
Plusieurs organisations et association ont rendu public un communiqué conjoint, ce vendredi 11 décembre 2020, à la suite d’une réunion d’urgence initiée par l’UGTT, appelant la présidence du gouvernement à interagir « positivement », avec tous les mouvements de protestation, sans tergiversations et loin des solutions sécuritaires ayant déjà prouvé leur échec.
Les signataires ont appelé à la libération des manifestants pacifiques et des bloggeurs, mettant en garde contre toutes les tentatives d’infiltration. Ils ont, également, dénoncé la violence observée a sein du Parlement, perpétrée par les députés Al Karama, ainsi que leur discours dégradant envers les femme et incitant à la haine.
Dans ce contexte, les signataires ont mis en garde contre l’attachement de ces députés à l’immunité parlementaire, pour échapper à leur responsabilité, citant en exemple le sit-in tenu par le député Saïd Jaziri et ses partisans devant le siège de la Haica, bien que sa radio diffuse en toute illégalité.
Les parties signataires assurent leur engagement à mettre en place un cadre unifié pour suivre les recommandations de cette réunion et mettre en application ses conclusions, tout en fixant un calendrier pour les mouvements sur terrain.
Les signataires sont : L’UGTT, le SNJT, la LTDH, L’Ordre national des avocats, l’Utica, l’Utap ; L’Association tunisienne des jeunes avocats, le FTDES, L’ATFD, L’UNFT, le Forum de la République, la Ligue des femmes électrices, la Fondation Chokri Belaid, la Fondation Mohamed Brahmi, L’Institut arabe des droits de l’homme, La Fondation Ahmed Tlili pour la Culture Démocratique, -EuroMed Rights, L’Union des diplômés chomeurs, l’Organisation 23-10, la Coalition Soumoud, L’Association pour la promotion du droit à la différence.
S.H

Mais les signatures seulement, ça ne suffit pas.