
Moody’s a exprimé dans un rapport ses inquiètudes face à ce qui se passe en Tunisie et vu l’absence d’une Cour constitutionnelle. L'agence estime que l’absence de cette instance juridictionnelle est de nature à prolonger la crise politique en Tunisie, ralentissant encore plus, la mise en œuvre des réformes économiques et par conséquent les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).
L’agence de notation réagissait par rapport aux dernières décisions du chef de l’Etat notamment le limogeage du chef du gouvernement, le gel du parlement et la levée de l’immunité des députés.
« Une crise politique prolongée perturberait les négociations avec le FMI sur un nouveau programme pluriannuel, déjà au point mort, et ce en raison de désaccords déjà existants avec le gouvernement », a indiqué Moody's dans un rapport publié lundi 2 août 2021 et rapporté par la Tap.
Ces désaccords concernent, entre autre, selon Moody’s, la réduction de la masse salariale de la fonction publique, la réforme des subventions et le rôle des entreprises dans l’économie.
L’agence estime ainsi qu’il est peu probable que le FMI souscrive à un nouveau programme sans l’approbation d’un train de réformes global, dans le cadre d’un « pacte social » rassemblant toutes les composantes nationales (syndicat, patronat, société civile…).
Par conséquent, cela pourrait augmenter les risques de besoin de liquidité du gouvernement et compromettre davantage la viabilité de la dette extérieure.
D’après Tap


On n'a pas le droit d'enfoncer ce pays au moment où il redresse la tête.
Wake up Tunesia!
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