
« On demande la suppression pure et simple du couvre-feu au mois de ramadan ou au moins de le retarder à minuit ou une heure du matin pour permettre aux gens de travailler, de se déplacer et surtout de diminuer l’encombrement », a appelé, lundi 12 avril 2021, le vice-président de la Chambre syndicale des propriétaires de cafés relevant de l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Sadri Azouz.
Au micro de Hamza Belloumi dans son émission La Matinale sur Shems Fm, M. Azouz a évoqué la situation catastrophique du secteur regroupant cafés et restaurants, qui a été sévèrement impacté par les mesures anti-Covid-19, tout au long de cette dernière année.
« Jusqu’à cette heure 2.000 cafés ont fermé définitivement leurs portes à travers le pays à cause des répercussions des mesures contre le Covid-19. En outre, près de 50.000 employés sont au chômage sur les 120.000 postes d’emploi habituels. Idem pour les restaurants », a-t-il précisé.
Et de noter qu’avec l’ouverture à 20h, 20.000 employés avaient repris leurs postes, mais avec ce couvre-feu de 22h au mois de ramadan et seulement trois heures travail, ou moins en comptabilisant le temps de déplacement des employés, les employeurs n’ont aucune idée sur quelle base rémunérer le personnel ou quels roulements opérer.
Pour le vice-président de la Chambre syndicale des propriétaires de cafés, les 200 dinars d’aide de l’Etat pour les employés n’est pas une solution, notant que rares sont les employés du secteur des cafés et restaurants qui avaient perçu cette aide lors de la première et deuxième vague à cause de la complexité de la plateforme et de la procédure. Certes, les employeurs avaient soutenu leurs salariés, mais aujourd’hui 80% d’entre eux sont au bord de la faillite. Il a indiqué dans ce cadre que les propriétaires de cafés et restaurants se sont retrouvés à tout payer (loyers, factures, CNSS,…) sans travailler et sans aucune aide de l’Etat. Et beaucoup fermeront définitivement, si les restrictions se poursuivent au mois de ramadan, a-t-il affirmé.
Sadri Azouz a dénoncé ainsi le manque d’écoute du gouvernement qui prend des décisions unilatérales. « On n’a pas besoin de l’aide du fonds de mendicité (les 200 dinars d’aide), mais on veut travailler ! », a-t-il martelé.
Pour rappeler, les propriétaires de cafés se sont insurgés suite à la décision d’avancer le couvre-feu à 19h pendant le mois de ramadan, menaçant de désobéissance civile. Des voix se sont élevées pour réclamer de retarder l’heure du couvre-feu, dont notamment celle du président de la République Kaïs Saïed.
I.N


Tout séjour dans un café comme celui-ci, est sûr de se transformer en un piège mortel...
Des gens seront entassés ou rassemblés dans un espace confiné pendant des heures. A quoi peuvent-ils s'attendre ?
Une catastrophe se profile déjà..
Je suis un médecin specialiste en virologie médicale et en Epidémiologie des infections. A la place des membres de cette commission scientifique, j´irais démissionner immédiatement et chercher la presse pour expliquer les raisons.
Théoriquement, si chacun ne quitte plus sa place pendant quelques jours, la pandémie est terminée et appartient au passé !
WAKE UP !!!