
Les enfants de quatre opposants détenus en Tunisie ont saisi, jeudi 5 octobre 2023, la Cour pénale internationale (CPI) pour ouvrir une enquête sur les persécutions politiques et les violations des droits de l'homme qui auraient été commises par le gouvernement du président Kaïs Saïed.
Dans une communication adressée à la Cour de La Haye, les membres des familles accusent Kaïs Saïed et son gouvernement d'avoir violé les droits de l'Homme en menant des campagnes ciblées contre les dirigeants et les partis de l'opposition, les Tunisiens noirs et les migrants, les juges, les syndicats, les journalistes et la société civile.
Les crimes qui doivent faire l'objet d'une enquête sont de deux ordres, a déclaré l'avocat des familles à la presse jeudi, après avoir officiellement déposé la plainte. D'une part, ceux commis à l'encontre de personnes qui sont pointées du doigt parce qu'elles sont des opposants aux gouvernements actuels et, d'autre part, les migrants noirs et les Tunisiens noirs qui sont la cible d'une vague de répression brutale.
Cette décision attire l'attention de la communauté internationale sur la répression accrue et la dégradation de la démocratie en Tunisie depuis la prise de pouvoir par Kaïs Saed lors du coup d'État de 2021.
Les membres de la famille qui portent plainte sont les fils et les filles de Ghazi Chaouachi, fondateur du parti Attayar, de Chaima Issa, membre du Front de salut national, et de Said Ferjani et Rached Ghannouchi, dirigeants d'Ennahda.
S.H
Ces enfants dont vous parlez, ont vu leur genre de vie s'écrouler au lendemain du 25 juillet béni, l'an de grâce 2021.
A leurs yeux de jwoué3a congénitaux, l'avenir et le devenir de la Tunisie, est le mineur de leurs soucis.
L'arrêt brutal du robinet du flouss qui véhiculait la manne financière dont ils profitaient sans aucune modération, les a profondément traumatisés.
C'est leur unique préoccupation.
Ils iraient même négocier avec le diable en personne si ce dernier leur permettait de retrouver la luxure et la notoriété dont lesquelles ils baignaient, quelque temps auparavant.
Qu'ils aillent consulter le diable, si bon leur semble.
A ma connaissance notre NATION a recouvert sa souveraineté, depuis que les traitres et vendus chléyék furent dégagés du pouvoir, par Kaissoune le patriote !!!
Nous n'avons de compte à rendre à personne.
Elle serait bien inspirée.
Elle se donnerait de l'ouvrage, puisque comme je le suggérais il y a quelques temps, les dossiers ne manqueraient pas.
Et le premier, emblématique s'il en est, reste celui des meurtres de Belaid et Brahmi.
Auxquels s'ajouterait un dossier lourd, celui de terrorisme avec ses effets dévastateurs si l'on songe que parmi ses victimes il y eut des européens.
Circonstance aggravante quand on sait qu'en ces instances la vie n'a pas le même prix selon qu'il s'agit d'un européen ou d'un ressortissant africain.
Ces éléments en tête, l'enquête bien conduite, nos prisonniers politiques verraient leur statut muter de victime en bourreau.
Pas tous, et pas au même niveau de responsabilité.
Mais, comme chacun sait notre Cour n'est pénale que pour certains.....
Et si elle devait se charger de régler les litiges politiques au sein des pays, elle serait vite débordée et /ou sa légitimité serait remise en cause pour ingérences.
Selon des observateurs dignes de foi, cette Cour ne remplit pas
sa fonction....
Mais, c'est un autre débat.
On est toujours surpris, en tout cas moi, par le penchant non dissimulé chez certains de quêter l'intervention de l'Etranger dans nos affaires domestiques.
Je connais des pays où ce mot "étranger" est frappé du sceau de l'ostracisme quand il n'est pas mis au niveau de barbare et dangereux.
Ceci ajoute à la singularité tunisienne.

