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Depuis 2014, Nidaa a perdu 2/3 de ses électeurs et Ennahdha la moitié
07/05/2018 | 10:13
1 min
Depuis 2014, Nidaa a perdu 2/3 de ses électeurs et Ennahdha la moitié

 



Les chiffres sont secs et sans appel pour les deux partis au pouvoir Nidaa et Ennahdha lors de ces élections municipales 2018. Ils paient cher leur coalition contre-nature, en dépit de l’autosatisfaction qu’ils affichent et voient le nombre de leurs électeurs se réduire comme peau de chagrin.


Sur le plan national, c’est tout le taux de participation qui a baissé drastiquement en passant de 68,37% aux législatives de 2014 à 34,4% aux municipales de 2018. En chiffres, on est donc passé de 3.579.249 électeurs à 1.796.154 million d’électeurs, soit 1.783.095 d’électeurs en moins ! Quasiment la moitié.

 

 

 

 

 



Pour Ennahdha, le parti islamiste a perdu quelque 453.092 électeurs entre 2014 et 2018 et 1.007.378 électeurs entre 2011 et 2018. Pour rappel, le nombre de personnes ayant voté Ennahdha en 2011 a été de 1.501.320 en 2011 et de 947.034 en 2014. En 2018, on estime provisoirement le chiffre à 493.942 électeurs d’après les sondages sortie des urnes de Sigma Conseil. Ennahdha a donc perdu la moitié de ses électeurs depuis 2014 et les 2/3 depuis 2011.

Quant à Nidaa, la chute est encore plus brutale. Le parti fondé par Béji Caïd Essebsi et parti en vrille depuis qu’il est dirigé par son fils Hafedh Caïd Essebsi, est passé de 1.279.941 électeurs aux législatives de 2014 à 404.134 électeurs en 2018 (d’après sondage sortie des urnes). En clair, le parti a perdu approximativement les 2/3 de ses électeurs, dispersant ainsi totalement les voix du camp dit laïc.

 

R.B.H

07/05/2018 | 10:13
1 min
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Commentaires (6)

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rayma
| 07-05-2018 18:13
Les électeurs qui ont voté nidaa seraient débiles s'ils le revotent dans sa situation actuelle. Idem pour ennahdha avec ses fautes antérieures. D'où l'abstention massive qui enlève toute légitimité à ces Elections.

Amel
| 07-05-2018 11:59
Donnez nous le % des électeurs qui se sont tournés vers les listes indépendantes. Ce sont eux les véritables gagnants avec leur simple volonté de faire évoluer la situation.
Nous sommes fatigués de ces vieillards, de leurs querelles et de leur politique égoïste à la petite semaine à la "je t'aime moi non plus" pour la seule satisfaction de leur ego et le bien-être de partisans.
Comment être fier d'être Tunisien. Il ne suffit pas de se gargariser d"une démocratie pour laquelle chacun des pilotes a son propre dictionnaire qui ne débouche pas sur la même définition loin de là

A4
| 07-05-2018 11:55
De 1, 5 million en 2011, à 950 mille en 2014, puis à même pas 500 mille en 2018: la pieuvre est moribonde, mais sa mort sera lente !

LA PIEUVRE
Ecrit par A4 - Tunis, le 05 Novembre 2017

La pieuvre noire est moribonde
Elle n'en a plus du tout pour longtemps
Elle est gluante, nauséabonde
Comme l'eau fétide d'un étang

Elle est obligée pour survivre
De s'amputer quelques tentacules
De jeter au feu tous ses livres
Et mettre à l'heure ses vieilles pendules

Mais ses horloges usées sont rouillées
Bloquées dans des époques anciennes
Et rien ne sert de les chatouiller
Il n'y a plus d'aiguilles qui tiennent

Elle suffoque dans son marécage
Et ça fait longtemps qu'il n'a pas plu
Qu'il n'y a plus perles ni coquillages
Que les eaux du golfe n'arrivent plus

De temps à autre elle rejette un doigt
Le plus malade ou le plus pourri
Cela n'empêche qu'elle est aux abois
Les yeux tristes et la peau flétrie

Elle est même rejetée par les siens
Par ses amis et ses grands maîtres
Elle n'a plus presque aucun soutien
Pour la sortir de son mal-être

Vous la voyez étalée à terre
Répugnante comme un vieux torchon
Faisant en cachette des prières
Pour invoquer diables et démons

Son mal incurable la dévore
Va la jeter un jour dans le trou
Avec ses doigts assassins, ses cors
Et sa sale tête de gourou

fethia
| 07-05-2018 11:21
Bien fait pour leurs gueules à tous les deux. Mais tant qu'ils continuent à être classés 1ers dans n'importe quelles élections , ils continuent à nous pourrir la vie car il n'y a, malheureusement pas un autre parti qui peut les remplacer.

kameleon78
| 07-05-2018 11:09
Cela prouve que la connivence en politique est sanctionnée par les électeurs. Le régime parlementaire ne convient pas à la Tunisie, il faut un régime présidentiel fort avec un exécutif stable. Les électeurs ne supportent plus les combinaisons de partis comme en Italie par exemple (La Combinazione), c'est inefficace, on en a fait l'expérience depuis 2011, cela n'a rien donné.

En 2014, on a essayé l'Union Nationale cela ne marche pas, cela fait fuir les électeurs des deux camps qui se sentent trahis. BCE a encore un an devant lui pour briser cette Union contre nature entre des islamistes rétrogrades et des modernistes, cela ne peut pas marcher. Il faut changer le mode d'élection en scrutin majoritaire à deux tours pour que le parti gagnant puisse gouverner sinon on ne s'en sortira jamais.

takilas
| 07-05-2018 10:21
Des centaines de milliers sudistes venus habiter Tunis et s'octroyer des postes dans toutes les administrations et les sociétés étatiques se trouvant à Tunis et ce à l'aide de la connivence et la traîtrise de Ali Larayadh et Noureddine Bhiri les massacreurs avec nahdha de la ville de Tunis envahie par lesdits sudistes.