Le pays croyait retrouver sa vérité en entrant dans l'Histoire. Ou, en y rentrant à nouveau rompant avec des séquences où le culte du Chef ou Combattant suprême régnait et qui fut continué par un militaire qui se révéla tout autant attaché au règne d'un seul qui voulait tout commander. Ce qui produisit un esprit et une culture de chacun contre tous, même si on doit lui reconnaître qu'il eut ses succès, au moins sur le plan économique développant des infrastructures et offrant des subsides aux plus démunis. Ce que d'aucuns ont en tête lorsqu'ils disent leur nostalgie de l'apparence de bien-être social de cette période. La Tunisie se distingua au sein de son monde et l'on vantait son essor économique.
On pouvait parler d'un pays, d'une nation unifiée même si les disparités régionales étaient frappantes.
Depuis 2011, ce même pays se fracture socialement laissant apparaître des mouvements qui en discutent l'unité et même ses institutions devenues plus fragiles que jamais par leur incurie tant elles paraissent servir des intérêts partisans.
Ce qu'il y a de singulier en cette séquence, c'est l'apparition de la violence. Violence pure et terreur verbale et létale au point de faire oublier la violence des régimes déchus, et un temps honnis. La société se cabre à l'image de sa classe politique de moins en moins capable d'offrir un horizon et de proposer un destin. Ceux qu'elle a élus sont des gens mus seulement par le désir d'accumuler profits et statuts et se plaisent à varier de point de vue ou d'appartenance dictées par les circonstances là où en en attendrait de la constance et de l'engagement.
Les incantations n'y suffisent plus. L'Etat est devenu le bien de quelques uns, d'une faction ou d'une idéologie.
Chacun comprend le péril.
Ce pays a besoin de citoyens.

Me semble que votre analyse est fonde sur une réalité incachable .

Quand est que Monsieur Saied va comprendre qu'il est président de la république ?

C'est vraiment alarmant !

'? sa place , je m'entoure par des personnes compétentes car manifestement il n'a pas aucune expérience ni expertise ni une volonté d'aprendre le job .
Sinon je démissionne .

Faut que le président Kais Sayèd a le courage de prendre la décision de reviser les lois constitutionnels d'après 2011 on donnant les prérogatives au président de la république d'intervenir à tout moment pour annuler et proposer les solutions à tout decision qui n'a rien savoir avec l'intérêt général et ce pour responsabiliser le président de tout mauvaise gestion ce ci dit les taches d'un président ne seront jamais dispatchés à plusieurs individus .

Monsieur le Président qu'est ce vous attendez pour proposer une constitution et une loi électorale modifiées et de les présenter aux électeurs par voie de référendum pour approbation ou rejet le premier ministre est toujours l'otage d'une majorité qui se fait et se défait au gré des partis qui la composent vous pouvez vous inspirez de la constitution américaine qui est stable plus de deux siècles ou il y a deux chambres législatives et un président qui assure l'exécutif et aucun des deux ne marche sur la platebande de l'autre avec deux partis pour 325 millions d'américains le sulfureux Trump a dépassé ses prérogatives et il sera jugé par la loi et par l'histoire il y a un dicton la démocratie n'est bien encadrée est le pire système après l'anarchie .