
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié, jeudi 1er juillet 2021, un communiqué dénonçant la recrudescence de la violence sous la coupole de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
L’organisation a condamné les agressions contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi. Celle-ci a été violentée à deux reprises, lors de la plénière du mercredi. Une première fois par le député indépendant Sahbi Smara et une seconde fois par le chef du bloc Al-Karama, Seif Eddine Makhlouf.
Évoquant la saisie des équipements des journalistes de la Télévision nationale qui assurent la diffusion en direct des travaux de l’ARP, le SNJT a réitéré son rejet de toute forme de violence.
Il a, dans ce sens, appelé les partis politiques à éviter d’impliquer les journalistes dans les conflits qui opposent les uns aux autres et à cesser toute tentative de les pousser à prendre parti pris.
Notant que la responsabilité de protéger les journalistes et leur fournir un environnement de travail sain sous la coupole de l’ARP incombe à la présidence du Parlement, le SNJT a assuré qu’il prendrait les mesures nécessaires en cas de persistance des violences.
Le syndicat a, par ailleurs, invité les composantes de la société civile à se réunir d’urgence afin de discuter de la détérioration de la situation sanitaire, politique, économique et sociale en Tunisie.
N.J.