
L’avocat Me Nabil Akrimi a assuré, ce jeudi 23 juillet 2020, dans une déclaration accordée à Business News que l’écrivain et journaliste, Taoufik Ben Brik a été arrêté après avoir été condamné à un an de prison ferme avec exécution immédiate.
Nabil Akrimi a dénoncé fermement ce jugement assurant que Taoufik Ben Brik a été condamné pour diffamation. « L’affaire remonte à la période de la campagne électorale de la présidentielle. Mon client a critiqué la justice du temps de Ben Ali en citant le nom de certains magistrats. La loi est claire et l’article 69 du décret-loi n°2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse indique que seules les personnes concernées par les propos diffamatoires peuvent porter plainte, or dans cette affaire c’est le ministère public qui s’est chargé de l’affaire. Taoufik Ben Brik a été condamné à deux ans de prison ferme avec exécution immédiate par contumace et on n’était pas au courant. Nous sommes allés de nous-même vers la justice pour faire opposition à ce jugement parce que l’erreur de procédure est évidente et la loi claire, mais à notre grande surprise, mon client a écopé d’un an de prison ferme et a été conduit en prison après avoir passé deux heures et demi au poste de police », indique Me. Akrimi.
L’avocat ajoute que Taoufik Ben Brik a subi une grande injustice. D’autre part, il a indiqué que conformément au décret-loi n°2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse, Taoufik Ben Brik aurait, au maximum, écopé d’une amende si les procédures étaient correctes, ce qui n’est pas le cas.
Ainsi, après la révolution de 2011, dont les principaux acquis sont incontestablement la liberté de presse et d’expression, l’écrivain et journaliste Taoufik Ben Brik est condamné à un an de prison pour une déclaration médiatique. Les personnes visées par ces critiques n’ont porté aucune plainte, pourtant il est jugé à une peine privative. La justice ne peut être que la garante de la démocratie et de l’Etat de droit, quand elle devient un moyen de pression ou de répression, ceci ne peut être qu’un présage d’un retour de la dictature et de la tyrannie.
S.H
L'emprisonnement d'un écrivain est une honte
Voilà où nous en sommes. C'est un moyen de "pression" sur Maqrouna Karoui pour qu'il ne vote pas la motion de censure contre Khriji (ils le tiennent par les couilles) car Ben Brick a fait campagne pour Karoui.
Pour un peu de céréales (blé) et une flopée d'avantages occultes.
Et pour certains d'entre eux, qui trainent des batteries de casseroles depuis bien avant la révolution, l'asservissement au parti des ex-gardiens d'étables et d'écuries, est leur seule échappatoire qui les épargnent d'un long séjour à l'ombre.
Les bagla-liha sont des experts avertis dans le domaine du chantage et de la torture cérébrale
Salutations
pourquoi ces magistrats fonctionnent pour le compte des khouanjias et terroristes ? le sont ils eux aussi ?
Si Silliti, disait que seulement 10% de nos magistrats sont corrompus! Un autre pas ver l'abisse.
On comprend bien la distribution des rôles en politique: il était juste une taupe bienvenue pour le RCD!
Ou bien Ben Ali a eu vraiment peur de lui ?
Il faut préciser, merci.
alors que reellement ,cest vouyou sans jugeote qui a fini ami de escobar de la tunisie.
va te faire...
Aujourd'hui justice soit faite en présence de justice
G&G
RCDiste et fier

