
Les pénalités de retard qui concernent le déchargement de cargaisons de navires coûte à l’Etat près de un milliard de dinars annuellement, a affirmé ce lundi 1er février 2021, le président de la commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Badreddine Gammoudi. « Un montant assez conséquent et qui peut être utilisé à bon escient ailleurs avec les divers besoins de l’Etat », a-t-il souligné.
Au micro de Jihène Miled dans son émission Sbeh Enness sur Mosaïque FM, l’élu a estimé que vu la récurrence « cette dilapidation de l'argent public par les fonctionnaires tunisiens devient méthodologique et presque intentionnelle ».
Son intervention entre dans le cadre de la rupture de stock actuel de l’huile subventionnée, qui est due à un retard de déchargement d’une cargaison au port de Sfax, qui y est depuis environ un mois et qui coûte à la collectivité 30.000 dinars par jour.
La raison pointée par M. Gammoudi pour cet état de lieu est une bureaucratie entrainant un gaspillage impardonnable.
Ainsi, le député a été contacté par les industriels (une quarantaine) qui étaient contrariés étant dans l’attente de cette cargaison et qui se sont dits prêts à la payer. Mais qui se sont heurtés à la bureaucratie au sein du ministère du Finances et celui du Commerce. Outre les usagers qui se trouvent obligés d’acheter des produits plus chers.
Et de marteler : « C’est devenu normal pour les ministères du Commerce et des Finances de payer pour chaque cargaison un à deux millions de dinars de pénalité de retard outre le fait de porter atteinte à notre image de marque auprès des sociétés internationales qui reprochent la lenteur de déchargement de leurs navires ».
I.N
https://www.youtube.com/watch?v=8zvUK3HWHNc
Tout un symbole...
Pitié pour ce pays. Dégagez tous ces paresseux et ces médiocres. La Tunisie est pleine de compétences qui peuvent faire leur travail et attirer des nouveaux partenaires.

