère et aller au quotidien !
Malheureusement, les caractères d'un peuple ne peuvent pas être changés en écrivant de beaux discours et des livres : cela semble stupide, mais j'en suis pleinement convaincu.
- ils n´ont même pas commencé jusqu´aujourd´hui de PURGER l´appareil sécuritaire du pays.
- ils n´ont même pas commencé jusqu´aujourd´hui de PURGER l´administration du pays.
- ils n´ont même pas commencé jusqu´aujourd´hui de PURGER les médias du pays.
- ils n´ont pas interdit à tous les RCDistes l´activité politique.
Maintenant nous avons une vraie salade Benou Hilèlienne.
Les westerns en Amérique ne font pas les choses à moitié : pour éliminer quelqu'un, il ne faut pas oublier de l'achever !
Quel honte?!!
Osez revenir au devant de la scène!!!
Il est vraiment grand temps que la justice fasse son travail et dévoiler le vrai du faux.0.
...
Avant de voir les saletés des autres ...
... il convient de toujours commencer par balayer tout d'abord, devant sa propre porte.
Nous ne nous connaissons point ...
...
Pour moi, ce n'est pas cela, l'amitié ...
...
Mes ... amis ... sont ceux que je connais depuis 40 ; 50 et quelques 60 ans, encore ...
Epoques dépourvues de gsm, d'ordinateurs et encore moins de réseaux sociaux ...
'? notre époque - celle du Zaim Habib BOURGUIBA - nous tissions DE VRAIS LIENS D'AMITIE ... en nous rencontrant réellement ... après rendez-vous avec le fixe.
...
... libre a vous de disposer.
Urmax
Ils n'ont pas été à la hauteur de l'événement,n'ont pas su revendiquer leurs droits que leur a conférés ce Destour,restant sous la main du Législo-exécutif,d'abord grâce à l'acoquinement Nidè-Nahdha avec leurs 170 députés et aujourd'hui à cause de Mèwlènè el Emir ihéb yohkom ouahdou KS,elli gham âl kol,en l'absence d'une Cour Constitutionnelle;
Pourtant le Conseil supérieur de la Magistrature était là,pourquoi n'a-t-il pas profité de la division depuis 2019 entre l'exécutif et le législatif pour essayer de reconquérir ses lettres de noblesse et de proposer les noms de leurs 4 membre dans cette Cour Constitutionnelle et infléchir le mouvement en parachevant ainsi le processus démocratique?
Pour se départir des usages en cours où la diatribe fait place à l'argumentaire, je dirais que cet homme est indéfendable, et tout propos venant de lui est frappé d'obsolescence avant que d'être proféré.
Tel est aussi le spectacle offert par Bouchlaka qui détourna à son propre profit un don chinois, et qui bénéficie depuis des mois d'un relais et reprises réguliers de ses accusations infondées et les atteintes aux institutions du pays.
Un honnête homme lirait leur prose avec étonnement et se scandaliserait de la place qui leur est donnée dans ce forum.
La justice dont parle Akremi, à ses yeux, serait le déni de justice.