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Salsabil Klibi : J’espère que le Président garantira une marge de liberté à Najla Bouden
30/09/2021 | 14:33
3 min
Salsabil Klibi : J’espère que le Président garantira une marge de liberté à Najla Bouden

 

L'Universitaire spécialiste du droit constitutionnel, Salsabil Klibi, a affirmé que la question de la reprise de l’activité parlementaire doit être traitée à travers le dialogue.

Intervenant jeudi 30 septembre 2021 sur les ondes de la radio Shems FM, Salsabil Klibi a estimé que ce dialogue doit être modéré par des intermédiaires. Ces intermédiaires peuvent être des personnes ou des institutions. « J’appelle le président de la République à ne pas ménager ses efforts afin d’éviter la violence et les affrontements », a-t-elle ajouté.

 

Salsabil Klibib a, aussi, considéré que le décret n°117 du 22 septembre 2021 a repris la Constitution de 1959 en matière de répartition du pouvoir exécutif entre le président de la République et la cheffe du gouvernement. « Najla Bouden n'occupe pas une fonction administrative. Il s’agit d’un poste politique. Néanmoins, je regrette que la première nomination d’une femme cheffe du gouvernement dans des conditions pareilles… Ces prérogatives sont claires. Elle exécutera les visions et recommandations du président de la République. J’espère que le président de la République lui garantira une marge de liberté dans l’exercice de ses fonctions », a-t-elle dit.

« L’état d’exception est une dictature constitutionnelle. Elle permet la reventilation des pouvoirs. L’article 80 de la Constitution n’impose pas de délais, mais, limite cette situation en imposant une partie tiers », a-t-elle expliqué.

 

L’universitaire a considéré que la question du péril imminent fait l’objet de controverses puisque certains estiment que le problème vient des personnes et non-pas des institutions. Elle a souligné l’importance d’un dialogue pacifiste.

« Le décret n°117 du 22 septembre 2021 émanant du président se base sur l’article 80 de la Constitution. Or, le même texte impose l’activité parlementaire. Il s’agit d’une contradiction ! », a-t-elle déploré.

La situation évolue vers une confrontation basée sur les rapports de force au lieu de faire de la loi l’élément déterminant. « Nous vivons un conflit entre les pouvoirs et les puissances politiques axé sur l’état d’exception, les conditions de son instauration et les procédures de son annonce », a-t-elle déclaré.

Le décret n°117 du 22 septembre 2021, selon elle, a initié une nouvelle phase de prise de décisions de façon unilatérale en Tunisie.

 

Salsabil Klibi a rappelé que l’absence d’une entité impartiale et indépendante, ayant pour rôle de trancher dans les litiges entre les pouvoirs, a conduit à cette situation, c’est-à-dire, une cour constitutionnelle.

« Malheureusement, le président de la République a provoqué plusieurs conflits. Il a estimé qu’il était le seul à pouvoir trancher dans la question de l’interprétation de la Constitution en se basant sur son article 72. On ne peut pas continuer dans cette situation unilatérale dans la prise de décisions », a-t-elle précisé.

Par ailleurs, Salsabil Klibi a souligné l’imminence d’une crise économique majeure en raison de la situation politique.

 

 

S.G

30/09/2021 | 14:33
3 min
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Commentaires
BOUSS KHOUK
SALSA ! POUR QUI TU ROULES BEAUT'? ?
a posté le 30-09-2021 à 18:20
Car là , c'est flagrant tu te fous de la gueule du monde ; C'EST LE COMMENTAIRE DE PLUS . TMOUZIT IINIK WAHDIK .
Abidi
Espérances
a posté le 30-09-2021 à 17:33
Gardez votre espérance elle est majeure et vaccinée et elle est responsable et sait penser et agir indépendamment des espérances négatives de personnes ?
Sémite
Quelle liberté?
a posté le 30-09-2021 à 15:02
Elle a été nommée par KS qui détient, selon les mesures exceptionnelles qu'il a instaurées, le pouvoir exécutif, donc elle est sa subordonnée, et dès lors, point de liberté au-delà de la sphère d'intervention permise par lui. C'est lui son patron, elle exécute. Et pourquoi il devrait lui garantir une marge de liberté? En fonction de quoi? Et pour quels objectifs? C'est lui qui assume le gouvernement, il doit donc avoir le contrôle absolu, car c'est sa responsabilité qui est mise en jeu
zozo Zohra
Oufffffff
a posté le 30-09-2021 à 14:57
Ils sont toujours aux aguets, toujours dans les critiques immondes non constructifs. Patientez au lieu de griller les étapes, ça est vous voyez que le désespoir. Jalousie insupportable
TU ES VRAIMENT UNE ZOZO !!!!
TEAM-TONIC
a posté le à 16:40
On n'entend que toi et on ne voit que toi et rien d'intelligent dans tout çà....
Uniquement un support aveugle à 1000% à ton Fou de Kaies.

Vous êtes vraiment naïve !
Mme Bouden est la seule personne qui a accepté le job.
Qui peut être suffisamment idiot pour accepter un poste pareil et un rôle pareil dans de pareilles circonstances ?
Maintenant, il lui reste à convaincre des Ministres et je suis sûr que les candidats ne se bousculeront pas...On va trouver des gens du même acabit qui n'ont aucune compétence et qu'on va placer en bouche trous...

Bon Courage les heureux danseurs et chanteurs du 25 Juillet !
Tunisienne libre
Stop
a posté le à 15:39
Vous pensez que ces critiques sont négatives ? Arrêtez de opprimer les gens. Liberté de la pensée et liberté d'expression priment
zozo Zohra
Je m'oppose pas à la critique
a posté le à 16:20
Mais le timing, elle n'a pas encore commencé qu'on la critique déjà.