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Des programmes sociaux, objet d'un CMR présidé par Youssef Chahed
13/01/2018 | 17:59
1 min
Des programmes sociaux, objet d'un CMR présidé par Youssef Chahed

Une panoplie de mesures et de programmes sociaux sont discutés en cet après-midi du samedi 13 janvier 2018, dans un conseil ministériel restreint présidé par le chef du gouvernement, Youssef Chahed.

 

Le président de la République, avait annoncé, pour sa part, lors de la réunion tenue ce matin avec les signataires de l’accord de Carthage, que des mesures seront annoncées en faveur des familles nécessiteuses et ce, afin de calmer les tensions qui perturbent depuis quelques jours le pays.

 

M.B.Z

13/01/2018 | 17:59
1 min
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Commentaires (20)

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olive verte
| 15-01-2018 12:39
...Entre temps on laisse les gentils petits commerçants et les restaurants 'populaires' augmenter bien bien leurs prix...le plat tunisien + gazouza = 5 dinars.
Le laxisme du contrôle pousse à voter qui ?.....

Socrate
| 15-01-2018 09:46
Merci Jamel pour vos suggestions intelligentes et constructives! Si Mr. Youssef Chehed avait un Conseiller de votre intelligence, la Tunisie serait en bonne et meilleure situation socio-économique!

Dr. Jamel Tazarki
| 14-01-2018 17:23
Je voudrais insister que les grèves concernant le chômage et le pouvoir d'achats (qui bloquent notre productivité et aggravent notre déficit budgétaire) ne se laissent pas résoudre par l'usage de gaz lacrymogène de nos forces de l'ordre (ce qui pourrait conduire à des mouvements sociaux de grand ampleur) mais plutôt par une réforme sociale!


Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui le fonctionnaire, le paysan, le travailleur et les chômeurs à se fournir les objets, les produits et le minimum de consommation dont ils ont besoin. C'est cela que les classes pauvres attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement la possibilité de se dégager de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits.

Ce que la classe pauvre attend, c'est de lui apporter la possibilité de sortir de la situation qui leur a été faite en tant que classe qui a été toujours ignorée et désavantagée (Je sais ce que c'est d'avoir faim). Ne pas répondre aux espoirs et à l'attente de ceux qui ont cru en la Révolution de Jasmin est une grande déception.

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.


Ce n'est pas normal qu'il n'y a pas assez de chaussures à bon prix et de bonnes qualités pour tous les Tunisiens dans un pays qui compte un million de chômeurs. Ce n'est pas normale que le gouvernement tunisien distribue de l'argent gratuitement sur les pauvres alors que l'on peut les faire travailler à domicile afin de créer des biens indispensables et qui manquent en Tunisie.


Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Emeli Sandé - Read All About It
https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0

Dr. Jamel Tazarki
| 14-01-2018 17:20


Il y a quelques années un homme d'affaires français voulait produire des chaussures à Tazarka. Il a commencé d'abord par donner une formation à ses nouveaux employés. Il les a réunis dans une grande salle à la commune de Tazarka et il leur a montré les techniques de la fabrication des chaussures d'une façon artisanale (j'étais parmi les présents, j'avais 17 ans en ce temps-là). Il nous a fourni la formation nécessaire pour assurer la qualité du travail. Puis, il a introduit une nouveauté dans notre monde rural, un système de salaire différentiel aux pièces. On recevait une somme fixe par pièce produite. Puis, cet homme d'affaires nous payait même plus cher car on respectait les normes qu'il nous a fixées pour la production (encore plus de motivation afin de fournir un travail de qualité). Ce Monsieur, venu de l'étranger, a révolutionné notre monde rural en introduisant la même base de calcul du salaire pour les hommes et pour les femmes pour un travail égal ou d'égale valeur. Oh mon Dieu, c'était un bouleversement socio-culturel dans notre petit village où les femmes gagnaient beaucoup moins (sur les champs des autres). Ce Monsieur, venu de loin, a su motiver tout le monde. Je produisais durant mes vacances scolaires des chaussures de très hautes qualités et ceci par dizaines et par centaines! Je ne me faisais pas de soucis pour la vente de ma production. En effet, Je savais que ce Monsieur, venu de très loin, allait acheter toute ma production.

Puis un jour, l'entrepreneur français qui m'employait en travailleur indépendant (freelancer) est rentré chez lui, en France. J'ai décidé alors de continuer à fabriquer des chaussures. J'étais à Nabeul, j'ai acheté du cuir et j'ai démarré avec des Amis de mon village une petite entreprises qui produisait des dizaines et des centaines de chaussures de très bonne qualité et en particulier confortables. Mais seulement, on ne savait pas où les vendre. Les boutiques, les grands magasins, la police municipale sur le marché de semaine avaient des doutes sur l'origine de notre production...

Je me suis adressé à la mairie de Nabeul, les fonctionnaires n'étaient e pas d'accord non plus, les uns prétendaient que oui, je pouvais vendre notre production sur les marchés communaux, mais à titre occasionnel, et les autres prétendaient que l'on n'avait pas le droit de vendre sur le domaine public, (marchés du village ou bords de routes), sans être commerçant inscrit au registre du commerce (j'avais à peine 18 ans, en ce temps-là).

Et ainsi je me suis inscrit au registre du commerce et de ce fait quelques boutiques ont accepté de mettre notre production (les chaussures que l'on a fabriquées) dans leurs vitrines. Certes, les chaussures ont été vendues mais on ne nous a jamais donné un centime! Ce qui est encore plus grave, j'ai reçu une lettre du fisc pour déclaration de notre "chiffre d'affaire", sinon mon activité à domicile pourrait être considérée comme du travail dissimulé (voir un délit). Eh ainsi, on a dû arrêter à fabriquer des chaussures bien qu'il en manquait en Tunisie!


Il nous faut une production décentralisée et à domicile pour tous nos chômeurs. La vente se ferait centralisée par l'état tunisien qui serait dans l'obligation de collecter la production décentralisée. On laisserait produire à domicile par nos chômeurs tout ce qui est vital et tout ce qui manque en Tunisie. Un exemple: Les aveugles en Allemagne produisent d'une façon décentralisée et à domicile des brosses, des pinceaux, des balais, etc.. Tous les vendredis, il y a quelqu'un de la commune qui passe chez les aveugles/handicapés chercher la production afin de la faire vendre d'une façon centralisée.

J'étais en Thaïlande et j'ai rencontré des familles pauvres qui mènent une vie paisible et arrivent à survivre grâce aux élevages traditionnels des crevettes, souvent sur les rives des petites rivières. C'est l'Etat Thaïlandais qui donne les moyens de productions et collecte aussi la production/récolte des crevettes afin de l'exporter vers l'Europe ou la commercialiser dans le pays.


Il y aurait du travail pour tous les Tunisiens, si nos politiciens avaient un peu plus de génialité socio-économique.

Je résume, nos chômeurs veulent produire beaucoup de choses, Ils souhaitent subvenir à leurs propres besoins et ne pas dépendre uniquement des autres. Ils désirent également faire pleinement partie de la société et que leur place y soit reconnue. Généralement, ils n'ont pas un problème de financement afin de développer seuls des projets, mais plutôt d'avoir des facilités et une garantie afin de vendre leur production sans parler d'économie informelle. L'État tunisien doit organiser le travail à domicile des nécessiteux et de servir d'intermédiaire pour la vente de leur production.


Jamel Tazarki

Beyoncé - I Was Here:
https://www.youtube.com/watch?v=i41qWJ6QjPI

Zohra
| 13-01-2018 21:47
Je suis tout à fait d'accord avec vous alors ça sera toute la Tunisie de fond en comble.

Il faudrait attendre pas pour demain en tout cas en attendant qu'ils crevent de faim rabi maahom

HatemC
| 13-01-2018 21:39
@ cyber traitres qui se reconnaitront ...

j'appellerai à voter le DIABLE s'il le faut pour barrer la route au Panarabisme du harak et au Panislamisme de Nahdha ... c'est clair maintenant ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? HC

HatemC
| 13-01-2018 21:11
Il faut réformer de fond en comble le système social Tunisien ... il ne faut surtout pas favoriser une couche sociale au dépends d'une autre ... c'est inéquitable ... définir un modèle social où chaque Tunisie s'y retrouve ... surtout combattre le fléau de la contrebande ... et le travail non déclaré ...dans les régions reculés ... les femmes sont dans les champs et ne sont pas déclarés ... voilà une anomalie ... ces femmes ne peuvent prétendre un jour à une retraite alors qu'elles ont travaillé pour 2 franc 3 sous et sans protections sociale ... des véreux profitent du système ... HC

Zohra
| 13-01-2018 21:03
Soyez logique

HatemC
| 13-01-2018 21:03
J'ai appelé à voter Massar petite chose insignifiante ... mais j'ai aussi incité les Tunisiens à voter BCE si Massar n'était pas leur tasse de thé ... le repli Nida ... le vote n°1 Massar ... le vote n° 2 Nida ...

Tu me traites d'imbécile sans te connaître .. de conscience égarée ... de simpliste ... de stupide et cela en une seule phrase ... et tu finis par Cordialement ...
Tua sune dent contre moi petite chose insignifiante ... pourquoi tu avances cacher ??? tu es un hypocrite .. contrairement à toi et tes semblables qui m'attaquent depuis quelques jours je reste drout dans mes bottes ... je ne fais le double face ... bouffon ... regarde toi en face sale con ... et ne vient pleurer que tu es une victime .. sans te connaître tu m'as incendié .. preuve que tu es un islamiste sans éducation comme chater et ses pseudos mini moi forza et autre rebell ... minable ... HC

Zohra
| 13-01-2018 20:51
Vous m'avez fait peur 8% ok
Vous avez une solution, je parle de maintenant, ceux qui travaillent déjà ont du mal à s'en sortir. Soignés logique je sais de quoi je parle.