
Le président de la chambre des concessionnaires automobiles et constructeurs automobiles ainsi que directeur général d’Ennakl Automobiles, Ibrahim Debache, a brossé un tableau sur le secteur de la concession automobile en Tunisie.
Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express FM, le DG a indiqué que le parc automobile en Tunisie est composé de 2,5 millions de véhicules, dont 50% âgés de plus de dix ans (dont la moitié a plus de quinze ans, ndlr).
27% des ménages possèdent au moins un véhicule alors qu’en 1994, ce chiffre ne dépassait pas les 15%. Aujourd’hui, on importe annuellement 50.000 à 60.000 véhicules par an entre VP, VU et camions, ce qui représente moins de 2% du PIB du pays, a-t-il précisé.
M. Debache a également souligné que la Tunisie compte aujourd’hui 36 concessionnaires, dont dix constructeurs automobiles. 80% des importations de véhicules sont des petites cylindrées, entre 4 et 5 chevaux et les voitures de luxe ne représentent pas une part importante des importations, a-t-il assuré.
Le président de la chambre des concessionnaires automobiles et constructeurs automobiles a souligné que les rentrées fiscales du secteur sont d’au moins 2,2 milliards dinars par an. Le secteur est composé de plusieurs intervenants (concessionnaires, agences, mécaniciens, pièces de rechange, etc.), qui emploient 100.000 personnes.
« Il y a des synergies entre l’industrie des composants automobiles et la vente de véhicules, d’où la nécessité de penser à l’avenir et l’importance de ce secteur », a-t-il martelé.
S’agissant des priorités, Ibrahim Debache a évoqué l’accessibilité à la mobilité : pour lui, il ne faut pas considérer la voiture comme un produit de luxe mais comme étant un moyen nécessaire de transport, à cause des lacunes au niveau du transport public. Et de rappeler que la hausse des prix provenant du glissement du dinar, de la hausse de l’imposition, le manque de financement avec les coûts exorbitants liés, empêchent le citoyen de renouveler son véhicule.
En outre, et avec les 56 marques existantes, il estime qu’il faut que les véhicules importés soient conformes aux normes et standards internationaux en termes de sécurité. Par ailleurs, les véhicules ont de nouvelles technologies embarquées et nous devons y adapter nos lois.
Enfin, le DG a souligné la nécessité de protéger les consommateurs : « Nous avons une responsabilité envers les consommateurs, en assurant un service après-vente, les garanties nécessaires, la disponibilité des pièces de rechange », a-t-il expliqué.
S’agissant des défis du secteur, le responsable en a évoqué trois : technologique, industriel et écologique.
En ce qui concerne le défi technologique, il a rappelé les nouvelles technologies embarquées, en notant que 65% des composants sont du software. Avec les nouvelles énergies (voiture électrique, au gaz et à hydrogène) et les voitures connectées, il faut qu’on soit préparés avec les infrastructures adéquates, a-t-il averti
Côté défi industriel, le président de la chambre des concessionnaires a mis en relief les problèmes actuels des constructeurs automobiles et noté la nécessité de les protéger, parlant dans ce cadre de conjoncture difficile, à cause notamment de la hausse des frais de transport et de logistique qui ont augmenté sensiblement. « Leur existence sur le marché et les emplois qu’ils représentent sont menacés aujourd’hui », a-t-il soutenu.
Concernant le défi écologique, M. Debache a évoqué le parc automobile et comment l’adapter aux besoins écologiques, en mettant en place avec les parties prenantes d’un programme sur trois ou cinq ans pour renouveler le parc.
Le DG est revenu aussi sur la pression fiscale importante qui n’est pas compatible avec le pouvoir d’achat des Tunisiens, ce qui a généré une demande accrue sur les voitures populaires. Pour lui, on doit penser à une nouvelle fiscalité permettant aux jeunes ménages d’acheter un véhicule outre la nécessité de professionnaliser le secteur de l’occasion.
I.N

ne doit plus importer de voitures pour quelques années, ou ai-je tort ?
ne doit plus importer de voitures pour quelques années, ou ai-je tort ?
s enrichissent de plus en plus, alors que les rares
devises devraient etre utilises pour l achat des medicaments, du ble, de
l huile, investies dans la sante, l enseignement,
l infrastructure, etc.
Alors que les pays developpes quoiqu ils disposent d une bonne infrastructure routiere , font tout pour reduire
l automobilisme et investissent des capitaux enormes dans les transports publics, ceux qui gagnent a ce que le nombre de voitures augmente et dont les consequences sont la pollution des villes et de la campagne, la mort de plusieurs milliers de conducteurs sans compter les dizaines de milliers, de blesses qui pesent enormement sur les services sanitaires a un cout eleve, couts qui pourrait etre investit ailleurs, plus de voitures signifie en plus, une pression sur une infrastructure routiere en tres mauvais etat et un cout enorme pour les importations de carburant. Ce que l etat devrait faire:
1 arret total des importations sauf pour des projets d utilite economique au benefices de la collectivite.
2 eleminer les subventions des carburant au menage disposent de plus d une voiture
3 faire de tres grands investissement dans les transports public.
c'est l égitime qu une personne achéte une voiture pour ses loisirs et surtout aller travailler MAIS AVANT CELA ,aux citoyens d 'élire des gouvernants capables de réflechir sur le long terme des routes digne de ce nom et SURTOUT développer le transport en commun partout
Pourquoi on copie l' occident en tout souf pour pour le développement du transport en commun , moins de pollutions, moins de maladies, moins de stesse et surtout gain du temps et d'argent ,
MAIS hélas il faut des gouvernant clairvoyons et capables et non des profitteurs et des imcompetents, les autres NATIONS avance et la TUNISIE ( LIHA RABBI)