
Le dirigeant gelé du mouvement Ennahdha, Imed Hammami, a renouvelé, mardi 26 octobre 2021, son soutien au président de la République, Kaïs Saïed et aux décisions du 25 juillet.
Intervenant sur les ondes de Diwan FM, Imed Hammami, a précisé que le président a pris les bonnes décisions dans la mesure où le « cirque » d’avant 25 juillet ne pouvait plus durer.
« Je trouve néanmoins que nous avons perdu beaucoup de temps depuis. Je soutiens encore la vision de Kaïs Saïed mais un soutien critique car je ne suis pas d’accord avec toutes ses décisions, surtout en ce qui concerne les libertés. S’il va dans la direction du dialogue avec les jeunes, de la réforme de la justice, de la lutte contre la corruption, s’il fait en sorte que cette étape exceptionnelle ne se prolonge pas et qu’on en sort avec un nouveau code électoral, une vision concernant la cour constitutionnelle et avec une élite politique patriote et intègre alors oui il a mon soutien », a-t-il poursuivi.
Imed Hammami a estimé que le dialogue de 2013 était positif et une réussite car « il a permis d’éviter au pays une guerre civile ». « Je suis pour que le président engage un dialogue global. Néanmoins, le nouveau dialogue ne doit pas être comme celui de 2013, s’il existe des traitres on ne doit pas dialoguer avec eux et les corrompus non plus. Le dialogue avec les jeunes est aussi important et il doit se faire selon une nouvelle vision plus moderne et en utilisant des plateformes numériques pour être plus efficace et plus productif », a-t-il ajouté.
Concernant Ennahdha, Imed Hammami, a affirmé que le mouvement n’a jamais été un organe de corruption ou d’actions criminelles ou encore de terrorisme. « Ennahdha est la cible de beaucoup d’accusations et ce n’est pas nouveau. La justice doit faire son travail en toute indépendance et sans aucune pression ou manipulation », a-t-il souligné.
Sur les différends qui l’opposent au chef d’Ennahdha, le dirigeant qui s’est vu geler son adhésion a confié qu’il avait déjà revu sa position concernant Rached Ghannouchi depuis février 2020 et non tout récemment comme certains le soutiennent. « Je n’ai aucun problème personnel avec Rached Ghannouchi et je le respecte mais c’est un dictateur dans sa manière de diriger le parti depuis 2019. J’ai commencé à voir une déviation de la ligne politique d’Ennahdha et j’ai décidé de sortir de mon devoir de réserve lorsque j’ai perdu espoir concernant le congrès. Depuis que j’ai été gelé et écarté, Rached Ghannouchi s’est vu entourer de personnes qui l’ont mené, lui, le parti et le pays droit dans le mur », a-t-il conclu.
Rached Ghannouchi, avait décidé, le1er septembre, de geler l’adhésion de Imed Hammami au parti et de le déférer devant la commission de discipline « en raison de ses transgressions répétées à la politique du mouvement ». Imed Hammami avait alors fait part de son soutien au président Kaïs Saïed, considérant que le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi persiste dans la prise de mauvaises décisions et l’a accusé de s’être emparé du parti.
M.B.Z

Ils ont prouve qu ils sont plus nuisibles qu utiles.
Un islamiste reste islamiste khwemji, jusqu à la mort.
Un de moins et c est tant mieux.
Un mauvais entourage peut vous mener a la catastrophe
Imed Hammam a raison a propos de l entourage Mr Rached Ghannouchi le resultat est la.
Ben Ali et Bourguiba ont subi la meme chose
Attention
Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Août 2021
Les brebis galeuses se rebellent
De la toute moche à la pas belle
De celle qui boîte la tête baissée
A celle qui traine les pattes cassées
De celle qui bêle tout au fond du champ
A celle muette au regard méchant
Elles s'insurgent, crient au loup-garou
Contre leur berger, leur grand gourou
Elles gueulent et râlent du matin au soir:
"C'est lui seul la cause de nos déboires !"
Elles protestent toutes, crient au scandale
"C'est lui qui nous a donné la gale !"
Ont-elles omis que depuis longtemps
Depuis trente ou même quarante ans
Elles le suivaient en troupeau docile
Les yeux fermés comme de vrais débiles
Oreilles rabattues, têtes baissées
Comme de sales clebs qu'il a bien dressés
Elles le suivaient sans lui dire un mot
Et trouvaient belle sa gueule de chameau
Elles ne disaient rien, l'herbe était verte
Pourquoi grogner ou donner l'alerte ?
Pourquoi dire que la gale était là
Quand elle n'affectait pas leurs smalas ?
Elles se révoltent pour sauver leurs têtes
Retournant leurs peaux et leurs casquettes
Elles font semblant d'être en désaccord
Le temps de maquiller le décor
Le temps de rouler dans la farine
Sots et sottes, crétins et crétines
Il ne suffit de faire profil bas
En proposant dialogue et débat
Il faut avouer forfaits et crimes
Avouer en ce moment ultime
Comment votre vil gourou déchu
A assassiné les moustachus ?
Parler de laisser la justice travailler sans pression et en toute indépendance, est une de ces sornettes auxquelles peuvent croire les groupies islamistes.
Cette justice commence à gesticuler parce qu'elle est contrainte de le faire, et consciente d'y laisser des plumes.
Le Président contraint en personne de donner des informations est le signe manifeste de la corruption généralisée.
Alors, bien sûr on le lui reproche, parce que les pervers sont ainsi faits qu'ils vous retournent les faits en leur faveur toujours.
Je suis médusé de voir des gens nous faire la leçon en déclarant leur attachement aux lois, à la justice, à la démocratie.
Si ce n'était grotesque, on s'en amuserait presque.
Le manque de probité est si répandu que nul ne fait confiance aux institutions, tout le monde se méfie de tout le monde, et les petits futés croient en leur génie.
Kais Saied est un martien qui a jeté son dévolu sur un peuple gangrèné par l'envie, sa mission est titanesque.
S'il ne fait rien, il trahit.
Il est un dangereux dictateur lorsqu'il met en branle la machine-'?tat.
Les suiveurs sont nombreux, les zélés aussi qui risquent de noyer son plan dans L'insignifiance.
Ceux d'en face, les nantis et les idéologues qui les servent ne manquent pas de dépeindre les faits sous les couleurs de l'infâme.
Ce faisant, ils visent à couvrir leur felonie et redonner de la dignité aux voyous qui les inspirent, quand ils ne sont pas ceux qui les rémunèrent.
Parce qu'il est notable que certains ont trempé leur plume dans le fiel de leur haine aussi valeureuse que leur petitesse, et se donnent pour projet de noircir tout ce qui vient toucher leurs maîtres et les édiles dont si nombreuses qu'on peut se demander d'où leur provient cette ambition majestueuse qui révèle en vertueux tous nos convertis démocrates.