
Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher, a précisé que le président de la République n’avait pas évoqué la dissolution de cette institution lors de sa rencontre du 6 décembre 2021 avec des représentants de la justice tunisienne.
Dans une interview accordée le 7 décembre 2021 à la radio Diwan FM, Youssef Bouzakher a considéré que l’existence du CSM garantissait l’indépendance de la justice et l’application de la loi.
Pour ce qui est des infractions électorales, Youssef Bouzakher a, également, affirmé que le président n’avait pas manifesté son intention d’annuler les résultats relatifs à certaines listes par décret.
« Nous avons expliqué que la révocation d’élus ne pouvait avoir lieu qu’à travers des procédures entamées au sein de la Cour des comptes. Il est vrai que ces procédures étaient lentes et compliquées. Elles avaient été créées en 1968 », a-t-il ajouté.
Youssef Bouzakher a réaffirmé l’attachement des membres du CSM à l’existence de cette institution. Il a considéré que sa dissolution par décret représenterait un retour en arrière et une atteinte aux garanties constitutionnelles de l’indépendance de la justice tunisienne.
Par la suite, Youssef Bouzakher a affirmé que seule l’inspection générale du ministère de la Justice était apte à dire s’il y avait des altérations du cours de la justice. Il a, également, déploré l’absence de volonté politique de réformer la justice.
S.G
La question est pour combien de temps ou face à combien de révoltes vont il tenir.
Vu l'état des finances publiques on rentre très bientôt dans le prochain mur. Et il sera bien dur
C'est à la justice de statuer : acte 2 .
D'après des les lois électorales, article 98 et article 103, la cour des comptes est en mesure de prendre des décisions pour annuler des listes électorales : acte 3.
Mr le président de la CSM nous déclare que la cour des comptes est habilité à se prononcer : acte 4 et la pièce théâtrale continue.
Quelqu'un peut-il nous expliquer une fois pour toutes, qui et selon quelle loi, devrait trancher pour mettre fin à ce cirque ?
On oublie le président, il n'existe pas, assumez vos responsabilités et que chacun assure son boulot
On a marre, marre, marre de jeu de ping pong.
Pour ceux qui revendiquent la démocratie, donc élections anticipées, il faut passer par la case nettoyage, assainissement, pour eleminer les parasites et l'utilisation de l'argent propre ou sale pour l'accès au pouvoir.
On peut continuer de critiquer le président mais le fond du problème est toujours là, les décisions de justice doivent être appliquées !!!!
Tous délits graves avérés accompagnants la gestion financière ou administrative d'une campagne électorale sont du ressort de la justice.
On nous a dit que seule la justice était fondée à juger des affaires de financements de partis par l'étranger, et que la Cour ayant rendu son rapport, sa tâche était remplie.
Maintenant, Bouzakher nous apprend que seule l'adulte Cour était légitime à annuler des élections frauduleuses.
C'est ce qui s'appelle raisonner, et un peu l'histoire du serpent qui se mord la queue.
En filigrane, on peut entendre que la justice se déclare incompétente sans se justifier ou justifier sa dérobade.
Et, après, on nous contera le récit d'une justice....
Comprenne qui pourra.

