
Dans un post Facebook, l’expert économique a soutenu : « Indépendamment de la légitimité et de la capacité du gouvernement actuel à conclure un accord important avec cette institution financière internationale donatrice, ce nouvel accord représente la dernière opportunité pour mener à bien les réformes économiques nécessaires en Tunisie ».
Et d’ajouter : « L'un des facteurs de succès les plus importants sera inévitablement la méthode d'utilisation des ressources financières du Fonds (ainsi que le reste des ressources obtenues des donateurs et des marchés après la signature de l'accord avec le FMI) dans le processus de réforme ».
Aram Belhadj a spécifié que ces ressources devront obligatoirement être allouées aux réformes suivantes :
- La réforme de l'administration, à commencer par le dossier de corruption et de pots-de-vin
- La réforme du climat des affaires, à commencer par le dossier des rentes
- La réforme de la fiscalité, à commencer par le dossier de la digitalisation
- La réforme de la fonction publique, à commencer par le dossier de la mobilité des agents
- La réforme des entreprises publiques à caractère stratégique, à commencer par le dossier de la gouvernance
- La réforme du système de compensation, à commencer par le dossier énergie
L’expert recommande ainsi la mise en place d’une matrice de réformes spéciale au programme du FMI qui soit réaliste, transparente et inclusive (c'est-à-dire bénéficiant d'un large consensus) et qui sera, selon lui, la première étape vers le succès.
Rappelons que la Banque centrale de Tunisie avait annoncé, dans un communiqué daté du samedi 6 novembre 2021, que les autorités économiques et financières tunisiennes, représentées par Marouane Abassi, gouverneur de la BCT, Samir Saied, ministre de l’Economie et de la Planification et Sihem Nemssia, ministre des Finances se sont entretenues, jeudi 4 novembre 2021, avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Jihad Azour, directeur du département MENA.
Une réunion qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions techniques entre les services du FMI et les autorités tunisiennes a porté sur la revue de l’évolution économique et monétaire en Tunisie.
Et de spécifier que la réunion avait, également, porté sur les réformes économiques envisagées par les autorités tunisiennes et pouvant être soutenues par les partenaires internationaux et notamment le Fonds monétaire international suite à une requête officielle formulée cette semaine par la cheffe du gouvernement tunisien à la directrice générale du Fonds.
I.N
Votre article me rappelle le poème " la laitiere et le pot de lait"
Vous dites si, si et si .. Mais avec des si, on peut construire un monde.
La Tunisie a besoin de dont.
Quel malade va prêter à un pays en faillite, géré par un régime provisoire qui tire sa légitimité de l'armée.
Il y a un pr

