
Les chiffres sont secs et sans appel pour les deux partis au pouvoir Nidaa et Ennahdha lors de ces élections municipales 2018. Ils paient cher leur coalition contre-nature, en dépit de l’autosatisfaction qu’ils affichent et voient le nombre de leurs électeurs se réduire comme peau de chagrin.
Sur le plan national, c’est tout le taux de participation qui a baissé drastiquement en passant de 68,37% aux législatives de 2014 à 34,4% aux municipales de 2018. En chiffres, on est donc passé de 3.579.249 électeurs à 1.796.154 million d’électeurs, soit 1.783.095 d’électeurs en moins ! Quasiment la moitié.
Pour Ennahdha, le parti islamiste a perdu quelque 453.092 électeurs entre 2014 et 2018 et 1.007.378 électeurs entre 2011 et 2018. Pour rappel, le nombre de personnes ayant voté Ennahdha en 2011 a été de 1.501.320 en 2011 et de 947.034 en 2014. En 2018, on estime provisoirement le chiffre à 493.942 électeurs d’après les sondages sortie des urnes de Sigma Conseil. Ennahdha a donc perdu la moitié de ses électeurs depuis 2014 et les 2/3 depuis 2011.
Quant à Nidaa, la chute est encore plus brutale. Le parti fondé par Béji Caïd Essebsi et parti en vrille depuis qu’il est dirigé par son fils Hafedh Caïd Essebsi, est passé de 1.279.941 électeurs aux législatives de 2014 à 404.134 électeurs en 2018 (d’après sondage sortie des urnes). En clair, le parti a perdu approximativement les 2/3 de ses électeurs, dispersant ainsi totalement les voix du camp dit laïc.
R.B.H
Commentaires (6)
CommenterAucune légitimité pour ces élections
élections
Nous sommes fatigués de ces vieillards, de leurs querelles et de leur politique égoïste à la petite semaine à la "je t'aime moi non plus" pour la seule satisfaction de leur ego et le bien-être de partisans.
Comment être fier d'être Tunisien. Il ne suffit pas de se gargariser d"une démocratie pour laquelle chacun des pilotes a son propre dictionnaire qui ne débouche pas sur la même définition loin de là
La chute continuelle de la nahdha !
LA PIEUVRE
Ecrit par A4 - Tunis, le 05 Novembre 2017
La pieuvre noire est moribonde
Elle n'en a plus du tout pour longtemps
Elle est gluante, nauséabonde
Comme l'eau fétide d'un étang
Elle est obligée pour survivre
De s'amputer quelques tentacules
De jeter au feu tous ses livres
Et mettre à l'heure ses vieilles pendules
Mais ses horloges usées sont rouillées
Bloquées dans des époques anciennes
Et rien ne sert de les chatouiller
Il n'y a plus d'aiguilles qui tiennent
Elle suffoque dans son marécage
Et ça fait longtemps qu'il n'a pas plu
Qu'il n'y a plus perles ni coquillages
Que les eaux du golfe n'arrivent plus
De temps à autre elle rejette un doigt
Le plus malade ou le plus pourri
Cela n'empêche qu'elle est aux abois
Les yeux tristes et la peau flétrie
Elle est même rejetée par les siens
Par ses amis et ses grands maîtres
Elle n'a plus presque aucun soutien
Pour la sortir de son mal-être
Vous la voyez étalée à terre
Répugnante comme un vieux torchon
Faisant en cachette des prières
Pour invoquer diables et démons
Son mal incurable la dévore
Va la jeter un jour dans le trou
Avec ses doigts assassins, ses cors
Et sa sale tête de gourou
Hahhhhhhhh!
Les électeurs ont rejeté cette union contre-nature
En 2014, on a essayé l'Union Nationale cela ne marche pas, cela fait fuir les électeurs des deux camps qui se sentent trahis. BCE a encore un an devant lui pour briser cette Union contre nature entre des islamistes rétrogrades et des modernistes, cela ne peut pas marcher. Il faut changer le mode d'élection en scrutin majoritaire à deux tours pour que le parti gagnant puisse gouverner sinon on ne s'en sortira jamais.
Mais des sudistes (incompétents et sans niveau ) venus habiter Tunis depuis 2011, nahdha n'a rien perdu

